<h1>Noelfic</h1>

Des vacances torrides


Par : Magikz

Genre : Sayks , Polar

Status : Terminée

Note :


Chapitre 59

Publié le 27/08/13 à 12:00:10 par Magikz

Mes paupières s'ouvrirent lentement et se fixèrent sur un plafond que je connaissais bien. Je me réveillai, allongé sur le lit de notre chambre. Je voulus m'étirer, mais un lien m'empêcha de bouger les mains, ou même de remuer les pieds. On m'avait attaché les poignets et les chevilles avec du ruban adhésif.

Ma respiration s'accéléra subitement. De la sueur commença à perler sur mon front. Non... Ils nous avaient retrouvé... Les Corses... Je scrutai la chambre, à la recherche de Chloé. J'espérais qu'il ne lui avait pas fait de mal. Elle n'était pas là.

Le type qui nous avait fait ça, nous avait sûrement séparé pour nous empêcher de communiquer. Chloé était peut être ligotée dans le salon... Rien que le fait de l'imaginer captive d'un membre de la Mafia m'était insupportable. Elle devait être dans tout ses états... Si elle était réveillée...

J'essayais de me libérer de mes entraves, mais impossible. L'enfoiré qui m'avait fait ça avait prit soin de mettre la dose de ruban. Ça me serrait les poignets et me faisait affreusement mal dès que je tentais de les bouger un petit peu. Mes maigres espoirs de fuite se dissipèrent rapidement.

Qu'allait-il faire de nous ?

Nous garder ici ?

Nous tuer ?

Toutes ces questions qui s'entrechoquaient dans ma tête et qui allaient bientôt me rendre fou. J'avais déjà vécu cette situation l'année dernière. Ces tarés de mafieux nous avaient drogué, Sandra et moi, puis ligotés dans la cave d'un restaurant. Mais cette fois, en plus de la bagnole et de trois millions d'euros, j'avais pris la vie d'un de leurs hommes...

J'étais un peu trop endetté à mon goût vis-à-vis d'eux. Cette pensée me décrocha un sourire malgré la gravité de la situation.

Je ne savais même pas combien de temps j'avais été dans les vapes. Comme par hasard, rien n'indiquait l'heure dans la chambre, pas même un vieux radio-réveil. J'avais bien une montre mais malheureusement, je n'étais pas contorsionniste. J'essayai alors de déterminer une heure approximative, en fonction de la position du soleil. Je regardai par la fenêtre.

Il pleuvait... Merde, mais tout était contre moi ou quoi ?

Si j'arrivais à me sortir de là, je me promis de démanteler cette putain de mafia corse et d'en finir une bonne fois pour toute. Mais chaque chose en son temps... Il était inutile de faire des plans sur la comète. J'allais peut-être mourir dans quelques minutes...

J'entendis des bruits de pas dans le salon, des meubles qu'on bouge. Cet enfoiré de Corse était là ! Je me mis à crier :

- Hééééé connard ! Viens par là !

Les bruits de pas se rapprochèrent de la chambre. Mon ravisseur n'allait pas tarder à se montrer. Je m'attendais à voir débarquer une grosse baraque de la mafia, ou même Charlie, un couteau entre les mains et prêt à me trancher la gorge.

Mon rythme cardiaque accéléra encore un peu plus. Montres toi enfoiré..

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