Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 83
Publié le 14/09/13 à 11:43:31 par Magikz
Assis au volant de sa voiture, Mathias ne pouvait plus tenir en place. Voilà trois heures qu'on l'avait appelé, et depuis, plus rien. Plus les minutes passaient, plus il jetait des regards désespérés sur l'écran de son portable.
Mathias attrapa le revolver qu'il avait soigneusement posé sur le siège passager. Il vérifia le silencieux sur le canon, et le nombre de balles dans le chargeur. Tout était à sa place. L'arme était prête à l'emploi. Satisfait, il glissa l'arme dans la ceinture de son jean.
Enfin, son portable sonna, et le délivra de cette interminable attente.
Une voix sourde s'échappa du combiné. La même que lors du coup de fil précédent :
- Boulevard Sainte Cécile. Tu trouveras une station service. Rappelles moi à ce numéro quant t'y es.
L'individu à l'autre bout du fil raccrocha aussitôt.
Mathias connaissait cette station. Il s'y était même déjà arrêté plusieurs fois dans la semaine pour faire le plein. Sans plus attendre, le moteur de l'Audi démarra dans un grondement sportif, et les pneus crissèrent subitement sur l'asphalte, imprégnant la route de leurs empreintes.
En quelques minutes, Mathias fut sur place. Il se gara dans un coin isolé des regards, et composa le numéro du sale type qui retenait probablement Valentin. L'inconnu décrocha à la première sonnerie :
- Je suis sur place.
- Bien... Maintenant, vas voir le clochard adossé contre la pompe numéro 7. Il a quelque chose pour toi.
- J'commence à en avoir marre de votre petit jeu...
Mathias mit un terme à la conversation, et se dirigea vers la pompe numéro 7.
Assis par terre, une canette de bière à la main, un vieil homme traînait là. Ses traits étaient tirés et son regard profondément marqué par la dureté de la rue. Une barbe hirsute lui mangeait une bonne partie du visage. Il était entouré d'une vieille couverture. Apparemment, il allait passer la nuit ici.
Mais Mathias n'avait pas le temps de s’apitoyer sur le sort des autres. Pas aujourd'hui.
Il s'approcha de lui, et lui demanda :
- Vous avez quelque chose pour moi ?
L'homme émit un râle sourd, fouilla dans sa veste, et en sortit difficilement une enveloppe, qu'il tendit à Mathias. Il lui répondit d'une voix enroué par l'alcool :
- J'sais pas de quoi il s'agit, mais on m'a donné 100 euros pour vous le donner et ne pas l'ouvrir.
Mathias retourna à sa voiture, et s'installa au volant. Il déchira l'enveloppe.
Ce qu'il y découvrit le mit dans tout ses états.
- Putain... les enfoirés.
Une photo de Valentin. Il était dans un sale état : attaché à une chaîne dans une cave. Il semblait souffrir le martyr.
Mathias serra les dents, et rangea le cliché dans la poche intérieur de sa veste.
Il posa l'autre élément de la lettre sur le siège passager, et démarra en trombe.
Il jeta encore un coup d’œil à ce qu'on lui avait envoyé.
Un billet d'avion.
Pour la Corse.
Un aller simple.
Mathias attrapa le revolver qu'il avait soigneusement posé sur le siège passager. Il vérifia le silencieux sur le canon, et le nombre de balles dans le chargeur. Tout était à sa place. L'arme était prête à l'emploi. Satisfait, il glissa l'arme dans la ceinture de son jean.
Enfin, son portable sonna, et le délivra de cette interminable attente.
Une voix sourde s'échappa du combiné. La même que lors du coup de fil précédent :
- Boulevard Sainte Cécile. Tu trouveras une station service. Rappelles moi à ce numéro quant t'y es.
L'individu à l'autre bout du fil raccrocha aussitôt.
Mathias connaissait cette station. Il s'y était même déjà arrêté plusieurs fois dans la semaine pour faire le plein. Sans plus attendre, le moteur de l'Audi démarra dans un grondement sportif, et les pneus crissèrent subitement sur l'asphalte, imprégnant la route de leurs empreintes.
En quelques minutes, Mathias fut sur place. Il se gara dans un coin isolé des regards, et composa le numéro du sale type qui retenait probablement Valentin. L'inconnu décrocha à la première sonnerie :
- Je suis sur place.
- Bien... Maintenant, vas voir le clochard adossé contre la pompe numéro 7. Il a quelque chose pour toi.
- J'commence à en avoir marre de votre petit jeu...
Mathias mit un terme à la conversation, et se dirigea vers la pompe numéro 7.
Assis par terre, une canette de bière à la main, un vieil homme traînait là. Ses traits étaient tirés et son regard profondément marqué par la dureté de la rue. Une barbe hirsute lui mangeait une bonne partie du visage. Il était entouré d'une vieille couverture. Apparemment, il allait passer la nuit ici.
Mais Mathias n'avait pas le temps de s’apitoyer sur le sort des autres. Pas aujourd'hui.
Il s'approcha de lui, et lui demanda :
- Vous avez quelque chose pour moi ?
L'homme émit un râle sourd, fouilla dans sa veste, et en sortit difficilement une enveloppe, qu'il tendit à Mathias. Il lui répondit d'une voix enroué par l'alcool :
- J'sais pas de quoi il s'agit, mais on m'a donné 100 euros pour vous le donner et ne pas l'ouvrir.
Mathias retourna à sa voiture, et s'installa au volant. Il déchira l'enveloppe.
Ce qu'il y découvrit le mit dans tout ses états.
- Putain... les enfoirés.
Une photo de Valentin. Il était dans un sale état : attaché à une chaîne dans une cave. Il semblait souffrir le martyr.
Mathias serra les dents, et rangea le cliché dans la poche intérieur de sa veste.
Il posa l'autre élément de la lettre sur le siège passager, et démarra en trombe.
Il jeta encore un coup d’œil à ce qu'on lui avait envoyé.
Un billet d'avion.
Pour la Corse.
Un aller simple.
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