Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 71


Publié le 02/09/2013 à 17:12:47 par Magikz

Je profitais de la plage tranquillement en ce début de journée, quand je sentis une présence à mes côtés. Je me tournai, persuadé qu'il s'agissait de Sandra. J'allais me pencher pour l'embrasser quand je lâchais un cri de stupeur. Chloé était assise à côté de moi.

Elle pleurait. Elle me regarda de ses yeux bleus remplis de larmes. Des larmes de sang. Elle me demanda dans un sanglot :

- Pourquoi tu as fait ça Valentin ? Hein ? Pourquoi ?

Je ne savais pas quoi répondre. Un profond sentiment de malaise m'envahit. Je me sentais super mal.

- Tu voulais me tuer... C'était toi ou moi...

Chloé secoua la tête, se leva et s'éloigna en courant. Ses pleurs résonnaient dans mon crâne, et me donnaient mal à la tête. Je transpirais de plus en plus.

J'eus soudain très chaud. La température augmenta subitement. Ma peau commença à me brûler. Le sable prit soudainement feu, et mon corps se désintégra sous la chaleur brûlante auquel il était exposé.


Je me réveillai en sursaut, trempé de sueur. Je regardai le radio-réveil : 4h22. Sandra dormait à mes côtés. Nous n'étions couché que depuis une heure. Maudit cauchemar...

J'essayai tant bien que mal de retrouver le sommeil, mais je n'y parvins pas. Après ce que je venais de vivre, ça m'était impossible. En plus de ça, j'avais la gorge sèche... Je me levai pour aller chercher un verre d'eau.

Je finissais d'étancher ma soif, quand un bruit attira mon attention. Le téléphone de Sandra vibrait sur la table de la cuisine. Un coup de fil à cette heure ? Bizarre.

Incapable de résister aux appels insistants de la curiosité, je me dirigeai vers le portable. Elle l'avait sans doute oublier ici. Je pris le smartphone. L'écran lumineux indiquait quatre lettres : PAPA.

Sandra m'avait déjà vaguement parlé de son père. Un commissaire de police qui exerçait au Canada. C'était peut-être important. Je décidai de répondre. Je pouvais faire passer le message à Sandra demain matin. Je portai donc le combiné à mon oreille :

- Allô ?

- Putain Sandra, ça fait des heures que je cherche à te joindre ! Qu'est-ce que tu foutais ?

Mon cœur s'arrêta de battre. Le téléphone me tomba des mains et se fracassa sur le sol. J'étais sous le choc. Je ne pouvais pas réagir. Mon cerveau s'était déconnecté. Je voulais crier, hurler, mais je ne fis rien. Mon corps ne répondait plus. J'avais l'impression d'être aspiré dans un grand trou noir d'où je ne pourrais plus jamais m'échapper.

Je sentis des bouffées de chaleur m'envahir subitement. J'avais du mal à respirer. Mes jambes se firent chancelantes. Je tremblais. Je ne contrôlais plus mon corps. Je m'appuyai sur la table pour me maintenir debout et ne pas tomber par terre. J'aurais pu reconnaître cette voix entre mille. La voix que j'avais entendu à l'autre bout du fil.

Celle du père de Sandra.

Celle de Charlie.


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