Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 33
Publié le 19/08/13 à 15:07:57 par Magikz
Impatient, je regardais ma montre : 23h57. Bientôt minuit... Je devais encore patienter. Il était encore trop tôt pour passer à l'action. La majorité des gens étaient encore dehors. Restaurants, boîtes de nuits, bains de minuit.... Je devais encore attendre. Allez, plus que quatre heures...
Comme je n'avais rien à faire, je décidai de passer sur le 15-18. Je créai un topic ayant pour titre « Je m'apprête à me venger. » Plusieurs curieux me répondirent aussitôt malgré l'heure tardive : Je suis avec toi (ShakeMySpear), Photo sinon fake (_B1GF00T_), la CIA surveille ton topic (Skizoid), fais péter une bombe (BombNuclear), allez le PSG (HardwellOnAir)...
Je rigolais. Ce bref passage sur le 15-18 me détendit un peu. Ça me faisait du bien. Ce forum était tellement plus agréable le soir. La communauté n'était pas la même que dans la journée, où les gens se prenaient la tête pour un rien. Un flux de haine et d'insultes sur la plupart des topics. Une situation qui devenait de plus en plus banale. Le soir, je trouvais que c'était plus détendu, plus convivial...
Après ce petit moment de détente, je décidai de dormir un peu. Je mis mon réveil à 3h30 du matin, et fermai les yeux. Les ténèbres m'envahirent peu à peu, et m'entraînèrent dans les profondeurs du rêve.
La voix du chanteur d'Iron Maiden me tira de mon sommeil. « Fear of the dark », une chanson mythique. Mais cette nuit, j'allais devoir mettre de côté la peur et affronter les ténèbres. Je me levai et me fis un café bien fort. Je devais être lucide. Je bus le contenu de ma tasse en quelques gorgées, puis je pris une profonde inspiration.
Rien de tel pour aiguiser ses sens. C'était bien plus efficace que toutes leurs conneries de boissons énergisantes.
Je passais les vingt minutes suivantes à envisager tous les scénarios possibles. Au final, seules deux options s'offraient à moi : perdre, ou gagner. Voir Sandra l'emporter à nouveau sur moi serait insoutenable. Je ne pouvais pas échouer.
L'heure fatidique sonna. Quatre heures pile du matin. J'enfilai mes gants en cuir noir. Je mis le sachet de prélèvements dans une de mes nombreuses poches. J'avais également prévu un sac de sport pour y cacher ma batte de base-ball. Je rangeai ma cagoule dans ma poche. Elle me servirait un peu plus tard. Avant de franchir la porte, je marquai un arrêt. Se demander une dernière fois si c'est le bon choix. Ne pas avoir de regrets. Non, j'étais sûr de moi.
Je sortis dans la rue, mon sac sur l'épaule. Il faisait nuit noire. Il n'y avait pas d'éclairage. Un vent frais me fouetta le visage. La température avait bien baissée. Je sortis ma lampe torche et me lançai vers l'hôtel de Sandra. Il me fallut quelques minutes pour parcourir la centaine de mètres qui me séparait de mon objectif. Je marchais d'un pas vif. Depuis que j'étais sorti de l'appartement, je n'avais croisé personne.
Je m'approchais du parking réservé aux résidents de l'hôtel. Lors de ma petite séance de repérage, je n'avais relevé aucune caméra de surveillance. Je m'arrêtais en plein milieu du parking. Ce dernier était plongé dans le noir. Un investisseur en lampadaire ferait fortune dans le coin ! Je me dirigeai vers mon objectif. La cible était garée tout au fond du parking. Une Mercédès grise flambant neuve.
Je sortis la batte de base-ball de mon sac, et m'assurait que personne ne rodait aux alentours. J'enfilai ma cagoule. Les battements de mon coeur s'accélérèrent. Je respirais de plus en plus rapidement. J'allais avoir peu de temps. Ces berlines de luxe étaient toujours équipées d'une alarme. Le propriétaire serait prévenu très vite. Ce propriétaire, je ne le connaissais pas. A mes yeux, je sacrifiais un innocent. Enfin, un innocent plein aux as. Quand on peut se payer une berline de ce calibre, je ne doute pas qu'on puisse s'en payer une nouvelle le lendemain. Dans le pire des cas, la majorité des automobilistes ont une assurance qui prend en charge les frais de réparation... Mais passons, ce n'était pas mon problème.
L'adrénaline explosa en moi. Mes doigts se contractèrent autour du manche. Je serrai la batte de toute mes forces, et décidai de l'écraser sur la Mercédès. Je m'acharnai sur la berline, libérant toute la fureur que j'avais accumulée depuis des jours. La carrosserie se déforma sous la violence de mes coups. Je donnai un puissant coup de batte sur la vitre passager. Le verre éclata en mille morceaux, déclenchant aussitôt une alarme stridente. Je frappai le pare brise de toute mes forces. Il se fissura mais ne céda pas. Il était temps de partir. Avant de prendre la fuite, je cassai les phares arrières de la voiture grâce au manche de la batte.
J'allais oublier le plus important ! Je sortis de ma poche le sachet de cheveux de Sandra et l'ouvrit. Je m'appliquai à disposer les cheveux autour de la voiture ainsi que sur la carrosserie. Voilà, parfait. Les flics n'allaient pas mettre longtemps pour résoudre l'enquête. Des cheveux sur la scène, un petit coup d'analyse au labo et ils remonteraient jusqu'à Sandra.
Je contemplai le résultat. C'était un carnage, mais j'étais satisfait de moi. J'allais ranger ma batte dans mon sac quand une main ferme m'empoigna par l'épaule et me tira en arrière avec une force inouïe. Je fus projeté sur le sol.
Comme je n'avais rien à faire, je décidai de passer sur le 15-18. Je créai un topic ayant pour titre « Je m'apprête à me venger. » Plusieurs curieux me répondirent aussitôt malgré l'heure tardive : Je suis avec toi (ShakeMySpear), Photo sinon fake (_B1GF00T_), la CIA surveille ton topic (Skizoid), fais péter une bombe (BombNuclear), allez le PSG (HardwellOnAir)...
Je rigolais. Ce bref passage sur le 15-18 me détendit un peu. Ça me faisait du bien. Ce forum était tellement plus agréable le soir. La communauté n'était pas la même que dans la journée, où les gens se prenaient la tête pour un rien. Un flux de haine et d'insultes sur la plupart des topics. Une situation qui devenait de plus en plus banale. Le soir, je trouvais que c'était plus détendu, plus convivial...
Après ce petit moment de détente, je décidai de dormir un peu. Je mis mon réveil à 3h30 du matin, et fermai les yeux. Les ténèbres m'envahirent peu à peu, et m'entraînèrent dans les profondeurs du rêve.
La voix du chanteur d'Iron Maiden me tira de mon sommeil. « Fear of the dark », une chanson mythique. Mais cette nuit, j'allais devoir mettre de côté la peur et affronter les ténèbres. Je me levai et me fis un café bien fort. Je devais être lucide. Je bus le contenu de ma tasse en quelques gorgées, puis je pris une profonde inspiration.
Rien de tel pour aiguiser ses sens. C'était bien plus efficace que toutes leurs conneries de boissons énergisantes.
Je passais les vingt minutes suivantes à envisager tous les scénarios possibles. Au final, seules deux options s'offraient à moi : perdre, ou gagner. Voir Sandra l'emporter à nouveau sur moi serait insoutenable. Je ne pouvais pas échouer.
L'heure fatidique sonna. Quatre heures pile du matin. J'enfilai mes gants en cuir noir. Je mis le sachet de prélèvements dans une de mes nombreuses poches. J'avais également prévu un sac de sport pour y cacher ma batte de base-ball. Je rangeai ma cagoule dans ma poche. Elle me servirait un peu plus tard. Avant de franchir la porte, je marquai un arrêt. Se demander une dernière fois si c'est le bon choix. Ne pas avoir de regrets. Non, j'étais sûr de moi.
Je sortis dans la rue, mon sac sur l'épaule. Il faisait nuit noire. Il n'y avait pas d'éclairage. Un vent frais me fouetta le visage. La température avait bien baissée. Je sortis ma lampe torche et me lançai vers l'hôtel de Sandra. Il me fallut quelques minutes pour parcourir la centaine de mètres qui me séparait de mon objectif. Je marchais d'un pas vif. Depuis que j'étais sorti de l'appartement, je n'avais croisé personne.
Je m'approchais du parking réservé aux résidents de l'hôtel. Lors de ma petite séance de repérage, je n'avais relevé aucune caméra de surveillance. Je m'arrêtais en plein milieu du parking. Ce dernier était plongé dans le noir. Un investisseur en lampadaire ferait fortune dans le coin ! Je me dirigeai vers mon objectif. La cible était garée tout au fond du parking. Une Mercédès grise flambant neuve.
Je sortis la batte de base-ball de mon sac, et m'assurait que personne ne rodait aux alentours. J'enfilai ma cagoule. Les battements de mon coeur s'accélérèrent. Je respirais de plus en plus rapidement. J'allais avoir peu de temps. Ces berlines de luxe étaient toujours équipées d'une alarme. Le propriétaire serait prévenu très vite. Ce propriétaire, je ne le connaissais pas. A mes yeux, je sacrifiais un innocent. Enfin, un innocent plein aux as. Quand on peut se payer une berline de ce calibre, je ne doute pas qu'on puisse s'en payer une nouvelle le lendemain. Dans le pire des cas, la majorité des automobilistes ont une assurance qui prend en charge les frais de réparation... Mais passons, ce n'était pas mon problème.
L'adrénaline explosa en moi. Mes doigts se contractèrent autour du manche. Je serrai la batte de toute mes forces, et décidai de l'écraser sur la Mercédès. Je m'acharnai sur la berline, libérant toute la fureur que j'avais accumulée depuis des jours. La carrosserie se déforma sous la violence de mes coups. Je donnai un puissant coup de batte sur la vitre passager. Le verre éclata en mille morceaux, déclenchant aussitôt une alarme stridente. Je frappai le pare brise de toute mes forces. Il se fissura mais ne céda pas. Il était temps de partir. Avant de prendre la fuite, je cassai les phares arrières de la voiture grâce au manche de la batte.
J'allais oublier le plus important ! Je sortis de ma poche le sachet de cheveux de Sandra et l'ouvrit. Je m'appliquai à disposer les cheveux autour de la voiture ainsi que sur la carrosserie. Voilà, parfait. Les flics n'allaient pas mettre longtemps pour résoudre l'enquête. Des cheveux sur la scène, un petit coup d'analyse au labo et ils remonteraient jusqu'à Sandra.
Je contemplai le résultat. C'était un carnage, mais j'étais satisfait de moi. J'allais ranger ma batte dans mon sac quand une main ferme m'empoigna par l'épaule et me tira en arrière avec une force inouïe. Je fus projeté sur le sol.
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