Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 67
Publié le 31/08/13 à 15:34:37 par Magikz
Je la poussai sur le côté. Je ne pouvais pas me charger d'elle tout de suite. Mon doigt me faisait atrocement souffrir, et beaucoup de sang s'échappait de la plaie.
Elle ne l'avait pas coupé en entier. Il me restait à peu près la moitié de mon petit doigt. Heureusement, elle s'en était pris à la main gauche, et j'étais droitier. Mais cette blessure, j'allais la garder toute ma vie...
Je serrai les dents. Je n'avais aucun matériel de secours, et nous étions sur une voie d'autoroute déserte. J'avais bien son portable mais je ne pouvais pas appeler les urgences, avec la Mafia qui devait traîner dans le coin. Je fouillais désespérément le coffre de la voiture.
Mes yeux se posèrent sur une petite trousse de secours. Je remerciai le ciel de me l'avoir apporté. Je me débrouillai pour désinfecter la plaie du mieux que je pus, puis je me fis un pansement. Je ne sentais plus mon doigt. Enfin, la moitié qui me restait.
J'allais refermer le coffre, quand j'aperçus une petite mallette noire rangée dans un coin. Je la pris et la posai par terre. Qu'y avait-il à l'intérieur ? Des billets ?
Elle s'ouvrit sans problème. Je pris délicatement le pistolet qui été rangé là. Il était chargé, et équipé d'un silencieux, prêt à l'emploi. Si je n'avais pas réussi mon coup, Chloé m'aurait probablement liquidé et je ne serais plus de ce monde.
Elle était toujours évanouie. Je la ligotai du mieux que je pus, et la mis dans le coffre de la voiture. Je vérifiai de n'avoir rien oublié sur l'aire, puis je pris le volant.
Je retournais au motel. Je savais ce que j'allais y faire.
Mais je doutais de moi. Je ne savais pas si j'allais avoir la force de le faire.
Pendant ces vingt minutes de route, je dus faire face à ma conscience. Des centaines de questions me torturèrent l'esprit. Allais-je pouvoir vivre avec ? Réussir à dormir la nuit ? Tant d'interrogations qui demeuraient sans réponses.
J'étais dans l'impasse. Je devais le faire. Chloé faisait partie de la mafia. Si je là laissais partir, jamais elle ne me lâcherait. Elle me retrouverait un jour ou l'autre.
Dans une semaine ? Un mois ? Peut-être même un an ?
Elle se vengerait et me tuerait.
Peut-être qu'elle s'en prendrait même à mes proches. Ma famille. Sandra.
Il était hors de question que je la laisse faire. Je devais la mettre hors circuit... pour toujours.
Nous arrivâmes au motel. Chloé était toujours endormie. Je la transportai jusque dans une chambre du bâtiment. Celle où elle m'avait laissé pourrir la nuit dernière. Je la déposai sur le matelas, qui n'avait pas bougé de place.
Je sortis l'arme et déverrouillai le cran de sûreté.
Je regardais l'arme, puis Chloé.
Chloé, puis l'arme.
Je m'apprêtais à abattre celle avec qui j'avais vécu les six derniers mois... Je secouai la tête. Non... Elle avait joué la comédie. Celle avec qui j'avais été à la fac n'avait jamais existé. Elle s'apprêtait à me livrer à Charlie. Ses mots resurgirent dans mon esprit : une histoire de famille...
Peut-être qu'elle était liée par le sang à Charlie. Son père ? Probablement. Mais je n'avais pas envie d'en savoir plus.
Je n'avais pas le choix. Ma vie et celle de mes proches en dépendaient.
Charlie ne saurait jamais ce qui allait se passer. Je ferai disparaître le corps. Il ne restera aucune trace...
Je mis Chloé en joue. Mon doigt se plaça sur la détente de l'arme.
Mon cœur battait fort dans ma poitrine. Ma respiration était saccadée. Je transpirais. Je pris une longue inspiration pour me calmer. Puis je visai la tête de Chloé pour de bon. Elle ne souffrirait pas.
Au moment où j'allais appuyer sur la détente, Chloé ouvrit subitement les yeux. Elle se redressa rapidement. Je pus lire une réelle expression de terreur sur son visage quand elle me vit, face à elle, prêt à l'abattre. Je n'avais vraiment pas besoin de ça. Les choses étaient déjà assez difficiles pour moi. Chloé hurla :
- Non ! Noon ! Valentin Nooon ! Pas ça ! Valentin ! Attends il faut que....
Une faible détonation la fit taire. De la fumée s'échappa du canon du silencieux.
Je venais de lui mettre une balle dans la tête.
Le corps de Chloé se figea quelques secondes, avant de basculer sur le côté. Son corps sans vie tomba du matelas et s'écroula sur le sol.
Elle ne l'avait pas coupé en entier. Il me restait à peu près la moitié de mon petit doigt. Heureusement, elle s'en était pris à la main gauche, et j'étais droitier. Mais cette blessure, j'allais la garder toute ma vie...
Je serrai les dents. Je n'avais aucun matériel de secours, et nous étions sur une voie d'autoroute déserte. J'avais bien son portable mais je ne pouvais pas appeler les urgences, avec la Mafia qui devait traîner dans le coin. Je fouillais désespérément le coffre de la voiture.
Mes yeux se posèrent sur une petite trousse de secours. Je remerciai le ciel de me l'avoir apporté. Je me débrouillai pour désinfecter la plaie du mieux que je pus, puis je me fis un pansement. Je ne sentais plus mon doigt. Enfin, la moitié qui me restait.
J'allais refermer le coffre, quand j'aperçus une petite mallette noire rangée dans un coin. Je la pris et la posai par terre. Qu'y avait-il à l'intérieur ? Des billets ?
Elle s'ouvrit sans problème. Je pris délicatement le pistolet qui été rangé là. Il était chargé, et équipé d'un silencieux, prêt à l'emploi. Si je n'avais pas réussi mon coup, Chloé m'aurait probablement liquidé et je ne serais plus de ce monde.
Elle était toujours évanouie. Je la ligotai du mieux que je pus, et la mis dans le coffre de la voiture. Je vérifiai de n'avoir rien oublié sur l'aire, puis je pris le volant.
Je retournais au motel. Je savais ce que j'allais y faire.
Mais je doutais de moi. Je ne savais pas si j'allais avoir la force de le faire.
Pendant ces vingt minutes de route, je dus faire face à ma conscience. Des centaines de questions me torturèrent l'esprit. Allais-je pouvoir vivre avec ? Réussir à dormir la nuit ? Tant d'interrogations qui demeuraient sans réponses.
J'étais dans l'impasse. Je devais le faire. Chloé faisait partie de la mafia. Si je là laissais partir, jamais elle ne me lâcherait. Elle me retrouverait un jour ou l'autre.
Dans une semaine ? Un mois ? Peut-être même un an ?
Elle se vengerait et me tuerait.
Peut-être qu'elle s'en prendrait même à mes proches. Ma famille. Sandra.
Il était hors de question que je la laisse faire. Je devais la mettre hors circuit... pour toujours.
Nous arrivâmes au motel. Chloé était toujours endormie. Je la transportai jusque dans une chambre du bâtiment. Celle où elle m'avait laissé pourrir la nuit dernière. Je la déposai sur le matelas, qui n'avait pas bougé de place.
Je sortis l'arme et déverrouillai le cran de sûreté.
Je regardais l'arme, puis Chloé.
Chloé, puis l'arme.
Je m'apprêtais à abattre celle avec qui j'avais vécu les six derniers mois... Je secouai la tête. Non... Elle avait joué la comédie. Celle avec qui j'avais été à la fac n'avait jamais existé. Elle s'apprêtait à me livrer à Charlie. Ses mots resurgirent dans mon esprit : une histoire de famille...
Peut-être qu'elle était liée par le sang à Charlie. Son père ? Probablement. Mais je n'avais pas envie d'en savoir plus.
Je n'avais pas le choix. Ma vie et celle de mes proches en dépendaient.
Charlie ne saurait jamais ce qui allait se passer. Je ferai disparaître le corps. Il ne restera aucune trace...
Je mis Chloé en joue. Mon doigt se plaça sur la détente de l'arme.
Mon cœur battait fort dans ma poitrine. Ma respiration était saccadée. Je transpirais. Je pris une longue inspiration pour me calmer. Puis je visai la tête de Chloé pour de bon. Elle ne souffrirait pas.
Au moment où j'allais appuyer sur la détente, Chloé ouvrit subitement les yeux. Elle se redressa rapidement. Je pus lire une réelle expression de terreur sur son visage quand elle me vit, face à elle, prêt à l'abattre. Je n'avais vraiment pas besoin de ça. Les choses étaient déjà assez difficiles pour moi. Chloé hurla :
- Non ! Noon ! Valentin Nooon ! Pas ça ! Valentin ! Attends il faut que....
Une faible détonation la fit taire. De la fumée s'échappa du canon du silencieux.
Je venais de lui mettre une balle dans la tête.
Le corps de Chloé se figea quelques secondes, avant de basculer sur le côté. Son corps sans vie tomba du matelas et s'écroula sur le sol.
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