Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 79
Publié le 09/09/13 à 20:45:35 par Magikz
Elles se trouvaient toutes les deux à quelques mètres de moi. Six hommes de la mafia nous accompagnaient et formaient un cercle autour de nous. Il étaient tous armés. Aucune faille. Aucune porte de sortie.
Les deux femmes me regardaient d'un air inquiet. Elles étaient bâillonnées. Je savais qu'elles ne me connaissaient pas physiquement, mais Chloé leur avait sûrement parlé de moi... J'essayais de me calmer et de faire du mieux que je pouvais pour contrôler ma respiration.
Pendant quelques instants, tout le monde resta muet. Seul le bruit du vent venait perturber le pesant silence.Mon estomac était noué et j'avais toujours aussi soif. L'enfer n'était rien à côté de ce que j'étais en train de vivre.
Des bruits de pas rompirent définitivement la troublante quiétude des lieux. Charlie se plaça entre les membres de la famille de Chloé et moi. Il me jeta un regard glacial, et plaça un verre d'eau juste sous mon nez.
Je voulus bondir dessus mais un des hommes m'attrapa fermement par les épaules, et me maintint au sol.
- Pas si vite mon petit...
Dans un rictus malsain, Charlie me tendit le verre. Je crois que c'est la plus belle chose qu'il m'avait été donné de voir depuis bien longtemps. Un grand verre d'eau bien frais avec des glaçons. Je sentis la salive m'envahir la bouche et dégouliner sur le coin de mes lèvres sèches. J'allais enfin pouvoir étancher ma soif...
Au moment où je voulus m'en saisir, Charlie eut au dernier moment un mouvement de recul, et me lança :
- Ce verre est à toi, si tu racontes tout ce que tu sais à propos de... tu sais qui.
Mon cœur s'arrêta de battre. Je ne pouvais pas faire ça. Leur avouer que j'étais le meurtrier de Chloé. C'était au-dessus de mes forces. Je préférais mourir.
Voyant ma réticence, Charlie porta cruellement le verre à sa bouche :
- C'est comme tu veux.
Et là, je le vis boire une deuxième fois sous mon nez. Je le voyais savourer chaque gorgée avec délice. Je poussai un hurlement de frustration jusqu'à ce qu'un des hommes me donne un coup de poing dans le ventre. J'éclatais en sanglot.
Je n'en pouvais plus. J'en avais marre de lutter. Il était inutile de garder le silence plus longtemps... Si je ne leur avouais rien, Charlie s'en chargerait de toute façon.
Il me fallut tout les efforts du monde pour marmonner un petit mot :
- Attendez...
Charlie arrêta instantanément de boire. Le petit récipient était encore à moitié plein. Il me remit le verre sous le nez. Je cédai à la tentation, incapable de lutter davantage.
- Je suis Valentin...
A ces mots, je vis les visages des deux jeunes femmes s'éclaircir, comme si une infime lueur d'espoir s'était soudainement déclarée en elles.
- … et j'ai tué Chloé. Elle est morte. Je suis désolé...
A ces mots, le temps se suspendit quelques instants. Je vis chaque émotion défiler successivement sur leurs visages. D'abord de l'incrédulité, puis de l'incompréhension, et enfin du désespoir. Et de la haine.
La mère hurla de toute ses forces. Malgré le bâillon, son cri strident me perça les tympans. Elle se mit aussitôt sur ses jambes et se précipita vers moi dans un terrible hurlement. Elle allait se jeter sur moi quand un des hommes de Charlie la prit par les épaules et la rejeta en arrière.
La femme tomba brutalement sur le dos, et lâcha un sanglot. Elle rampa difficilement jusqu'à sa fille. La petite pleurait elle aussi. C'était insoutenable à voir.
Je ne pus les regarder plus longtemps. Mon regard se tourna vers Charlie. Il me regarda avec mépris, et but instantanément la fin du verre d'eau, avant de m'adresser un petit clin d’œil mesquin. Je serrai les poings de toutes mes forces.
Il était en train de m'anéantir, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Et il y prenait plaisir. Je ne pus me retenir de l'insulter :
- Enfoiiiiré ! J'espère que tu crèveras en enfer !!!
Charlie ne se souciait même pas de moi. Il effectua un léger signe de tête. Aussitôt, deux de ses hommes relevèrent les pauvres femmes et les obligèrent à s'agenouiller.
Charlie sortit un revolver. Je n'en croyais pas mes yeux.
- Héééé qu'est-ce que vous foutez ?! Arrêtez !!
Ignorant mes cris, Charlie mis d'abord en joue la gamine.
J'entendis leurs gémissements sourds. Elles suppliaient pour leurs vies.
Le doigt de Charlie actionna la détente. Une sourde détonation résonna à mes oreilles.
Je fermai les yeux, incapable d'assister à ce sinistre spectacle.
J'entendis le petit corps sans vie retomber sur le sol. Je plaquais mes mains contre mes oreilles et me mit en boule. Des larmes me montèrent aux yeux.
Une deuxième détonation résonna jusque dans mon crâne.
L'odeur de la poudre et du sang parvint à mes narines et me retourna l'estomac. Je ne pus m'empêcher de vomir.
Il les avait buté sans la moindre hésitation.
Ce type était vraiment un putain de monstre.
Les deux femmes me regardaient d'un air inquiet. Elles étaient bâillonnées. Je savais qu'elles ne me connaissaient pas physiquement, mais Chloé leur avait sûrement parlé de moi... J'essayais de me calmer et de faire du mieux que je pouvais pour contrôler ma respiration.
Pendant quelques instants, tout le monde resta muet. Seul le bruit du vent venait perturber le pesant silence.Mon estomac était noué et j'avais toujours aussi soif. L'enfer n'était rien à côté de ce que j'étais en train de vivre.
Des bruits de pas rompirent définitivement la troublante quiétude des lieux. Charlie se plaça entre les membres de la famille de Chloé et moi. Il me jeta un regard glacial, et plaça un verre d'eau juste sous mon nez.
Je voulus bondir dessus mais un des hommes m'attrapa fermement par les épaules, et me maintint au sol.
- Pas si vite mon petit...
Dans un rictus malsain, Charlie me tendit le verre. Je crois que c'est la plus belle chose qu'il m'avait été donné de voir depuis bien longtemps. Un grand verre d'eau bien frais avec des glaçons. Je sentis la salive m'envahir la bouche et dégouliner sur le coin de mes lèvres sèches. J'allais enfin pouvoir étancher ma soif...
Au moment où je voulus m'en saisir, Charlie eut au dernier moment un mouvement de recul, et me lança :
- Ce verre est à toi, si tu racontes tout ce que tu sais à propos de... tu sais qui.
Mon cœur s'arrêta de battre. Je ne pouvais pas faire ça. Leur avouer que j'étais le meurtrier de Chloé. C'était au-dessus de mes forces. Je préférais mourir.
Voyant ma réticence, Charlie porta cruellement le verre à sa bouche :
- C'est comme tu veux.
Et là, je le vis boire une deuxième fois sous mon nez. Je le voyais savourer chaque gorgée avec délice. Je poussai un hurlement de frustration jusqu'à ce qu'un des hommes me donne un coup de poing dans le ventre. J'éclatais en sanglot.
Je n'en pouvais plus. J'en avais marre de lutter. Il était inutile de garder le silence plus longtemps... Si je ne leur avouais rien, Charlie s'en chargerait de toute façon.
Il me fallut tout les efforts du monde pour marmonner un petit mot :
- Attendez...
Charlie arrêta instantanément de boire. Le petit récipient était encore à moitié plein. Il me remit le verre sous le nez. Je cédai à la tentation, incapable de lutter davantage.
- Je suis Valentin...
A ces mots, je vis les visages des deux jeunes femmes s'éclaircir, comme si une infime lueur d'espoir s'était soudainement déclarée en elles.
- … et j'ai tué Chloé. Elle est morte. Je suis désolé...
A ces mots, le temps se suspendit quelques instants. Je vis chaque émotion défiler successivement sur leurs visages. D'abord de l'incrédulité, puis de l'incompréhension, et enfin du désespoir. Et de la haine.
La mère hurla de toute ses forces. Malgré le bâillon, son cri strident me perça les tympans. Elle se mit aussitôt sur ses jambes et se précipita vers moi dans un terrible hurlement. Elle allait se jeter sur moi quand un des hommes de Charlie la prit par les épaules et la rejeta en arrière.
La femme tomba brutalement sur le dos, et lâcha un sanglot. Elle rampa difficilement jusqu'à sa fille. La petite pleurait elle aussi. C'était insoutenable à voir.
Je ne pus les regarder plus longtemps. Mon regard se tourna vers Charlie. Il me regarda avec mépris, et but instantanément la fin du verre d'eau, avant de m'adresser un petit clin d’œil mesquin. Je serrai les poings de toutes mes forces.
Il était en train de m'anéantir, que ce soit physiquement ou psychologiquement.
Et il y prenait plaisir. Je ne pus me retenir de l'insulter :
- Enfoiiiiré ! J'espère que tu crèveras en enfer !!!
Charlie ne se souciait même pas de moi. Il effectua un léger signe de tête. Aussitôt, deux de ses hommes relevèrent les pauvres femmes et les obligèrent à s'agenouiller.
Charlie sortit un revolver. Je n'en croyais pas mes yeux.
- Héééé qu'est-ce que vous foutez ?! Arrêtez !!
Ignorant mes cris, Charlie mis d'abord en joue la gamine.
J'entendis leurs gémissements sourds. Elles suppliaient pour leurs vies.
Le doigt de Charlie actionna la détente. Une sourde détonation résonna à mes oreilles.
Je fermai les yeux, incapable d'assister à ce sinistre spectacle.
J'entendis le petit corps sans vie retomber sur le sol. Je plaquais mes mains contre mes oreilles et me mit en boule. Des larmes me montèrent aux yeux.
Une deuxième détonation résonna jusque dans mon crâne.
L'odeur de la poudre et du sang parvint à mes narines et me retourna l'estomac. Je ne pus m'empêcher de vomir.
Il les avait buté sans la moindre hésitation.
Ce type était vraiment un putain de monstre.
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