Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Des vacances torrides


Par : Magikz
Genre : Sayks, Polar
Statut : Terminée



Chapitre 68


Publié le 31/08/2013 à 22:03:56 par Magikz

Des larmes me montèrent aux yeux. Je lâchai le pistolet et le laissai tomber à mes pieds. La tête me tournait et j'avais envie de vomir.

L'odeur de poudre et de sang qui flottait dans la pièce était insoutenable. Je devais prendre l'air. Je sortis précipitamment de la chambre, et pris de longues inspirations une fois dehors.

Il me fallut quelques minutes pour me reprendre. Mon cœur retrouva enfin son rythme de croisière, ma respiration se fit plus calme...

Je venais de tuer quelqu'un...

Pour me protéger moi, ainsi que mes proches. J'essayais de me rassurer comme je pouvais. N'importe qui de censé aurait fait la même chose...

Je devais maintenant faire disparaître le corps... Ce qui ne s'annonçait pas comme une partie de plaisir.

~ UNE HEURE PLUS TARD ~

Je contemplais la tombe que je venais de reboucher. J'avais fait mon possible pour la dissimuler au mieux. Un tas de feuilles mortes camouflaient la terre que je venais de retourner. Chloé gisait là-dessous. La fille avec qui j'étais sorti ces six derniers mois gisait sous mes pieds...

Après quelques minutes de recueillement et de réflexion, je pris lentement le chemin du retour. J'avais le cœur lourd. Même si je savais qu'au fond de moi, j'avais fait le bon choix. Elle m'aurait tué si Charlie ne s'en était pas chargé. C'était elle ou moi...

Je sortis enfin de l'épaisse forêt et rejoignis la voiture en courant. Il commençait à pleuvoir. Avant de démarrer, je me retournai une dernière fois vers tout ces arbres, qui étaient les seuls témoins de la vérité. Au moins, je pouvais être sûr qu'ils garderaient le secret...

Tout était silencieux autour de moi, comme si le temps s'était arrêté. Comme si la nature se recueillait. Ce silence était émouvant. Quelques gouttes de pluie commencèrent à inonder le pare brise. Comme si le ciel lui-même, pleurait la mort de Chloé...

J'eus un pincement au cœur. La pluie redoubla d'intensité, et me tira définitivement de mes pensées. Je devais me mettre en route... Et faire une croix sur tout ça. Oublier. Oublier pour toujours cette partie de ma vie..

Je pris le portable de Chloé et composai le numéro de Sandra. Je devais absolument lui parler, me confier, entendre le son réconfortant de sa voix. Elle décrocha à la première sonnerie :

- Qui est-ce ?

- Sandra, c'est moi.

- V...Valentin ? C'est bien toi ?

- Oui, c'est bien moi.

- Où es-tu !? Comment tu vas ? Il faut qu'on se voit ! Ah ce que je suis soulagé de t'entendre !

- Il faut que je t'explique tout ma puce. C'est une longue histoire...

- Tu m'as tellement manqué...

- Ça va, je suis là...

- Rendez-vous au café de la croisette ?

- Oui... je serais là dans 10 minutes.

- Ok, à très vite bébé.

- Je t'aime...

Je n'avais pas parlé longtemps avec Sandra, mais cette petite conversation téléphonique m'avait fait un bien fou. Je me sentais un peu plus léger.

J'allais retrouver la fille que j'aime... Je lui raconterai tout. Ce serait l'unique personne avec moi à connaître la stricte vérité. La seule personne à qui je pouvais faire réellement confiance.


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