EPISODE 19 : DIE HARD

-----FLASHBACK-----

J'avais 8 ans.
Avec mes parents, nous passions quelques jours de vacances à Paris au calme... Alors qu'on était dans un métro bondé et sale, je lâchais la main de ma mère inconsciemment et sortit du wagon alors que les portes se refermaient.
Le cri de ma mère était dément que je m'en souviens encore aujourd'hui, mon père en brave homme d'un sang-froid remarquable qu'il a toujours gardé jusqu'à maintenant tenta de la consoler et me fit juste signe de rester l'attendre ici...
J'ai attendu 10-15 minutes mais je n'étais pas seul... Alexandre discutait avec moi...
Ce n'est que lorsque mes parents sont revenus me chercher que j'ai compris que j'avais imaginé qu'Alexandre m'avait rejoint à Paris et m'aidait à patienter...
Plus le fait de m'être perdu, j'ai surtout espéré ne plus avoir d'hallucinations de ce genre à l'avenir...

--- FIN FLASHBACK ----

Tant qu'il reste un espoir...

Je venais de me réveiller en pleine nuit et c'était la première phrase qui me traversa l'esprit... Parallèlement à cela, je me suis souvenu rapidement que c'était la dernière phrase à laquelle j'ai pensé avant de m'endormir.

J'ai mis un peu de temps avant de tout me remémorer...
La longue journée de bataille contre la Nouvelle Armée de Paris que nous avons gagné certes, mais avec énormément de victimes des deux côtés...
La plus longue nuit encore contre les zombies, haha quand j'y pense, on a tué des milliers et des milliers de zombies en une nuit et dire qu'ils en reste encore dans la capitale.
Capitale qui a été complètement désertée maintenant.
Il se pourrait bien que je sois le seul ici mais pourquoi je serais le seul ? J'ai rendez-vous avec Alexis à l'hôpital Necker, et si ça se trouve, il y a encore d'autres rebelles. Tout n'est pas perdu !

Je me dépêchais alors d'aller dans cet hôpital, je pris une lame qui trainait près de moi et je sortis de la pièce où je m'étais réfugié inconsciemment.
Quand j'ouvris la porte, je vis un rôdeur pas loin... Il ne se rapprocha pas de moi, je compris que alors j'avais toujours cet odeur puante de zombie. Je devais empester mine de rien, pas de douche depuis un moment, d'ailleurs j'avais horriblement faim, je comprends que je sois tombé dans les pommes...
Je ressentis une étrange douleur au niveau de mon bras gauche, que j'avais pourtant perdu, mais je n'avais pas le temps de m'inquiéter. Je courus le plus vite que je pouvais en direction de l'hôpital...

J'en ai mis du temps, vraiment du temps... Et l'aube se leva enfin...

J'arrivais devant un hôpital complètement en ruine, je rentrais alors dans l'hôpital ou plutôt ce qui en restait. Il y avait pas mal de zombies mais je me suis fondu dans la masse, j'essayais alors de soigner mon bras gauche tout seul avec le matériel médical que j'avais trouvé en renouvelant mes bandages, j'en profitais aussi pour renouveler celui de mon oeil gauche...
Mais surtout... J'ai mangé comme un gros porc !
Ah c'est fou ce que j'avais faim, je n'avais pas mangé depuis une éternité j'ai l'impression et je me suis éclaté le bide.

J'attendais alors Alexis pendant toute la journée, je l'ai attendu longtemps... vraiment longtemps et la nuit était retombée... Comment cela pouvait-il être possible ?
Pourquoi n'était-il pas là ?
Serait-il mort ? Non, Alexis est bien trop malin pour mourir, c'est lui qui m'a appris la technique du camouflage !

Je devais arrêter de me poser des questions et réfléchir... Je me suis réveillé en pleine nuit dans une pièce où je n'étais pas... Réfléchir, Réfléchir...
Je me souviens m'être disputé avec Dima puis Fury avant qu'ils ne quittent Paris, puis j'ai marché en souffrant énormément du bras gauche. J'ai vu un refuge et je suis rentré dedans et je me suis endormi en plein jour... Pour me réveiller en pleine nuit...
Et là une autre journée s'est écoulée aujourd'hui...
Cela faisait donc 2 jours que la guerre était finie, et si Alexis était revenu à l'hôpital, il a dû y revenir hier... Marion m'aurait attendu là alors le zombie que j'ai vu était bien elle...
Marion est donc morte...

J'ai perdu... Je posais mes genoux à terre et poussa une gueulante...
Au loin, je vis un jeune homme se rapprochait de moi et vit que c'était Alexandre...
Alexandre: Salut vieux con !
Sami: Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !