Tout blanc tout noir
Par : Ploumi
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 15
Publié le 29/01/10 à 07:33:26 par Ploumi
La première sortie en boîte, à classer dans le même rayon que la première cuite, le premier baiser, la première fois... Ce n’est pas banal, mais un nolife comme moi a de quoi être inquiet, et je le suis ! Déjà : On danse comment ? On se comporte comment ? On s’habille comment ? C’est combien l’entrée ? On prend des capotes ? On drague ou pas ? . J’étais dans une situation assez délicate, et quand vous avez des questions et que vous êtes un bon geek, que faites-vous ? Eh oui, le 15-18.
Donc, je dois m’habiller en costard, danser le tango, faire un grand sourire à tout le monde, même les mecs, l’entrée c’est 2€, il faut un minimum de 12 capotes et je dois draguer les filles qui ont déjà un mec. Ok merci les gars :) . Mmmh... Suspect non ? Bon je vais suivre mon instinct. Je dois m’habiller décontracté, je vais prendre 20€, 2 capotes et suivre le pas de ceux qui ont déjà été en boîte avant moi.
J’étais perdu dans ces pensées à côté de Bertrand pendant que Vincent parlait avec plein de monde, sans doute les personnes qu’il compte inviter ce soir, des potes à lui, et pas mal de filles je vois. Voilà qui devient intéressant ! Mais jamais je n’oserai jamais les aborder aussi. Enfin on verra bien, Vincent nous fait signe de venir avec Bertrand et Di... Ah il a rejoint son PC lui déjà. On approche donc du groupe, tout le monde nous salue, mecs comme filles, c’est différent d’une salutation via le micro/casque de la 360 quand même, on ressent quelque chose de plus profond. Le sourire et la bonne humeur des gens qui nous rend souriant et bien important à notre tour, c’est unique, je n’avais jamais ressenti ça avant. J’étais mêlé à un groupe, on me parlait de tout et de rien, on m’interrogeait, je répondais sous le poids de l’étonnement mais avec la plus sincère des sympathies. Bref, on serait donc une douzaine ce soir, voire une quinzaine peut-être.
Vincent : T’inquiète pas je sais que tu connais personne mais j’te lâche pas !
Moi : Ouais j’avoue c’est sympa en plus de m’inviter.
Vincent : Normal t’inquiète, bon tu me rejoins chez moi à 20h ?
Moi : Sans problème j’y serai, j’ai quelques trucs à faire avant, a+, ciao tout le monde.
Tout le monde : Ciao/a+/bye/à ce soir/TMTC JTDRR.
Je devais me préparer et être parfait pour la soirée. Sur le chemin du retour je retire 20€, j’avais déjà 10 sur moi, ça suffira je pense. Puis je rentre au centre, je croise Marc avant de rentrer dans ma chambre.
Marc : Salut, tranquille ?
Moi : Bien et toi ?
Marc : Bien bien.
Moi : Ok...
Marc : Tu rentres déjà ?
Moi : Je ressors après je vais en boîte.
Marc : Ok ok, bah on se croisera peut-être alors, j’y vais avec Sabrina aussi !
Moi : Ok bah à toute alors sans doute.
Marc : Ouais ciao.
Je rentrais dans ma chambre, il était déjà 17h, le temps passait à une vitesse fulgurante et mon esprit était surchargé de pensées et d’anxiété malgré tout. Je devais m’habiller classe, mais décontract aussi. Je commence par prendre une douche de 30 minutes, tout en mettant de la musique pour chanter comme un véritable demeuré . Et qu’ont dû se dire ceux qui ont entendu ma belle voix sur une mélodie de Florent Pagny et de Charles Aznavour, je me le demande bien. J’étais de bonne humeur, j’enfilais gaiement mes fringues, me parfumais généreusement avec du Giorgio Armani, on n’oubliais pas de sortir couvert un chewing-gum, mon iPhone, et hop là c’est parti. Il était 19h35, je fermais ma porte à clef, quand une femme de ménage passait :
Elle : J’espère que ta chambre est aussi belle que toi jeune homme !
Moi : Bah c’est une chambre .
Elle : Rangée je veux dire...
Moi : Vous faites quoi ce soir ?
Elle : Rien pourquoi ?
Moi : Je vous invite en boîte ?
Elle : C’est vrai ?
Moi : Mais non Avec ta verrue au milieu du pif, des dents en plastique, ta peau du cou qui pend, tes narines de la taille d’un trou de golf et ton fessier d’éléphant, tu m’excuseras mais...
Elle : ...
Moi : Allez, à jamais !
J’ai été dur je trouve, mais intérieurement je riais de ce que je venais de dire à ce cadavre, moi j’allais m’amuser et elle pleurer devant son miroir toute la soirée et toute sa vie, et je ne veux pas finir de la même façon. Encore un peu de musique, du David Guetta et du Helmut Fritz, oui, pour m’intégrer dans la peau d’un yeslife en boîte, il me semblait que c’était approprié, et de temps en temps ce n’est pas si désagréable (je parle pour David Guetta uniquement). J’arrive à 19h50 chez lui, j’ai pris mon temps et j’avais de l’avance, ça c’est de l’assurance. C’était au 9ème étage, mais l’ascenseur ne marchait plus apparemment, flûte. Je prends donc tout naturellement les escaliers, et ils sont longs, mais longs, mais longs... Des marches immenses, j’ai l’impression de faire l’ascension de l’Everest là ! Arrivé au 9ème étage devant sa porte, je me pose 30 secondes pour souffler. Je n’étais certainement pas obèse, ni enveloppé, ni même maigre au passage, mais j’en pétais sérieusement. A l’heure qu’il était, j’en voulais énormément à Axe et sa propagande pour son déodorant sur TF1, la prochaine fois enfilez-vous en série là où je pense .
Bref rien de trop grave pour le moment, je ne sentais pas la transpiration et n’avais pas d’auréoles sous les bras. Je sonne donc à la porte.
???: Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? C’est quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?
David : Euh, David, le boulanger... non merde, le pote à Vincent !
???: Oooooooohooooooo petiiiiiiiiiiiiit farceur ^^
Elle ouvre.
Moi : Bonsoir, vous êtes la maman de V...
???: Non, sa professeur de maths particulière !
Moi : Ah ouais sympa, vous faites tout ?
Prof : Ce dont vous avez besoin jeune homme !
Moi : Ah parce que là j’ai un besoin grandissant depuis quelques temps.
Prof : Lequel ?
Moi : Le calcul buccal de la circonférence du bâtonnet de viande . J’ai compris la théorie mais la pratique c’est autre chose, je pèche un peu.
Prof : M....
Vincent : Ah, yo David, vas-y rentre, au revoir Mlle Mani... Malix.
Prof : Au revoir les garçons, pas trop de bêtises, hiiiiiiiiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Vincent : Bon t’es prêt vieux ?
Moi : Je suis paré.
Vincent : T’as de quoi te protéger ?
Moi : Ouais au cas où, mais pas trop d’illusions pour ce soir quand même.
Vincent : Ah ça t’en sais rien, l’alcool peut devenir ton meilleur ami tu sais ?
Moi : On verra ça, on y va ?
Vincent : Ouais, attends-moi là 2 minutes je reviens.
Moi : Ok.
Tic tac tic tac tic tac
Vincent: Eh ...
David: Tu la culbutes souvent pendant tes cours particuliers cette Malix là?
Vincent : Pas souvent souvent mais... En fait non jamais, ça fait que 4 fois que je la vois, mais si je fais exprès d’avoir encore des difficultés, je compte bien visiter son jardin secret t’en fais pas.
Il va m’en apprendre des choses je sens ce mec, oulà oui je le sens ! On devait rejoindre Bertrand pour rejoindre ensuite du monde chez une fille à 10 minutes à pied, pour ensuite aller manger quelque part et enfin aller en boîte comme prévu.
Toc toc toc
Vincent : Bon grosse merde tu fais quoi ? J’avais dit 20h15, t’es bouché, c’est 20h20 là ducon !
Bertrand : *Ouvre la porte* Ouais ?
Vincent : OMG mais t’as cru que c’était une cérémonie officielle ou ? Bien ton costard ? T’es ridicule clodo vas !
Moi : Fallait être D KON TRAK T tu sais.
Bertrand : Nan mais c’est juste classe, rien de plus, évitez de rager on me mate déjà de l’autre côté de la rue.
Vincent : Arrête personne te voit, t’es même pas de l’autre côté de ta clôture de geek en mousse, on y va.
C‘est parti, j’étais à l’aise avec ces deux là mais, je commençais à stresser maintenant...
Donc, je dois m’habiller en costard, danser le tango, faire un grand sourire à tout le monde, même les mecs, l’entrée c’est 2€, il faut un minimum de 12 capotes et je dois draguer les filles qui ont déjà un mec. Ok merci les gars :) . Mmmh... Suspect non ? Bon je vais suivre mon instinct. Je dois m’habiller décontracté, je vais prendre 20€, 2 capotes et suivre le pas de ceux qui ont déjà été en boîte avant moi.
J’étais perdu dans ces pensées à côté de Bertrand pendant que Vincent parlait avec plein de monde, sans doute les personnes qu’il compte inviter ce soir, des potes à lui, et pas mal de filles je vois. Voilà qui devient intéressant ! Mais jamais je n’oserai jamais les aborder aussi. Enfin on verra bien, Vincent nous fait signe de venir avec Bertrand et Di... Ah il a rejoint son PC lui déjà. On approche donc du groupe, tout le monde nous salue, mecs comme filles, c’est différent d’une salutation via le micro/casque de la 360 quand même, on ressent quelque chose de plus profond. Le sourire et la bonne humeur des gens qui nous rend souriant et bien important à notre tour, c’est unique, je n’avais jamais ressenti ça avant. J’étais mêlé à un groupe, on me parlait de tout et de rien, on m’interrogeait, je répondais sous le poids de l’étonnement mais avec la plus sincère des sympathies. Bref, on serait donc une douzaine ce soir, voire une quinzaine peut-être.
Vincent : T’inquiète pas je sais que tu connais personne mais j’te lâche pas !
Moi : Ouais j’avoue c’est sympa en plus de m’inviter.
Vincent : Normal t’inquiète, bon tu me rejoins chez moi à 20h ?
Moi : Sans problème j’y serai, j’ai quelques trucs à faire avant, a+, ciao tout le monde.
Tout le monde : Ciao/a+/bye/à ce soir/TMTC JTDRR.
Je devais me préparer et être parfait pour la soirée. Sur le chemin du retour je retire 20€, j’avais déjà 10 sur moi, ça suffira je pense. Puis je rentre au centre, je croise Marc avant de rentrer dans ma chambre.
Marc : Salut, tranquille ?
Moi : Bien et toi ?
Marc : Bien bien.
Moi : Ok...
Marc : Tu rentres déjà ?
Moi : Je ressors après je vais en boîte.
Marc : Ok ok, bah on se croisera peut-être alors, j’y vais avec Sabrina aussi !
Moi : Ok bah à toute alors sans doute.
Marc : Ouais ciao.
Je rentrais dans ma chambre, il était déjà 17h, le temps passait à une vitesse fulgurante et mon esprit était surchargé de pensées et d’anxiété malgré tout. Je devais m’habiller classe, mais décontract aussi. Je commence par prendre une douche de 30 minutes, tout en mettant de la musique pour chanter comme un véritable demeuré . Et qu’ont dû se dire ceux qui ont entendu ma belle voix sur une mélodie de Florent Pagny et de Charles Aznavour, je me le demande bien. J’étais de bonne humeur, j’enfilais gaiement mes fringues, me parfumais généreusement avec du Giorgio Armani, on n’oubliais pas de sortir couvert un chewing-gum, mon iPhone, et hop là c’est parti. Il était 19h35, je fermais ma porte à clef, quand une femme de ménage passait :
Elle : J’espère que ta chambre est aussi belle que toi jeune homme !
Moi : Bah c’est une chambre .
Elle : Rangée je veux dire...
Moi : Vous faites quoi ce soir ?
Elle : Rien pourquoi ?
Moi : Je vous invite en boîte ?
Elle : C’est vrai ?
Moi : Mais non Avec ta verrue au milieu du pif, des dents en plastique, ta peau du cou qui pend, tes narines de la taille d’un trou de golf et ton fessier d’éléphant, tu m’excuseras mais...
Elle : ...
Moi : Allez, à jamais !
J’ai été dur je trouve, mais intérieurement je riais de ce que je venais de dire à ce cadavre, moi j’allais m’amuser et elle pleurer devant son miroir toute la soirée et toute sa vie, et je ne veux pas finir de la même façon. Encore un peu de musique, du David Guetta et du Helmut Fritz, oui, pour m’intégrer dans la peau d’un yeslife en boîte, il me semblait que c’était approprié, et de temps en temps ce n’est pas si désagréable (je parle pour David Guetta uniquement). J’arrive à 19h50 chez lui, j’ai pris mon temps et j’avais de l’avance, ça c’est de l’assurance. C’était au 9ème étage, mais l’ascenseur ne marchait plus apparemment, flûte. Je prends donc tout naturellement les escaliers, et ils sont longs, mais longs, mais longs... Des marches immenses, j’ai l’impression de faire l’ascension de l’Everest là ! Arrivé au 9ème étage devant sa porte, je me pose 30 secondes pour souffler. Je n’étais certainement pas obèse, ni enveloppé, ni même maigre au passage, mais j’en pétais sérieusement. A l’heure qu’il était, j’en voulais énormément à Axe et sa propagande pour son déodorant sur TF1, la prochaine fois enfilez-vous en série là où je pense .
Bref rien de trop grave pour le moment, je ne sentais pas la transpiration et n’avais pas d’auréoles sous les bras. Je sonne donc à la porte.
???: Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? C’est quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?
David : Euh, David, le boulanger... non merde, le pote à Vincent !
???: Oooooooohooooooo petiiiiiiiiiiiiit farceur ^^
Elle ouvre.
Moi : Bonsoir, vous êtes la maman de V...
???: Non, sa professeur de maths particulière !
Moi : Ah ouais sympa, vous faites tout ?
Prof : Ce dont vous avez besoin jeune homme !
Moi : Ah parce que là j’ai un besoin grandissant depuis quelques temps.
Prof : Lequel ?
Moi : Le calcul buccal de la circonférence du bâtonnet de viande . J’ai compris la théorie mais la pratique c’est autre chose, je pèche un peu.
Prof : M....
Vincent : Ah, yo David, vas-y rentre, au revoir Mlle Mani... Malix.
Prof : Au revoir les garçons, pas trop de bêtises, hiiiiiiiiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Vincent : Bon t’es prêt vieux ?
Moi : Je suis paré.
Vincent : T’as de quoi te protéger ?
Moi : Ouais au cas où, mais pas trop d’illusions pour ce soir quand même.
Vincent : Ah ça t’en sais rien, l’alcool peut devenir ton meilleur ami tu sais ?
Moi : On verra ça, on y va ?
Vincent : Ouais, attends-moi là 2 minutes je reviens.
Moi : Ok.
Tic tac tic tac tic tac
Vincent: Eh ...
David: Tu la culbutes souvent pendant tes cours particuliers cette Malix là?
Vincent : Pas souvent souvent mais... En fait non jamais, ça fait que 4 fois que je la vois, mais si je fais exprès d’avoir encore des difficultés, je compte bien visiter son jardin secret t’en fais pas.
Il va m’en apprendre des choses je sens ce mec, oulà oui je le sens ! On devait rejoindre Bertrand pour rejoindre ensuite du monde chez une fille à 10 minutes à pied, pour ensuite aller manger quelque part et enfin aller en boîte comme prévu.
Toc toc toc
Vincent : Bon grosse merde tu fais quoi ? J’avais dit 20h15, t’es bouché, c’est 20h20 là ducon !
Bertrand : *Ouvre la porte* Ouais ?
Vincent : OMG mais t’as cru que c’était une cérémonie officielle ou ? Bien ton costard ? T’es ridicule clodo vas !
Moi : Fallait être D KON TRAK T tu sais.
Bertrand : Nan mais c’est juste classe, rien de plus, évitez de rager on me mate déjà de l’autre côté de la rue.
Vincent : Arrête personne te voit, t’es même pas de l’autre côté de ta clôture de geek en mousse, on y va.
C‘est parti, j’étais à l’aise avec ces deux là mais, je commençais à stresser maintenant...
29/01/10 à 08:25:34
KOM DO MAJ JA V 1 BON SPOIL
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