Gagné ! Je prélevais les quelques cheveux de Sandra abandonnés sur le canapé, et les mis dans le sachet plastique. J'avais l'impression de jouer dans la série « Les Experts » ou « NCIS ». Je me rendis ensuite dans la salle de bain, et retrouvais plusieurs de ses cheveux dans la cabine de douche. Direction le sachet plastique.

Au bout du compte, j'avais réunis une bonne poignée de cheveux de ma future victime. Largement de quoi me satisfaire moi, ainsi que mon petit plan... Merci beaucoup Sandra : à la fois pour l'idée des prélèvements que tu m'avais inspiré, mais aussi pour le don de tes cheveux. Vraiment, il ne fallait pas...

Le dénouement de notre conflit approchait. Demain, tout serait finis. Je n'entendrais plus jamais parler d'elle et de ses maudites pulsions. Je jetai un œil à ma montre : 19h48. L'heure de se préparer. Mon matériel était prêt, mais je devais auparavant effectuer une petite tâche. Je sortis, et revins à l'appartement une bonne demi-heure après. J'avais effectué le repérage. La cible était à sa place, comme d'habitude.

Je me déshabillais jusqu'à me retrouver en caleçon. Ce soir, mes vêtements de plage seront inutiles. Je contemplais la tenue spéciale que j'avais bien disposée sur le lit. J'enfilai le pantalon noir et serrai la ceinture autour de ma taille, puis m'affublai du tee-shirt de la même couleur, acheté spécialement pour l'occasion. Le reste de mes accessoires étaient rassemblés sur le divan. Mais je décidais d'attendre que la nuit tombe avant de les manipuler. Je devais éviter les regards indiscrets... Pour ce que je m'apprêtais à faire, je risquais gros.

La nuit tomba sur les coups de 22 heures. Je décidai de vérifier pour la dixième fois si tout mes outils étaient là. Je devenais un peu parano... Le stress sans doutes. J'énumérai à nouveau les objets un à un.

Prélèvements de cheveux, OK.

Lampe torche, OK.

Cagoule, OK.

Gants, OK.

Batte de base-ball, OK.

Oui, j'avais tout. J'avais acheté les gants et la cagoule dans l'après-midi, dans un magasin d'airsoft. J'étais allé suffisamment loin afin d'éviter les risques. En ce qui concerne la batte de base-ball, je ne m'en séparais jamais. J'avais 5 ans de pratique derrière moi, et cette batte m'avait suivit partout. C'était un peu mon porte-bonheur. Je l'avais même fait dédicacer par un joueur professionnel américain.


Je regardais l'heure : 23h12. La soirée ne faisait que commencer...