Espoirs Crépusculaires
Par : Droran
Genre : Polar , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 12
Publié le 26/10/15 à 01:59:40 par Droran
Jambes tendues sous lui, il toucha brutalement terre en lâchant son revolver. Une douleur au genou le força à rouler et à s’étaler de tout son long sur un sol goudronné éclairé par les halogènes de l’établissement duquel il s’échappait.
Poussant une lourde plainte, il laissa courir ses mains sur la surface rugueuse l’entourant, referma l’une d’elle sur l’arme à feu ; mais ne se releva pas. Au-dessus de lui résonnaient les tirs traversant l’espace séparant le lumineux intérieur de l’extérieur éteint d’un nuit nuageuse ne laissant plus même entrevoir la lune.
Son regard fureta rapidement aux alentours. Paniqué mais toujours lucide, il vit au loin, par-delà un grillage posé entre deux murs, les lueurs d’une rue éloignée ; et se sut dans un fond de ruelle cloisonné d’une éminente clôture, le long de laquelle stagnait par-ci par-là quelques poubelles éparpillées loin d’un gros conteneur métallique plaqué contre un mur. La fuite immédiate était dès lors possible.
Animé par l’illusion de pouvoir s’en sortir, il rampa sur une courte distance et se stoppa sans attendre de se trouver à l’abri des tirs. Un son, grognement émanant dangereusement d’une silhouette animale se dessinant dans un coin d’ombre, fit se hérisser ses poils.
Reste où tu es, saloperie, la somma mentalement Hoel en pointant sur elle le canon de son pistolet. Sans la quitter du regard, il reprit son avancée et se releva douloureusement en dehors du champ de vision des hommes postés à l’intérieur du bar. Cette fois-ci, son genou ne se remettait pas, et la douleur l’empêchait de plier complètement son articulation.
La bête fit quelques pas en avant, s’extirpa de l’obscurité, et grogna plus méchamment. Le jeune homme, qui croyait se retrouver face à une monstruosité assez forte et féroce pour être capable de lui arracher un bras, fut à demi soulagé de reconnaître un chien maigre au poil grisonnant. Ce dernier étant de taille moyenne lui arrivant au niveau des cuisses, l’adolescent jugea le danger limité, et rangea son arme dans sa ceinture. A l’intérieur de l’établissement, les hommes cessaient déjà de tirer, feraient bientôt la queue à la fenêtre pour tenter de l’abattre une bonne fois pour toute.
L’animal aboya par deux fois. Ignorant la bête, Hoel se mit à boiter hâtivement en direction du grillage dans lequel était découpée une porte, referma ses doigts sur l’obstacle, tenta de la repousser, secoua énergiquement la grille qui ondula en un son métallique ; mais rien n’y fit, un cadenas empêcha toute sortie.
Ses gestes excitèrent le chien, qui se mit à courir dans sa direction tout en lâchant de bruyants aboiements.
Le jeune homme se retourna, réagit aussitôt. Ses mains ceignirent l’obstacle. Il tenta l’escalade afin de se retrouver hors d’atteinte, de passer par-dessus puisqu’il s’agissait de la seule échappatoire possible.
Le canidé fut toutefois plus rapide. Enragé, il ouvrit grand sa mâchoire, bondit sur Hoel avant que ce dernier n’ait le temps de s’élever. Ses puissantes canines se refermèrent sur la cuisse du fuyard, qui rebondit contre la paroi branlante en lâchant une plainte bruyante. La douleur l’empêcha de secouer sa jambe pour se débarrasser de l’animal, il n’eut d’autre choix que se laisser retomber à terre.
N’en pouvant pas, Hoel leva un poing, l’abattit sur la tête du prédateur, encore et encore, répéta sa violente action jusqu’à ce qu’il lâche prise. Les mâchoires se desserrèrent, et la bête baissa un instant la tête en poussant un cri plaintif. L’adolescent en profita pour enrouler ses doigts macabrement écarlates autour de son museau, enserra bien fort le poil lisse, et souleva l’animal pour mieux envoyer claquer son crâne contre l’asphalte ; dans l’idée de le calmer.
—Assis ! Ordonna-t-il à son adresse.
La bête ne s’exécuta pas, mais resta immobile en lâchant des plaintes aiguës ; tandis que le jeune homme reprit au plus vite son escalade.
Derrière lui, ses poursuivants arrivèrent à temps pour être témoins de la scène. Moins de deux minutes s’étaient écoulées depuis l’échappée du fuyard, et les hommes armés sortaient déjà par la fenêtre explosée pour le suivre. Il passa tout juste le sommet du grillage ; eux levèrent leurs armes avant qu’il ne se laisse tomber de l’autre côté.
Craignant d’être abattu, Hoel lâcha immédiatement prise, chuta de plus de trois mètres alors que les canons crachèrent leurs projectiles.
Il atterrit convenablement, vacilla, mais reprit son chemin en hâte, handicapé d’une jambe traînante. Les hommes coincés de l’autre côté de la cloison rechargèrent leurs armes, les relevèrent devant eux ; et Hoel s’accroupit aussitôt face à un côté de la benne métallique posée contre un mur, au milieu de la ruelle. Ses ennemis tirèrent. Les balles se logèrent dans le bâtiment d'en face, touchèrent une automobile circulant à cet instant-là.
Le jeune homme en profita pour reprendre sa fuite. Il tourna à l’angle d’un mur, quitta le sombre passage, se retrouva au cœur d’une rue peu animée en raison de l’heure tardive, mais où circulaient encore véhicules et passants.
Poussant une lourde plainte, il laissa courir ses mains sur la surface rugueuse l’entourant, referma l’une d’elle sur l’arme à feu ; mais ne se releva pas. Au-dessus de lui résonnaient les tirs traversant l’espace séparant le lumineux intérieur de l’extérieur éteint d’un nuit nuageuse ne laissant plus même entrevoir la lune.
Son regard fureta rapidement aux alentours. Paniqué mais toujours lucide, il vit au loin, par-delà un grillage posé entre deux murs, les lueurs d’une rue éloignée ; et se sut dans un fond de ruelle cloisonné d’une éminente clôture, le long de laquelle stagnait par-ci par-là quelques poubelles éparpillées loin d’un gros conteneur métallique plaqué contre un mur. La fuite immédiate était dès lors possible.
Animé par l’illusion de pouvoir s’en sortir, il rampa sur une courte distance et se stoppa sans attendre de se trouver à l’abri des tirs. Un son, grognement émanant dangereusement d’une silhouette animale se dessinant dans un coin d’ombre, fit se hérisser ses poils.
Reste où tu es, saloperie, la somma mentalement Hoel en pointant sur elle le canon de son pistolet. Sans la quitter du regard, il reprit son avancée et se releva douloureusement en dehors du champ de vision des hommes postés à l’intérieur du bar. Cette fois-ci, son genou ne se remettait pas, et la douleur l’empêchait de plier complètement son articulation.
La bête fit quelques pas en avant, s’extirpa de l’obscurité, et grogna plus méchamment. Le jeune homme, qui croyait se retrouver face à une monstruosité assez forte et féroce pour être capable de lui arracher un bras, fut à demi soulagé de reconnaître un chien maigre au poil grisonnant. Ce dernier étant de taille moyenne lui arrivant au niveau des cuisses, l’adolescent jugea le danger limité, et rangea son arme dans sa ceinture. A l’intérieur de l’établissement, les hommes cessaient déjà de tirer, feraient bientôt la queue à la fenêtre pour tenter de l’abattre une bonne fois pour toute.
L’animal aboya par deux fois. Ignorant la bête, Hoel se mit à boiter hâtivement en direction du grillage dans lequel était découpée une porte, referma ses doigts sur l’obstacle, tenta de la repousser, secoua énergiquement la grille qui ondula en un son métallique ; mais rien n’y fit, un cadenas empêcha toute sortie.
Ses gestes excitèrent le chien, qui se mit à courir dans sa direction tout en lâchant de bruyants aboiements.
Le jeune homme se retourna, réagit aussitôt. Ses mains ceignirent l’obstacle. Il tenta l’escalade afin de se retrouver hors d’atteinte, de passer par-dessus puisqu’il s’agissait de la seule échappatoire possible.
Le canidé fut toutefois plus rapide. Enragé, il ouvrit grand sa mâchoire, bondit sur Hoel avant que ce dernier n’ait le temps de s’élever. Ses puissantes canines se refermèrent sur la cuisse du fuyard, qui rebondit contre la paroi branlante en lâchant une plainte bruyante. La douleur l’empêcha de secouer sa jambe pour se débarrasser de l’animal, il n’eut d’autre choix que se laisser retomber à terre.
N’en pouvant pas, Hoel leva un poing, l’abattit sur la tête du prédateur, encore et encore, répéta sa violente action jusqu’à ce qu’il lâche prise. Les mâchoires se desserrèrent, et la bête baissa un instant la tête en poussant un cri plaintif. L’adolescent en profita pour enrouler ses doigts macabrement écarlates autour de son museau, enserra bien fort le poil lisse, et souleva l’animal pour mieux envoyer claquer son crâne contre l’asphalte ; dans l’idée de le calmer.
—Assis ! Ordonna-t-il à son adresse.
La bête ne s’exécuta pas, mais resta immobile en lâchant des plaintes aiguës ; tandis que le jeune homme reprit au plus vite son escalade.
Derrière lui, ses poursuivants arrivèrent à temps pour être témoins de la scène. Moins de deux minutes s’étaient écoulées depuis l’échappée du fuyard, et les hommes armés sortaient déjà par la fenêtre explosée pour le suivre. Il passa tout juste le sommet du grillage ; eux levèrent leurs armes avant qu’il ne se laisse tomber de l’autre côté.
Craignant d’être abattu, Hoel lâcha immédiatement prise, chuta de plus de trois mètres alors que les canons crachèrent leurs projectiles.
Il atterrit convenablement, vacilla, mais reprit son chemin en hâte, handicapé d’une jambe traînante. Les hommes coincés de l’autre côté de la cloison rechargèrent leurs armes, les relevèrent devant eux ; et Hoel s’accroupit aussitôt face à un côté de la benne métallique posée contre un mur, au milieu de la ruelle. Ses ennemis tirèrent. Les balles se logèrent dans le bâtiment d'en face, touchèrent une automobile circulant à cet instant-là.
Le jeune homme en profita pour reprendre sa fuite. Il tourna à l’angle d’un mur, quitta le sombre passage, se retrouva au cœur d’une rue peu animée en raison de l’heure tardive, mais où circulaient encore véhicules et passants.
29/11/15 à 04:25:01
Aucune mention est faite à sa jambe mordue. Mais bon ça gène pas tant que ça. Le passage avec le mec qui cours en sens inverse et entraine les voiture de police est vraiment drole !
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