Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 72
Publié le 02/09/13 à 21:35:52 par Magikz
C'est alors que je compris. Une larme coula le long de ma joue. Je ne pouvais même pas décrire ce que je ressentais tellement c'était fort. Je pris ma tête entre mes mains, en suppliant le ciel pour que tout ceci ne soit qu'un cauchemar. Mon désespoir était si grand que j'avais du mal à rester debout. Je me sentais anéanti, vidé de toute substance.
Je sentis une présence derrière moi. J'allais me retourner quand on me plaqua violemment au sol. Ma figure s'écrasa sur le carrelage. Je sentais qu'on me faisait une clef de bras pour me maintenir tranquille.
Sandra posa son genou entre mes omoplates, ce qui m'arracha un cri de douleur. Elle me maintenait fermement au sol.
Peut-être s'attendait-elle à ce que je me débatte. Mais je n'opposais aucune résistance. Je pleurais. Je voulais mourir. Abandonner cette chienne de vie pour toujours.
Sandra accentua sa clef de bras. Malgré mes sanglots, je parvins à lui murmurer :
- Tues moi...
Elle éclata de rire, se pencha vers moi et me souffla à l'oreille :
- Pas tout de suite...
Je voulus hurler de toute mes forces. Crier à en perdre la voix. Mais elle plaqua une de ses mains contre ma bouche. Elle reprit la parole :
- Oui Valentin... Je suis la fille de Charlie.
Je sentais mon corps trembler de dégoût et de rage. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien. Malgré la paume de sa main qui m'empêchait de crier, je parvins à articuler :
- Mhm ?!... Pooouuur...rrquoiii ?!?
Sandra me répondit aussitôt d'une voix glaciale :
- Ce serait beaucoup trop long à t'expliquer. Disons que tu n'es que l'instrument de quelque chose qui te dépasse.
Je serrais les poings à m'en faire mal. Des larmes ruisselaient toujours sur mes joues. Sandra enfonça soudainement son genou plus profondément dans mon dos. Je lâchai une longue complainte. Elle rompit le silence une nouvelle fois :
- Je vais enlever ma main. Si tu cries, attends toi à passer un moment long et douloureux.
Elle retira sa main de ma bouche. Je ne comprenais toujours pas. Mon cerveau n'arrivait pas à recoller les morceaux. Je ne parvenais pas à réfléchir. J'avais l'impression d'être dans un mauvais rêve. Tout ça semblait surréaliste...
Malgré mon état, je réussis à lui demander :
- Mais... Chloé ?
- Notre organisation s'est arrangée pour prendre en otage sa mère et sa sœur. On a demandé à Chloé de te livrer en Corse sans quoi elle ne reverrait plus jamais sa famille. Si elle t'en avait parlé, je l'aurais su. On la menait par le bout du nez. Un vrai jeu d'enfant...
Je me souvins des paroles de Chloé : « une histoire de famille »...
Je hurlai de toute mes forces. Un long cri de rage et de frustration comme je n'en avais jamais fait. J'avais tué Chloé... Une innocente. J'étais un putain de meurtrier. Je voulais mourir. Échanger ma place contre celle de Chloé.
Sandra me retourna sur le dos, et me donna un coup de poing dans les côtes. J'écarquillai les yeux de surprise. De par la violence du coup, j'eus le souffle coupé un court instant.
Mais Sandra n'en avait pas terminé. Elle m'attrapa fermement par les cheveux, et me donna deux violentes gifles, qui manquèrent de m'assommer. Elle agissait avec une dextérité incroyable. J'étais incapable de me défendre.
J'étais lamentable. Elle allait me gifler une troisième fois, quand je lui chuchotai :
- Pendant ces trois ans... Ose dire qu'il n'y a jamais rien eu entre nous...
Sandra eut un sourire cruel qui me retourna l'estomac. Elle se pencha jusqu'à coller son front contre le mien. En me regardant fixement dans les yeux, elle murmura :
- Il n'y a jamais rien eu. Je suis destinée à prendre la place de mon père dès que j'aurais fait mes preuves. Une place qui me revient de droit. Mon père voulait voir de quoi j'étais capable... Disons que tu étais mon petit test..
- Hein !? Toi ?! Faire partie de la mafia ?
- Oui.
- Mais... Quand tu as tué Marius, tu m'as sauvé la vie...
- Décidément, tu ne piges rien. Tout ça faisait parti du plan imbécile. Marius n'était qu'un simple homme de main de mon père. Il en a des dizaines. C'est même lui qui m'a autorisé à le tuer. Après t'avoir sauvé la vie, je savais que tu me ferais définitivement confiance...
- Quoi ?! Mais pourquoi se donner tant de mal ?!
- Comme je t'ai dis, tu n'es que l'instrument de quelque chose qui te dépasse. C'est une vieille histoire entre nos deux familles... Mais tu n'as pas l'air d'être au courant. A mes yeux, tu n'es rien d'autre que le moyen qui me permettra de prendre la place de mon père, et de nous venger de ta famille de chiens !
- Vas te faire foutre !
Sandra éclata de rire. Un rire malsain.
- Mais ne t'inquiète pas, on en a pas fini avec toi... Papa va être fier de moi ! Ah... j'allais oublier. La mère et la sœur de Chloé ne savent pas que cette dernière est morte. Je te laisse leur annoncer la nouvelle quand tu te retrouveras en face d'elles...
Ivre de rage, je voulus instinctivement lui porter un coup mais elle arrêta mon bras. Mes yeux se baissèrent. Je vis son genou partir et violemment heurter mon menton. Je perçus un sinistre craquement venant de ma mâchoire, avant de m'évanouir, complètement groggy.
J'entendis Sandra murmurer quelque chose... La pièce toute entière tournoyait autour de moi. Ma tête me faisait un mal de chien. Les images et les sons se firent de plus en plus flous, jusqu'à devenir inexistants. Je sentis les ténèbres prendre possession de mon corps et de mon âme.
Et puis plus rien.
Je sentis une présence derrière moi. J'allais me retourner quand on me plaqua violemment au sol. Ma figure s'écrasa sur le carrelage. Je sentais qu'on me faisait une clef de bras pour me maintenir tranquille.
Sandra posa son genou entre mes omoplates, ce qui m'arracha un cri de douleur. Elle me maintenait fermement au sol.
Peut-être s'attendait-elle à ce que je me débatte. Mais je n'opposais aucune résistance. Je pleurais. Je voulais mourir. Abandonner cette chienne de vie pour toujours.
Sandra accentua sa clef de bras. Malgré mes sanglots, je parvins à lui murmurer :
- Tues moi...
Elle éclata de rire, se pencha vers moi et me souffla à l'oreille :
- Pas tout de suite...
Je voulus hurler de toute mes forces. Crier à en perdre la voix. Mais elle plaqua une de ses mains contre ma bouche. Elle reprit la parole :
- Oui Valentin... Je suis la fille de Charlie.
Je sentais mon corps trembler de dégoût et de rage. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien. Malgré la paume de sa main qui m'empêchait de crier, je parvins à articuler :
- Mhm ?!... Pooouuur...rrquoiii ?!?
Sandra me répondit aussitôt d'une voix glaciale :
- Ce serait beaucoup trop long à t'expliquer. Disons que tu n'es que l'instrument de quelque chose qui te dépasse.
Je serrais les poings à m'en faire mal. Des larmes ruisselaient toujours sur mes joues. Sandra enfonça soudainement son genou plus profondément dans mon dos. Je lâchai une longue complainte. Elle rompit le silence une nouvelle fois :
- Je vais enlever ma main. Si tu cries, attends toi à passer un moment long et douloureux.
Elle retira sa main de ma bouche. Je ne comprenais toujours pas. Mon cerveau n'arrivait pas à recoller les morceaux. Je ne parvenais pas à réfléchir. J'avais l'impression d'être dans un mauvais rêve. Tout ça semblait surréaliste...
Malgré mon état, je réussis à lui demander :
- Mais... Chloé ?
- Notre organisation s'est arrangée pour prendre en otage sa mère et sa sœur. On a demandé à Chloé de te livrer en Corse sans quoi elle ne reverrait plus jamais sa famille. Si elle t'en avait parlé, je l'aurais su. On la menait par le bout du nez. Un vrai jeu d'enfant...
Je me souvins des paroles de Chloé : « une histoire de famille »...
Je hurlai de toute mes forces. Un long cri de rage et de frustration comme je n'en avais jamais fait. J'avais tué Chloé... Une innocente. J'étais un putain de meurtrier. Je voulais mourir. Échanger ma place contre celle de Chloé.
Sandra me retourna sur le dos, et me donna un coup de poing dans les côtes. J'écarquillai les yeux de surprise. De par la violence du coup, j'eus le souffle coupé un court instant.
Mais Sandra n'en avait pas terminé. Elle m'attrapa fermement par les cheveux, et me donna deux violentes gifles, qui manquèrent de m'assommer. Elle agissait avec une dextérité incroyable. J'étais incapable de me défendre.
J'étais lamentable. Elle allait me gifler une troisième fois, quand je lui chuchotai :
- Pendant ces trois ans... Ose dire qu'il n'y a jamais rien eu entre nous...
Sandra eut un sourire cruel qui me retourna l'estomac. Elle se pencha jusqu'à coller son front contre le mien. En me regardant fixement dans les yeux, elle murmura :
- Il n'y a jamais rien eu. Je suis destinée à prendre la place de mon père dès que j'aurais fait mes preuves. Une place qui me revient de droit. Mon père voulait voir de quoi j'étais capable... Disons que tu étais mon petit test..
- Hein !? Toi ?! Faire partie de la mafia ?
- Oui.
- Mais... Quand tu as tué Marius, tu m'as sauvé la vie...
- Décidément, tu ne piges rien. Tout ça faisait parti du plan imbécile. Marius n'était qu'un simple homme de main de mon père. Il en a des dizaines. C'est même lui qui m'a autorisé à le tuer. Après t'avoir sauvé la vie, je savais que tu me ferais définitivement confiance...
- Quoi ?! Mais pourquoi se donner tant de mal ?!
- Comme je t'ai dis, tu n'es que l'instrument de quelque chose qui te dépasse. C'est une vieille histoire entre nos deux familles... Mais tu n'as pas l'air d'être au courant. A mes yeux, tu n'es rien d'autre que le moyen qui me permettra de prendre la place de mon père, et de nous venger de ta famille de chiens !
- Vas te faire foutre !
Sandra éclata de rire. Un rire malsain.
- Mais ne t'inquiète pas, on en a pas fini avec toi... Papa va être fier de moi ! Ah... j'allais oublier. La mère et la sœur de Chloé ne savent pas que cette dernière est morte. Je te laisse leur annoncer la nouvelle quand tu te retrouveras en face d'elles...
Ivre de rage, je voulus instinctivement lui porter un coup mais elle arrêta mon bras. Mes yeux se baissèrent. Je vis son genou partir et violemment heurter mon menton. Je perçus un sinistre craquement venant de ma mâchoire, avant de m'évanouir, complètement groggy.
J'entendis Sandra murmurer quelque chose... La pièce toute entière tournoyait autour de moi. Ma tête me faisait un mal de chien. Les images et les sons se firent de plus en plus flous, jusqu'à devenir inexistants. Je sentis les ténèbres prendre possession de mon corps et de mon âme.
Et puis plus rien.
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