Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 86


Publié le 18/09/2013 à 09:55:02 par Magikz

Sandra était fille unique. Elle n'avait jamais connu sa mère, et Charlie s'était occupé d'elle, seul.

Il voyait en Sandra la personne idéale pour lui succéder à la tête de la mafia. Son sang coulait dans ses veines. Sa fille. Qu'il avait préparé dans cet unique but depuis sa plus tendre enfance. Charlie n'avait pas hésité à se montrer odieux avec elle. Allant même jusqu'à la battre quand il estimait qu'elle dépassait les bornes.

Il n'avait rien d'un père aimant. Il répétait d'ailleurs souvent que, "les sentiments, c'était pour les faibles".

Il avait attendu l'adolescence de sa fille pour la confronter à l'horreur du milieu criminel, dont il dirigeait le système. Dès ses 15 ans, Sandra avait déjà côtoyé l'argent, la violence... et des choses bien pires qui ne méritaient pas d'être nommées.

Charlie l'avait formé de force aux sports de combats, et à la maîtrise des armes.

Depuis peu, elle était le bras droit de son père. Elle se rendait sur le terrain et accomplissait des tâches toutes plus immorales les unes que les autres. Mais son opinion ne comptait pas. Elle obéissait au parrain. Fin de l'histoire.

Elle s'était peu à peu refermée sur elle. Elle n'avait plus goût à rien... Obéir était devenu un geste mécanique. Elle n'était plus elle-même.

Jusqu'à ce qu'elle m'aperçoive dans ce jacuzzi. Depuis qu'elle m'avait vu, elle avait senti battre son cœur de nouveau, des sentiments jusqu'alors insoupçonnés s'étaient manifestés en elle. Pour la première fois de sa vie, elle éprouvait des choses.

Je n'arrivais pas à y croire. Jamais je n'aurais soupçonné de telles choses chez Sandra. Elle baissa la tête, et reprit :

- Mon père est quelqu'un de cruel. Il ne m'a jamais adressé le moindre signe d'affection. Tout ce qu'il veut, c'est que je prenne sa suite et que j'assure la longévité de son nom. Il me fait peur. Tout ce que je t'ai fait subir depuis notre rencontre... C'est sa faute à lui... J'étais forcée de le faire. Si j'avais le malheur de lui désobéir, je finissais comme toi. Enchaîné et affamé comme un animal. J'y ai passé du temps dans cette cave...

J'étais abasourdi. Ces révélations expliquaient beaucoup de choses.

- Comment as-tu pu vivre comme ça pendant toutes ces années ? T'as jamais essayé de t'enfuir ?

Une larme roula sur la joue de Sandra. J'essuyai délicatement son visage et lui caressait la main. Elle releva la tête, et me souffla :

- Je le déteste. Je n'ai jamais pu décider de ma vie. Partons tous les deux loin d'ici et ne revenons jamais !

- Maintenant ? Avec tout les gardes dans la maison ?, fis-je en souriant.

- Je connais les lieux comme ma poche.

Elle me fixa intensément. Elle attendait ma réponse.

- Ok, on fait ça cette nuit.


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