Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 60


Publié le 27/08/2013 à 21:24:07 par Magikz

Mon ravisseur pénétra dans la chambre. J'écarquillai les yeux de surprise. Je voulus crier mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je voulus arracher mes liens mais je n'avais plus de force dans les bras. Des larmes me montèrent aux yeux tellement j'étais frustré et furieux...

Chloé me regarda avec un sourire sadique.

Elle dévoila une seringue qu'elle tenait entre ses mains. Elle allait m'administrer une nouvelle dose. Elle mit un doigt sur ses lèvres, m'incitant à me taire, et elle s'approcha lentement vers moi, son aiguille à la main... Elle me prit le bras, et sans que je puisse réagir, me piqua avec sa seringue. Je voulus crier mais elle plaqua une de ses mains sur ma bouche.

Je sentis l'aiguille pénétrer profondément dans ma peau. La drogue s'injecter dans mon sang. La tête me tourna rapidement. Je m'évanouis quelques secondes après.


~ UNE HEURE PLUS TARD ~


Je me réveillai en sursaut sur le lit de notre chambre. J'étais stressé, et je transpirais beaucoup. Des gouttes de sueur perlaient le long de mon visage. Chloé était assise à côté de moi. Elle m'observait avec attention. Je pouvais lire le mépris dans son regard. La haine. Elle n'allait jamais me pardonner. Pris de panique, je lui lançai :

- Putain Chloé à quoi tu joues ?

Elle ne répondit pas. Un sourire cruel se dessina sur son visage. Je n'avais jamais vu ce genre d'expression chez elle. Elle n'allait quand même pas me torturer juste parce que j'avais couché avec Sandra... Si ? Elle me faisait flipper, mais je n'en montrais rien :

- Chloé, tu réponds oui ou merde ?

Pour toute réponse, elle sortit un ustensile qu'elle cachait derrière son dos, et que je n'avais pas vu. Un couteau à viande. Pas un petit couteau de cuisine. Un putain de gros couteau de boucher !

Elle allait me découper en morceaux ! J'essayais de me sortir de ce piège, me libérer des liens qui me retenaient prisonnier. Mais c'était impossible. Les battements de mon cœur s'accélérèrent. Cette fois, c'était la fin.

Chloé se pencha vers moi, et brandit son couteau. Mes yeux plongèrent dans les siens. Je ne la reconnaissais pas. Elle s'était transformée en psychopathe dans la nuit ou quoi ? Elle semblait ne rien ressentir.

Elle posa la lame du couteau sur ma gorge, et sourit de toutes ses dents. Le contact du métal froid contre ma peau me donna des frissons. Elle n'allait pas tarder à me saigner comme un porc. J'allais y passer, c'était sûr maintenant. Elle se pencha vers moi, et me murmura :

- De la part de Charlie.

Chloé appuya le tranchant de la lame contre ma gorge, et me l'ouvrit lentement, très lentement. La douleur fut tellement intense que je manquais de m'évanouir à nouveau.

Je sentis la chair s'ouvrir. Le sang s'échapper de la plaie.

Tous les muscles de mon corps se contractèrent, dans une ultime tentative désespérée d'évasion. Mais les liens qui m'emprisonnaient étaient solides. Non...Je voulais vivre ! J'avais encore toute une vie devant moi ! Je ne pouvais pas mourir ici...

Ma tête commença à tourner. J'avais de plus en plus de mal à respirer. Le sang s'échappait toujours plus de ma gorge. J'essayais de crier, mais seuls d'infâmes gargouillis sortirent de ma bouche. La vie m'abandonnait peu à peu. Chloé se pencha à nouveau vers moi, et me chuchota à l'oreille :

- Sandra te rejoindras bientôt, ne t'en fais pas...

Salope. Alors c'était ça mon destin ? Mourir égorgé de la main de Chloé ? Celle avec qui j'avais vécu ces six derniers mois ? Ma vue se brouilla petit à petit. Le visage de Chloé devint flou. Mes toutes dernières pensées allèrent à mes parents... et à Sandra. Que je ne reverrais plus jamais... J'espère qu'elle parviendrait à s'échapper...

Je respirai de plus en plus mal. Je fis tout les efforts du monde pour aspirer un dernier souffle d'air. Mais je n'en avait plus la force. Je sentis mon âme partir... partir loin d'ici. De cette pièce. De mon corps.

Ma tête bascula une dernière fois sur le côté, avant de sombrer dans le repos éternel.

C'était fini.


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