Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 78


Publié le 08/09/2013 à 18:40:40 par Magikz

Mes yeux se fermèrent lentement. J'essayais désespérément de m’accrocher au dernier souffle de vie qu'il pouvait me rester. Chaque inspiration était un supplice et prolongeais irrémédiablement mon calvaire.

L'air chaud me pénétrait dans l'organisme et agressait les parois irritées de ma gorge. Ca accentuait cette insoutenable sensation de soif. J'aurais donné n'importe quoi pour une goutte d'eau.

C'est alors que deux silhouettes pénétrèrent dans la cave, m’ôtèrent la chaîne qui me retenait prisonnier, et me conduisirent hors de cette fournaise.

Ma démarche devait faire peur à voir. Chaque nouveau pas me demandait un effort surhumain. je lutais pour rester debout sur mes jambes tremblantes.

On me conduisit dehors. Une légère brise vint me caresser le visage avec douceur, dissipant quelques instants la chaleur suffocante qui m'entourait depuis plusieurs jours. L'air frais frôla mon corps et me décrocha un soupir de soulagement.

J'inspirai à pleins poumons. Quel bonheur...

Une poussière s'immisça dans ma longue inspiration et me déclencha une violente quinte de toux, qui me brûla atrocement la gorge. Je faillis m'étouffer. De l'eau bon dieu, de l'eau...

On me jeta sans ménagement à terre. Le soleil me brûla la rétine et m'arracha un gémissement de douleur. Il me fallut quelques instants pour m'habituer à la lumière. Pourquoi m'avait-on conduit ici ?

A la recherche d'une explication, mon regard parcourut vaguement les alentours, lorsqu'il se posa sur quelque chose qui me serra le cœur.

A quelques mètres de moi, deux femmes.

Une très jeune, environ 14 ans, blonde, les yeux bleus, et un visage d'ange profondément marqué par des traces de coups. Des hématomes sur les joues et sur le menton troublait la délicatesse de son regard, et contrastait avec son jeune âge, lui attribuant une expression que personne ne voudrait jamais voir chez un enfant.

A côté d'elle, une femme plus âgée, la quarantaine, à peu près comme ma mère. Ses cheveux blonds étaient en bataille, et elle saignait de la lèvre inférieure. Elle venait sûrement de se faire battre.

Des larmes me montèrent aux yeux. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Un horrible nœud se fit sentir dans mon estomac. L'évidence de la situation m'arracha un sanglot.

J'avais en face de moi la mère et la sœur de Chloé.


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