Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Cherub Rock


Par : Khamsou
Genre : Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 4 : Within You Without You


Publié le 06/06/2010 à 20:57:35 par Khamsou

[c]
[/c]

Starla me proposa ensuite de dormir chez elle. Elle n'arrêtait pas de me répéter qu'elle était heureuse que je sois là et moi ça me foutait plus mal à l'aise à chaque fois.
Je ne savais même pas où j'en étais. Où NOUS en étions !
Il n'y avait pas eu d'autres signes depuis ce bisou et j'en venais à penser qu'elle avait fait ça par gentillesse. Mais je reconsidérais la scène. Elle m'attirait, son corps me faisait envie, nous étions tout deux un peu solitaires, elle avait des tas de choses à m'apprendre et même si nous nous connaissions à peine, j'avais l'impression que nous nous comprenions.

Je ne cessais de repousser le moment où je lui dirais ma réponse pour dormir ici même. En même temps j'étais un peu effrayé. Ca ressemblait presque à un piège ! Une jolie jeune fille qui m'invite à passer la nuit chez elle sans personne... Nan je me faisais des idées.

Quand le CD de Pixies qu'elle avait mis, Trompe le Monde se finit, elle mit un CD des Beatles, le fameux Sgt Pepper. Tout de suite le ton changea.
Elle était un peu bourrée et commença à danser en chantant sur "Getting Better". L'atmosphère était plue chaleureuse et gaie. En même temps, après les hurlements de Black Francis... Elle m'emmena par la suite dans sa danse en me saisissant par le bras. Les musiques qui suivirent étaient plus lancinantes. Plus romantiques. Du Beatles quoi. Nous dansions donc main dans la main. Et à chaque pas, elle se rapprochait de moi. À chaque pas, son odeur m'enivrait un peu plus. Une odeur de rose. À la fois tendre et amoureuse, à la fois triste et sale. Dans son regard brillait le soulagement et la passion. Et elle m'embrassa à nouveau. Pour de vrai de vrai. Sur "Within You Without You" des Beatles. Ses lèvres se collèrent aux miennes naturellement. Comme une évidence. Nos langues se mirent à danser comme nous le faisions alors.
Puis elle se retira doucement et se colla à moi puis me serra. Etais-ce l'alcool qui faisait ça ? Je préférais l'ignorer. Il fallait que je profite de l'instant. Que je vive...
Je ne sais pas si vus avez déjà expérimenté cette sensation. Quand le temps ralentit au maximum et s'étire à l'infini comme s'il était embourbé dans une toile d'araignée. Cette sensation rassurante, qui permet de nous dire que tout va bien. Que l'on vit. Nous restâmes ainsi jusqu'à la fin du CD puis quand elle se rendit compte qu'il était fini, elle courut mettre dans un cri de protestation In Utero de Nirvana et se mit alors à danser comme une folle. Je profitais de la situation et m'assis et la regarda en rigolant. J'en profitai aussi pour envoyer un SMS pour dire à ma mère que je dormais chez un copain (ne l'affolons pas). Elle finit par s'écrouler sur moi. Elle me faisait rire. :)

Il était déjà 23 heures, on n'avait pas touché à nos devoirs mais c'était le cadet de nos soucis. Je l'emmenai tant bien que mal dans sa chambre et l'allongea dans son lit. Sa chambre était encore plus désordonné que le reste de l'appartement. La couette tombait à moitié par terre, il y avait une tâche avec une forte odeur sur le matelas, dans une bibliothèque les livres débordaient, mais, comme pour le salon, il y avait une exception. Un étrange guitare à 4 cordes, qui rutilait. Elle était donc musicienne, c'était peu étonnant d'ailleurs.
Je fis demi-tour pour aller dormir sur le canapé mais j'entendis sa voix derrière moi.

"Vinceeeeeent, aide-moi à me déshabiller !"

Je me tétanisai instantanément, ça allait vraiment trop loin ! Je refermais la porte derrière moi quand elle la rouvrit et m'embrassa à nouveau pour m'emmener dans son lit. Elle m'allongea et me mit torse nu tandis que dans l'excitation je lui enlevais son tee-shirt à elle aussi pour la voir en soutien-gorge. Tout en continuant de m'embrasser elle m'enleva mon pantalon, baissa sa jupe et vira nos chaussettes. Puis elle m'étreignit. J'essayais de me contrôler mais j'avais du mal à gâcher mon érection...
Puis elle ramena la couette sur nous tout en s'agrippant à moi puis me prit dans se serra contre moi, me remerciant une dernière fois... Et s'endormit.

J'avais violé l'intimité de la fille parfaite. Je dormais dans ses bras, étant tout les deux presque nus... Mais je ne ressentais plus de la gêne. En fait tout allait bien. Et j'écoulais une de nuits les plus agréables de ma vie, dans l'odeur de Starla.


Commentaires