J'observais attentivement ses courbes avantageuses. Ces bruits qu'elles émettaient lorsque je la touchais... JE la pris par le corps et la posa contre moi.

Alors je grattai les cordes, et contrairement à mes attentes, elle émit un son qui ne me plut pas. Dépité je la reposais, et sortis voir ma copine. Et oui, j'avais une copine... En effet, il s'était passé pas mal de temps depuis la soirée avec Starla et plutôt que d'attendre pour rien, j'ai préféré prendre les choses en main.

Alors que je sonnais chez elle, elle m'ouvrit et m'embrassa en me prenant par la taille et me fit pénétrer dans sa demeure. Apparemment ses parents n'étaient pas là et elle me le fit vite comprendre vu qu'une bouteille de vodka était à moitié vide sur sa table. Vous allez finir par croire que je ne vois que des drogués, mais non. C'était comme ça. La jeunesse était comme ça. Personnellement je n'y touchais pas, et je trouvais que ça craignait. Ca n'avait même pas bon goût. Franchement, entre un verre de Coca-Cola et un shooter de vodka, vous choisissez quoi ?
Elle m'en servit un verre, mais en voyant mon refus, elle le but, m'emmena dans son lit et me fit l'amour.


Voilà. Arrêt sur image. Ca c'est ma vie. Un pauvre loser timide anti-conformiste qui veut devenir plus grand et s'élever au rang de guitar hero. Un rêve parfait pour un adolescent. Un adolescent en quête d'identité. À ce moment-là, j'étais donc en couple avec une idiote alcoolique amoureuse de moi à en risquer d'avoir un gosse (no préservatif powaa...). Moi j'en avais rien à foutre d'elle. J'étais dans mes trips de baby rocker, à m'imaginer déjà devant une foule en délire, avec Starla jouant à mes côtés. Bah quoi, elle était bien bassiste non ? J'avais d'ailleurs continué à entretenir le contact, mais je ne restais jamais plus de 5 minutes avec elle. Makis elle était envoûtante. En cours je la regardais dessiner ou écrire des paroles sur une feuille de brouillon. En intercours, je marchais derrière elle dans les couloirs admirant sa façon tranquille de marcher. En récré, je l'observais de loin, alors qu'elle semblait dans un autre monde en train d'écouter je ne sais quelle musique géniale.

Mais là, j'étais en train d'entendre la fille avec qui je faisais l'amour en train d'hurler dans mon oreille qu'elle aimait ça, qu'elle m'aimait.
Putain ça veut dire quoi aimer ? Qu'on aime se prendre une bite dans la chatte ? Qu'on tient à l'autre ? L'amour, c'est quelque chose d'idiot. Un truc pour justifier l'attachement et le sexe. Je ne voyais pas d'autres alternatives. Tout ça, c'est ce à quoi je pense quand je fais l'amour avec l'autre.

Alors que nous finîmes, elle me serra encore plus contre moi, pour que je reste d'une certaine manière en son corps et me chuchota à l'oreille qu'elle m'aimait, puis m'embrassa. Nous restions une heure encore dans ce lit et je partis à mon premier cours de guitare.