Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 88
Publié le 19/09/13 à 22:25:41 par Magikz
Mathias arriva en avance sur le lieu de rendez-vous. Il rangea son véhicule à proximité, et couvrit le reste à pieds.
La forêt était assez dense. Il avait de quoi se dissimuler. A une vingtaine de mètres, il aperçut ses contacts qui étaient déjà sur les lieux. Ils étaient trois. Une grosse berline noire était garée à quelques mètres. Ils étaient tous en costume. Il n'en fallait pas plus à Mathias pour conclure qu'il s'agissait bel et bien de la Mafia.
Un des gars était armé. Mathias crut distinguer du gros calibre. Peut-être un fusil à pompe.
Les criminels formaient un cercle et discutaient tous les trois, sans crainte. Ils étaient plus nombreux, armés, et faisaient partis de l'organisation criminelle la plus dangereuse du pays. Il fallait être complètement fou pour oser s'en prendre à eux.
Fou, Mathias l'était.
L'ex-gendarme ferma les yeux et respira un grand coup, puis il sortit de sa planque, et se dirigea d'un pas assuré vers le point de rencontre.
Les trois hommes de main cessèrent aussitôt leurs tractations. Ils regardèrent avec méfiance Mathias s'approcher d'eux.
Ce dernier s'arrêta à quelques mètres, et toisa le trio du regard. Il dégageait une aura impressionnante. Ses ennemis pouvaient sentir sa sérénité. Le plus imposant des trois cracha par terre, et pointa le canon de son fusil à pompe vers Mathias.
L'oncle de Valentin ne cilla pas. il savait qu'ils cherchaient à l'impressionner. Ils n'avaient pas organisé toute cette mascarade pour le tuer. Du moins pas tout de suite.
Voyant que les Corses le scrutaient toujours, Mathias décida de prendre les choses en mains :
- Où est mon neveu ?
- Chaque chose en son temps, lui répondit le plus petit de la bande, qui faisait néanmoins un bon mètre quatre vingt.
- T'es venu seul ?, grogna le troisième.
- Non, je vous ai ramené tout le GIGN les mecs, planquez vous ! ... Evidemment que je suis seul.
- C'est donc toi que le patron veut voir...
Mathias tiqua. Malgré leurs airs de grands professionnels, il leur restait de sacrés progrès à faire. Il savait maintenant qu'ils ne pouvaient pas le tuer. Le parrain le voulait vivant.
- T'es armé ?
- Non, tu peux vérifier.
Le plus petit des Corses fit un signe de tête à son collègue, lui signifiant de procéder à une fouille en règle. Apparemment, c'était lui qui donnait les ordres.
- Jimmy, tu t'en occupe. Toi, tournes toi et écartes les bras.
Mathias s'exécuta sans discuter.
Un des hommes lui fit face et commença à palper ses vêtements, pendant que le chef était dans son dos, une main ferme posée sur son épaule. Le troisième les pointait machinalement avec son fusil tout en finissant de tirer sur sa cigarette.
Mathias faisait son possible pour garder son calme, mais son rythme cardiaque était particulièrement rapide. Jimmy le fouillait, et descendit peu à peu. Mathias se contrôlait intérieurement : " Attends encore un peu... Sois patient... "
Jimmy s'accroupit devant lui, fouillant son pantalon. Mathias compta silencieusement : " 3...2...1... Maintenant ! "
Il envoya soudainement son genou en avant et cogna le menton du Corse de toutes ses forces. Un sinistre craquement s'échappa de la mâchoire de l'homme, qui fut projeté en arrière. Il tomba sur les fesses, groggy. Mathias ne lui laissa aucun répit et lui décocha un violent coup de pied à la tempe. Le jeune homme s'écroula sur le sol.
Dors bien Jimmy...
Tout s'était passé en un éclair.
- Espèce d'enfoiré !
Le chef de la bande essaya d'étrangler Mathias en comprimant ses avants bras sur son cou, mais ce dernier se retourna vite. Trop vite.
Le gendarme stoppa un des bras, et le fit passer dans le dos de son adversaire, qui hurla de douleur. Son corps pivota naturellement.
Le jeune oncle accentua sa clé de bras, et se colla contre le dos du chef Corse. Son corps faisait maintenant barrage entre lui et le dernier homme armé.
De peur de tirer sur un de ses acolytes, le troisième, l'homme le plus imposant, n'avait pas réagit. Il pointait fébrilement le canon de son arme vers Mathias, mais son supérieur était sur la trajectoire. Il ne pouvait pas faire feu. Et Mathias le savait.
Le dernier mafieux menaça tout de même Mathias d'une voix mal assurée :
- Lâches le... ou je te fume !
- Eh oh du calme Paulo !, s'écria l'otage de Mathias.
- Dis à ton pote de lâcher son arme, ou je te brise le bras lentement. Très lentement.
- Ah ouais ? J'suis pas une fiotte moi. Tu peux y aller connard, et te retiens pas surtout.
Mathias ne se fit pas prier, et déboîta violemment l'épaule du criminel, qui hurla.
- Alors ?
- Putain ! Ok Ok ! Paulo baisses ton flingue !
- Hein ?
- Obéis ! Tout de suite !
Paulo baissa lentement son fusil, sans pour autant le poser au sol. Mathias sentait que la situation lui échappait. Ça pouvait dégénérer d'un instant à l'autre.
Contre toute attente, Paulo releva soudainement son fusil et hurla :
- Vas te faire foutre !!!
Le coup de feu claqua dans les airs.
Trop tard.
La forêt était assez dense. Il avait de quoi se dissimuler. A une vingtaine de mètres, il aperçut ses contacts qui étaient déjà sur les lieux. Ils étaient trois. Une grosse berline noire était garée à quelques mètres. Ils étaient tous en costume. Il n'en fallait pas plus à Mathias pour conclure qu'il s'agissait bel et bien de la Mafia.
Un des gars était armé. Mathias crut distinguer du gros calibre. Peut-être un fusil à pompe.
Les criminels formaient un cercle et discutaient tous les trois, sans crainte. Ils étaient plus nombreux, armés, et faisaient partis de l'organisation criminelle la plus dangereuse du pays. Il fallait être complètement fou pour oser s'en prendre à eux.
Fou, Mathias l'était.
L'ex-gendarme ferma les yeux et respira un grand coup, puis il sortit de sa planque, et se dirigea d'un pas assuré vers le point de rencontre.
Les trois hommes de main cessèrent aussitôt leurs tractations. Ils regardèrent avec méfiance Mathias s'approcher d'eux.
Ce dernier s'arrêta à quelques mètres, et toisa le trio du regard. Il dégageait une aura impressionnante. Ses ennemis pouvaient sentir sa sérénité. Le plus imposant des trois cracha par terre, et pointa le canon de son fusil à pompe vers Mathias.
L'oncle de Valentin ne cilla pas. il savait qu'ils cherchaient à l'impressionner. Ils n'avaient pas organisé toute cette mascarade pour le tuer. Du moins pas tout de suite.
Voyant que les Corses le scrutaient toujours, Mathias décida de prendre les choses en mains :
- Où est mon neveu ?
- Chaque chose en son temps, lui répondit le plus petit de la bande, qui faisait néanmoins un bon mètre quatre vingt.
- T'es venu seul ?, grogna le troisième.
- Non, je vous ai ramené tout le GIGN les mecs, planquez vous ! ... Evidemment que je suis seul.
- C'est donc toi que le patron veut voir...
Mathias tiqua. Malgré leurs airs de grands professionnels, il leur restait de sacrés progrès à faire. Il savait maintenant qu'ils ne pouvaient pas le tuer. Le parrain le voulait vivant.
- T'es armé ?
- Non, tu peux vérifier.
Le plus petit des Corses fit un signe de tête à son collègue, lui signifiant de procéder à une fouille en règle. Apparemment, c'était lui qui donnait les ordres.
- Jimmy, tu t'en occupe. Toi, tournes toi et écartes les bras.
Mathias s'exécuta sans discuter.
Un des hommes lui fit face et commença à palper ses vêtements, pendant que le chef était dans son dos, une main ferme posée sur son épaule. Le troisième les pointait machinalement avec son fusil tout en finissant de tirer sur sa cigarette.
Mathias faisait son possible pour garder son calme, mais son rythme cardiaque était particulièrement rapide. Jimmy le fouillait, et descendit peu à peu. Mathias se contrôlait intérieurement : " Attends encore un peu... Sois patient... "
Jimmy s'accroupit devant lui, fouillant son pantalon. Mathias compta silencieusement : " 3...2...1... Maintenant ! "
Il envoya soudainement son genou en avant et cogna le menton du Corse de toutes ses forces. Un sinistre craquement s'échappa de la mâchoire de l'homme, qui fut projeté en arrière. Il tomba sur les fesses, groggy. Mathias ne lui laissa aucun répit et lui décocha un violent coup de pied à la tempe. Le jeune homme s'écroula sur le sol.
Dors bien Jimmy...
Tout s'était passé en un éclair.
- Espèce d'enfoiré !
Le chef de la bande essaya d'étrangler Mathias en comprimant ses avants bras sur son cou, mais ce dernier se retourna vite. Trop vite.
Le gendarme stoppa un des bras, et le fit passer dans le dos de son adversaire, qui hurla de douleur. Son corps pivota naturellement.
Le jeune oncle accentua sa clé de bras, et se colla contre le dos du chef Corse. Son corps faisait maintenant barrage entre lui et le dernier homme armé.
De peur de tirer sur un de ses acolytes, le troisième, l'homme le plus imposant, n'avait pas réagit. Il pointait fébrilement le canon de son arme vers Mathias, mais son supérieur était sur la trajectoire. Il ne pouvait pas faire feu. Et Mathias le savait.
Le dernier mafieux menaça tout de même Mathias d'une voix mal assurée :
- Lâches le... ou je te fume !
- Eh oh du calme Paulo !, s'écria l'otage de Mathias.
- Dis à ton pote de lâcher son arme, ou je te brise le bras lentement. Très lentement.
- Ah ouais ? J'suis pas une fiotte moi. Tu peux y aller connard, et te retiens pas surtout.
Mathias ne se fit pas prier, et déboîta violemment l'épaule du criminel, qui hurla.
- Alors ?
- Putain ! Ok Ok ! Paulo baisses ton flingue !
- Hein ?
- Obéis ! Tout de suite !
Paulo baissa lentement son fusil, sans pour autant le poser au sol. Mathias sentait que la situation lui échappait. Ça pouvait dégénérer d'un instant à l'autre.
Contre toute attente, Paulo releva soudainement son fusil et hurla :
- Vas te faire foutre !!!
Le coup de feu claqua dans les airs.
Trop tard.
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