Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 75
Publié le 05/09/13 à 20:56:42 par Magikz
Mathias était au volant de sa voiture. Il roulait à vive allure, et essayait tant bien que mal de se frayer un chemin à travers le trafic parisien. Il faisait un temps de chien. La chaussée était glissante mais Mathias n'en avait rien à faire. Il devait se rendre chez son frère au plus vite...
Finalement, il mit moins d'un quart d'heure pour sortir de Paris. Un record.
La petite Audi pénétra sur l'autoroute. Mathias devait frôler les 160 km/h. Un flot d'adrénaline déferlait en lui. Une sensation qu'il n'avait pas connu depuis si longtemps... Ses doigts se crispèrent sur le volant.
Son cerveau carburait aussi vite que le petit bolide allemand. La seule personne avec qui il s'entendait vraiment avait disparu.
Valentin... Ils ne s'étaient plus parlé depuis un bail, mais Mathias était resté très proche de son neveu. Au contraire du reste de la famille.
Adolescent, Mathias avait été un garçon turbulent. Très turbulent.
Agressif, impulsif, violent... Mathias était constamment à la recherche d'adrénaline, de nouvelles sensations. Dans sa tête, les règles étaient conçues pour être enfreintes.
Mais cette partie de sa vie, Mathias l'avait définitivement banni de son esprit. Il voulait avancer et ne pas tergiverser sur le passé. Il ne s'était jamais pardonné cette tumultueuse période. Il avait commis des actes tellement ignobles...
La mort de son père a été l'élément déclencheur de sa remise dans le droit chemin. Mathias s'est engagé dans la Gendarmerie, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Ça avait toujours été le rêve de son père... L'adolescent en manque de sensations avait laissé place à un brillant sous-officier de Gendarmerie.
Efficace sur le terrain et très doué dans l'analyse de situations de crises, il avait réussi à intégrer une unité des forces spéciales.
Mathias s'était rapidement révélé être un élément hors norme... et une arme redoutable. Une arme aussi dangereuse qu'instable, et dont il avait été si regrettable de perdre le contrôle...
Mathias secoua la tête de dépit. Si seulement il n'avait pas merdé à ce moment-là... Mais il était inutile de remuer le passé. Il devait se concentrer sur Valentin et le retrouver... C'était la seule personne avec qui il avait gardé des relations saines. Il ne voulait pas le perdre.
Quelques minutes plus tard, Mathias débarqua chez son frère. Des années qu'ils ne s'étaient pas vus. Mathias ne leur avait rien dit à propos de sa retraite anticipée. De toute façon, il savait qu'ils n'en avaient rien à faire.
Il n'y eut pas d'étreinte entre les deux hommes. Juste une poignée de main. Un geste solennel qui marquait le profond respect que se portaient Mathias et son frère, au détriment d'une quelconque affection.
Rien n'avait jamais fonctionné entre eux, et ce, depuis l'adolescence.
On avait reproché à Mathias de mettre de côté sa famille et de faire passer sa carrière au premier plan. Chose qu'il assumait totalement et qu'il n'avait jamais nié. Depuis, tout le monde s'était détourné de lui. Sauf Valentin.
- Alors... racontes.
Après un petit temps d'hésitation, le père de Valentin pris la parole :
- Ça fait une semaine qu'on a plus de nouvelles de lui. Il passait ses vacances au pays basque avec sa nouvelle copine.
- Comment elle s'appelait ?
- Je sais plus... Valentin ne s'étendait pas sur le sujet. Tu le connais...
- Comment je peux t'aider ?
Olivier baissa la tête, ferma les yeux, et se confia à son frère :
- Plus que jamais, on a besoin de toi. De tes compétences... Il faut que tu nous aides Mathias. Valérie est dans un sale état. Elle pleure constamment. Si on ne retrouve pas Valentin, j'ai peur qu'elle se foute en l'air.
Mathias perçu un début de sanglot dans la voix de son frère. Olivier se racla la gorge, et plongea ses yeux dans ceux de Mathias.
- S'il te plaît.
- Vous avez prévenu la police ?
- Non, juste toi. Pour l'instant.
- Dans ce cas, ne les avertissez pas. Je veux pas avoir les flics dans les pattes.
Olivier regarda son jeune frère avec espoir :
- Tu acceptes alors ?
- Évidemment que j'accepte. Je vous le ramènerai. On touche pas à la famille. Même si je n'en fais plus vraiment parti.
Mathias vit le soulagement se dessiner sur le visage de son frère.
- Merci Mathias...
Finalement, il mit moins d'un quart d'heure pour sortir de Paris. Un record.
La petite Audi pénétra sur l'autoroute. Mathias devait frôler les 160 km/h. Un flot d'adrénaline déferlait en lui. Une sensation qu'il n'avait pas connu depuis si longtemps... Ses doigts se crispèrent sur le volant.
Son cerveau carburait aussi vite que le petit bolide allemand. La seule personne avec qui il s'entendait vraiment avait disparu.
Valentin... Ils ne s'étaient plus parlé depuis un bail, mais Mathias était resté très proche de son neveu. Au contraire du reste de la famille.
Adolescent, Mathias avait été un garçon turbulent. Très turbulent.
Agressif, impulsif, violent... Mathias était constamment à la recherche d'adrénaline, de nouvelles sensations. Dans sa tête, les règles étaient conçues pour être enfreintes.
Mais cette partie de sa vie, Mathias l'avait définitivement banni de son esprit. Il voulait avancer et ne pas tergiverser sur le passé. Il ne s'était jamais pardonné cette tumultueuse période. Il avait commis des actes tellement ignobles...
La mort de son père a été l'élément déclencheur de sa remise dans le droit chemin. Mathias s'est engagé dans la Gendarmerie, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Ça avait toujours été le rêve de son père... L'adolescent en manque de sensations avait laissé place à un brillant sous-officier de Gendarmerie.
Efficace sur le terrain et très doué dans l'analyse de situations de crises, il avait réussi à intégrer une unité des forces spéciales.
Mathias s'était rapidement révélé être un élément hors norme... et une arme redoutable. Une arme aussi dangereuse qu'instable, et dont il avait été si regrettable de perdre le contrôle...
Mathias secoua la tête de dépit. Si seulement il n'avait pas merdé à ce moment-là... Mais il était inutile de remuer le passé. Il devait se concentrer sur Valentin et le retrouver... C'était la seule personne avec qui il avait gardé des relations saines. Il ne voulait pas le perdre.
Quelques minutes plus tard, Mathias débarqua chez son frère. Des années qu'ils ne s'étaient pas vus. Mathias ne leur avait rien dit à propos de sa retraite anticipée. De toute façon, il savait qu'ils n'en avaient rien à faire.
Il n'y eut pas d'étreinte entre les deux hommes. Juste une poignée de main. Un geste solennel qui marquait le profond respect que se portaient Mathias et son frère, au détriment d'une quelconque affection.
Rien n'avait jamais fonctionné entre eux, et ce, depuis l'adolescence.
On avait reproché à Mathias de mettre de côté sa famille et de faire passer sa carrière au premier plan. Chose qu'il assumait totalement et qu'il n'avait jamais nié. Depuis, tout le monde s'était détourné de lui. Sauf Valentin.
- Alors... racontes.
Après un petit temps d'hésitation, le père de Valentin pris la parole :
- Ça fait une semaine qu'on a plus de nouvelles de lui. Il passait ses vacances au pays basque avec sa nouvelle copine.
- Comment elle s'appelait ?
- Je sais plus... Valentin ne s'étendait pas sur le sujet. Tu le connais...
- Comment je peux t'aider ?
Olivier baissa la tête, ferma les yeux, et se confia à son frère :
- Plus que jamais, on a besoin de toi. De tes compétences... Il faut que tu nous aides Mathias. Valérie est dans un sale état. Elle pleure constamment. Si on ne retrouve pas Valentin, j'ai peur qu'elle se foute en l'air.
Mathias perçu un début de sanglot dans la voix de son frère. Olivier se racla la gorge, et plongea ses yeux dans ceux de Mathias.
- S'il te plaît.
- Vous avez prévenu la police ?
- Non, juste toi. Pour l'instant.
- Dans ce cas, ne les avertissez pas. Je veux pas avoir les flics dans les pattes.
Olivier regarda son jeune frère avec espoir :
- Tu acceptes alors ?
- Évidemment que j'accepte. Je vous le ramènerai. On touche pas à la famille. Même si je n'en fais plus vraiment parti.
Mathias vit le soulagement se dessiner sur le visage de son frère.
- Merci Mathias...
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