Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 34
Publié le 19/08/13 à 15:14:12 par Magikz
L'arrière de ma tête cogna violemment contre le bitume. Je levai les yeux vers mon agresseur. Habillé d'un costume cravate très classe, l'homme avait la cinquantaine bien trempée. Je distinguais mal son visage à cause de la pénombre. Il serra les poings, et me lança :
- 'Spèce d'enf...enfoiré....J...J..Je v..vais te dé...démonter...comme tu..t...tu as démonté m...ma caisse...connard...
Ma tête me faisait mal. Je n'avais plus vraiment les idées en place. Ce mec avait l'air un peu bourré. Il devait sortir d'une soirée bien arrosée. Je me redressai difficilement et récupéra mon sac. J'allais sortir ma batte pour le corriger quand je revins à moi. Bordel mais qu'est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas tabasser un innocent ? Tu viens déjà de lui défoncer sa caisse...
L'homme s'élança vers moi, me tirant de mes pensées. Il essaya de me plaquer sur le sol mais je l'évitai au dernier moment. Il s'écrasa par terre, dans un grognement sourd. L'alcool rend violent, pas agile.
Je profitai de ses difficultés pour se remettre sur pieds pour m'enfuir. Je courus aussi vite que je pus. Ses cris lointains allaient ameuter tout le quartier. Je devais faire vite. L'air frais s'infiltra en moi et me brûla les poumons. Mes cuisses me faisaient un mal de chien, tout comme mon crâne. Cet enfoiré m'avait explosé la tête. Je retirai ma cagoule pour mieux respirer. J'avais parcouru une centaine de mètres en un temps record. J'aurais bien voulu connaître mon chrono.
J'arrivai à l'appartement. Avant d'entrer, je jetai un coup d’œil derrière moi. Personne. Seulement l'immensité de la nuit et le silence qui l'accompagnait. Pas de type bourré à l'horizon ou de sirènes de police. Les flics seraient probablement appelés le lendemain par notre cher propriétaire pour le constat.
Je m'écroulai sur le divan. Je n'avais envie que d'une chose : dormir. J'étais exténué. J'avais l'impression d'avoir couru un marathon. Et puis ma tête me faisait mal. Je retirai mes gants et palpai l'arrière de mon crâne. Mes doigts délimitèrent la bosse que j'avais sur la tête. De la taille d'une balle de golf.
J'allais chercher un glaçon et me servis un grand verre d'eau. Je posai le glaçon à l'arrière de ma tête, puis bus le verre d'une traite. Fatigué... Dormir... Mais j'avais ce rencard avec Sandra dans moins d'une heure... Je m'accordais quelques minutes de repos et fermai les yeux. Je râlai tout haut :
- Putain, je me fais trop vieux pour ces conneries...
Je fus pris d'un fou rire. Sûrement le stress et la pression qui évacuaient. Il me fallut un bon quart d'heure pour me remettre d'aplomb. Je me dirigeai vers la salle de bain. Je devais maintenant me préparer pour ma chère Sandra. Elle allait m'arracher la tête si j'étais en retard...
- 'Spèce d'enf...enfoiré....J...J..Je v..vais te dé...démonter...comme tu..t...tu as démonté m...ma caisse...connard...
Ma tête me faisait mal. Je n'avais plus vraiment les idées en place. Ce mec avait l'air un peu bourré. Il devait sortir d'une soirée bien arrosée. Je me redressai difficilement et récupéra mon sac. J'allais sortir ma batte pour le corriger quand je revins à moi. Bordel mais qu'est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas tabasser un innocent ? Tu viens déjà de lui défoncer sa caisse...
L'homme s'élança vers moi, me tirant de mes pensées. Il essaya de me plaquer sur le sol mais je l'évitai au dernier moment. Il s'écrasa par terre, dans un grognement sourd. L'alcool rend violent, pas agile.
Je profitai de ses difficultés pour se remettre sur pieds pour m'enfuir. Je courus aussi vite que je pus. Ses cris lointains allaient ameuter tout le quartier. Je devais faire vite. L'air frais s'infiltra en moi et me brûla les poumons. Mes cuisses me faisaient un mal de chien, tout comme mon crâne. Cet enfoiré m'avait explosé la tête. Je retirai ma cagoule pour mieux respirer. J'avais parcouru une centaine de mètres en un temps record. J'aurais bien voulu connaître mon chrono.
J'arrivai à l'appartement. Avant d'entrer, je jetai un coup d’œil derrière moi. Personne. Seulement l'immensité de la nuit et le silence qui l'accompagnait. Pas de type bourré à l'horizon ou de sirènes de police. Les flics seraient probablement appelés le lendemain par notre cher propriétaire pour le constat.
Je m'écroulai sur le divan. Je n'avais envie que d'une chose : dormir. J'étais exténué. J'avais l'impression d'avoir couru un marathon. Et puis ma tête me faisait mal. Je retirai mes gants et palpai l'arrière de mon crâne. Mes doigts délimitèrent la bosse que j'avais sur la tête. De la taille d'une balle de golf.
J'allais chercher un glaçon et me servis un grand verre d'eau. Je posai le glaçon à l'arrière de ma tête, puis bus le verre d'une traite. Fatigué... Dormir... Mais j'avais ce rencard avec Sandra dans moins d'une heure... Je m'accordais quelques minutes de repos et fermai les yeux. Je râlai tout haut :
- Putain, je me fais trop vieux pour ces conneries...
Je fus pris d'un fou rire. Sûrement le stress et la pression qui évacuaient. Il me fallut un bon quart d'heure pour me remettre d'aplomb. Je me dirigeai vers la salle de bain. Je devais maintenant me préparer pour ma chère Sandra. Elle allait m'arracher la tête si j'étais en retard...
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