Tout blanc tout noir
Par : Ploumi
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 18
Publié le 30/01/10 à 22:40:58 par Ploumi
IMPOSSIBLE, INCONCEVABLE, INIMAGINABLE, IMPROBABLE ! Comment ?
VLAN !
Ouaaaaaaaaaaaaaaaah ! Putain, je me suis rétamé, je suis tombé de mon lit ! Hein ? Attends, je dormais ? Je rêvais ? Attends, mon iPhone, je vais dans boîte de réception : 0 message. Ah... Liste des contacts : Hélène, Vincent, Bertrand et... c’est tout. Mais depuis quand je dormais moi ? Mh, ah ça va, on est bien samedi, donc hier je suis allé en boîte, mais je ne me souviens pas de tout en fait. Bref, j’étais parterre, je me relève et dans mon lit que vois-je ....
VINCENT ?
Moi : MAIS MAIS, mais bordel, tu fous quoi là ? Mais t’es vraiment un gros gay ma parole.
Vincent : Mgrmlbgmmmrlllgbbbbmmhbl.
Moi : Allez, debout !
Vincent : Putain quoi ?
Moi : T’es dans mon pieu là tu sais ?
Vincent : Hein ?
Moi : Ouais ouais... et puis c’quoi cette odeur bizarre ?
Vincent : Hier on...
Moi : La salle de bain, t’as dégueulé partout, gros porc vas !
Vincent : Non, c’est toi et moi, on t’a ramené avec Bertrand.
Moi : J’étais ... bourré ?
Vincent : Oh la vache oui, et pas qu’un peu mon gars, t’as fait des choses un peu osées .
Moi : Ah... Bah dis-moi.
Vincent : Non tu découvriras par toi-même, ça sera plus jouissif !
Moi : Bordel j’aime pas ça !
Vincent : C’est ça la première cuite mon gars.
Moi : S’tu le dis, mais raconte moi, sinon, je dirai que tu es gay à tout le monde .
Vincent : Aucun risque, hier j’ai serré Elise vieux.
Moi : Ah ouais ?
Vincent : Ouais, je la convoitais depuis longtemps, et j’ai enfin pu tâter son postérieur . Bon allez j’te laisse nettoyer, a+ vieux.
Moi : Salut...
Il sort avec Elise, et moi... ? Je l’ai consolée, je suis allé lui parler, j’ai été gentil, mais visiblement il faut être un vrai kéké pour serrer une jolie fille. Bref osef je ne la connaissais presque pas. Et soulagement : ce n’est pas ma sœur ! Effectivement je n’en ai jamais voulu, être fils unique me convenait, c’était du pur égoïsme je crois, sinon j’aurais dû tout partager et ce n’est pas mon genre. Bon il faut nettoyer mon gerbi, je vais faire ça avec la douche, l’eau ne coulera dans la chambre car il y a un rebord qui l’en empêchera, oui je n’ai pas fait S pour rien, tout est calculé ! Enfin bon, bizarre mon rêve, je me croyais vraiment dedans. Je me rappelle avoir dit au revoir aux filles hier, enfin je crois, mais je ne me rappelle plus de grand chose en fait. Le seul constat que je peux tirer : je n’ai plus de sous d’hier soir, je crois que j’ai monopolisé le bar avec Vincent... Bah, je me sens plutôt bien cela dit, j’ai juste peur que Vincent et moi ayons fait une bêtise la nuit, mais je pense qu’on devait lâchement dormir donc pas de risques, parce j’aimerais éviter d’attraper une MST m’voyez.
Bon le vomi est nettoyé, mais j’ai du mal à m’empêcher de penser à Vincent et Elise, il a un an de moins qu’elle en plus, je suis un peu blasé. Bref, qu’allais-je faire de ma journée ? Enfin, de mon après-midi, il est 14h déjà mine de rien. On commence par une douche et un brossage de dents après un bon petit déjeuner, puis go 15-18 raconter mon histoire. Bien entendu, on m’insulte de yes-life, on se fout de maggle et surtout, un détail, les cons ils inventent des trucs que j’aurais pu faire pendant que j’étais déchiré, comme insulter les filles, me dénuder, danser très bizarrement etc. Là je me rends compte que je n’ai aucun souvenir et que je peux vraiment m’attendre au pire ! Je m’emmerdais profondément quand quelqu’un toque à ma porte, chaud. Je vais ouvrir.
???: Bonjour monsieur.
Moi : Vous êtes ?
???: Je suis chargé de vous communiquer une information concernant votre père parce que vous étiez injoignable alors...
Moi : M’kay, et c’est quoi ?
Homme chargé de... taggle : Il est actuellement en phase terminale et aimerait vous parler ;
Moi : Non.
Homme chargé de... taggle : Il dit vouloir vous parler à propos de votre vraie famille.
Moi : Fake ? Vous ne mentez pas ?
Homme chargé... putain franchement taggle : Non je ne vois pas pourquoi je mentirais. Il va mourir ce soir ou dans la nuit priori, allez le voir maintenant c’est un conseil.
Moi : J’y réfléchis, merci, ciao.
Il va mourir, mais je n’ai pas envie d’avoir la moindre pitié pour lui, ou de le pleurer, seulement s’il sait des choses sur mes vrais parents, ça m’intéresse. C’est la seule raison de vivre qu’il me reste en fait, je n’ai pas nécessairement envie de devenir yeslife, quant aux amis je n’y crois toujours pas, ça implique tellement de paramètres, l’historique de navigation, les anti-spam, les divers modules... euh, je veux dire , la confiance, les bons moments, les mêmes délires, et puis ce petit truc qui te fait dire que c’est un véritable ami que tu as, ou une amie d’ailleurs. Je me sens encore seul, même si j’ai raconté ma VDM à Valentine et Elise hier. Elles s’en foutent sans doute royalement, elles côtoient tellement de gens, font de nouvelles rencontres à chacune de leur sortie, alors je ne suis que poussière dans leur estime.
Mais je m’égare là, j’y vais ou pas ? Bah je m’ennuie de toute façon, et c’est vital à vrai dire, alors je ne dois pas hésiter. J’enfile mes chaussures, et je me dirige vers l’hôpital d’un pas plutôt incertain. Je ne savais pas du tout ce qui m’attendait, en tout cas je ne devais montrer aucune compassion à cet énergumène, ne pas paraître triste et encore moins laisser glisser une larme au travers de mon cœur de pierre. J’arrive rapidement à destination et me rends à l’accueil.
Moi : J’aurais voulu connaître le numéro de chambre de Monsieur ****
Réceptionniste : Oui, c’est pour ?
Moi : Juste pour connaître le numéro, un trip avec un pote comme ça... . Non mais t’es débile ?
Réceptionniste : C’est la 28, 3ème étage. Pardonnez-moi mais il est interdit d’y entrer sauf...
Moi : Si je suis son fils, bonne journée.
Ils embauchent vraiment n’importe qui dans les services publics franchement, bref, je prends l’ascenseur, un gros monsieur roux monte avec moi. J’espère que la machine supporte plus de 500kg et n’est pas raciste sinon je risque de ne pas atteindre le 3ème étage. Mais mis à part la putréfaction provenant de ses aisselles, RAS. Bref, dans les couloirs de l’hôpital, il y avait des personnes mal en point, un unijambiste, un brûlé, des mecs reliés à pleins de fils, comme dans les films de SF . Il faudrait que je sorte plus souvent peut-être. Ah, j’arrive à la chambre 28 ... J’ouvre sans crainte la porte, et que vois-je ?
Médecin : Heure du décès : 16h04, arrêt cardiaque.
Infirmière : On n’a rien pu faire...
Moi : Mais ?
Médecin : Monsieur ? Vous êtes de la famille ?
Moi : Oui, un peu je crois, enfin oui oui, il n’a rien dit avant de mourir ? Rien laissé ?
Infirmière : Si... mais c’est confus, en gros il a dit « Dites lui que ce ne sont pas des gens biens, et qu’ils ne sont sans doute plus de ce monde à cause de problèmes graves avec des mafieux », et quelques minutes après, il a eu cet arrêt cardiaque, je suis désolée.
Moi : Mes vrais parents sont des gens malhonnêtes alors, des drogués, ma mère une prostituée ? Mon père un trafiquant ? Et ils seraient morts ?
Médecin : Pardon mais nous n’en savons rien, je suis désolé.
Moi : Ouais allez...
Je pars en courant, prends les escaliers, me rétame en bas des marches, qu’importe, je cours, je cours, j’étais quoi ? Un fils de putain, de malfrat, de drogués ? Les trois peut-être, si ce n’est pire, c’est pour ça qu’ils m’ont abandonné. Mais fallait pas faire un gosse dans ce cas là, si c’est pour être incapable de l’assumer après. Bref maintenant, je suis orphelin, c’est officiel. Je ne les retrouverai donc pas, parce que c’est sans doute impossible et que je n’en avais plus envie de toute façon, c’est clair et net. Et puis j’ai honte, l’homme qui a essayé de m’éduquer est mort devant moi, je n’ai pas bronché, mes yeux n’ont rien laissé transparaître, j’étais véritablement sans cœur. Pourtant hier, j’étais malheureux devant Elise non ? Je suis allé lui parler pour la réconforter, mais peut-être que j’avais inconsciemment cette idée que tous les mecs ont derrière la tête. Je ne suis pas différent des autres, j’ai une vie de qualité vraiment médiocre, je suis asocial, sans amis ni famille, et il ne m’arrive que des malheurs, mais alors qu’ai-je fait pour mériter tout ça ? Aucune idée.
Je rentre donc, il doit être 17h quand j’arrive au centre à peu près, dans ces eaux là, un beauf me bouscule à l’entrée, je me rétame contre le sol, il ne se retourne même pour m’aide ou s’excuser. Ah non mais j’hallucine là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
Moi : Mais sale enc*** tu vas t’excuser oui ? T’as pas vu que je me suis pété laggle par ta faute ? Et que je me suis fait mal ? Tu m’as coupé la route sale con, et tu ne t’es même pas excusé, tu ne m’as même pas aidé à me relever !
Sale con : Euh jeune homme tu...
Je le saisis par le col.
Moi : QUOI ? Je suis jeune mais pas limité, j’ai un cerveau, et il me dit que j’ai autant de droits que toi gros bouffon et que tu es une raclure, qui manque de respect aux gens, ta mère elle t’a mal élevé non ? Tu traînais dans la rue avec tes potes dans la banlieue et tu vendais du shit ? Putain mais...
Sale con : HEM ! Tu vas me lâcher et te calmer jeune insolent, je suis le directeur du foyer, n’est-ce pas ?
Moi : Oh ...
Directeur : Oui, et je t’annonce que ce soir tu passes ta dernière nuit ici, je ne veux pas de vermine dans cet établissement.
Moi : Mais je suis...
Directeur : Un idiot qui va se retrouver à la rue,oui.
Et il part. Je fais encore un rêve, oui voilà ça doit être ça, je suis entrain de faire un cauchemar mais je ne vais pas tarder à me réveiller, je crois. Non j’ai compris, en fait Dieu existe et il me hait, ça doit être ça. Comment allais-je déménager ? Et où ? Voilà, je suis dans un sacré pétrin, ma vie c’est tout blanc un jour, tout noir le lendemain. Une superbe soirée suivie d’une journée chaotique, et qui sait jusqu’où ça allait me mener, après tout l’enfer n’est peut-être pas si inconcevable que ça.
VLAN !
Ouaaaaaaaaaaaaaaaah ! Putain, je me suis rétamé, je suis tombé de mon lit ! Hein ? Attends, je dormais ? Je rêvais ? Attends, mon iPhone, je vais dans boîte de réception : 0 message. Ah... Liste des contacts : Hélène, Vincent, Bertrand et... c’est tout. Mais depuis quand je dormais moi ? Mh, ah ça va, on est bien samedi, donc hier je suis allé en boîte, mais je ne me souviens pas de tout en fait. Bref, j’étais parterre, je me relève et dans mon lit que vois-je ....
VINCENT ?
Moi : MAIS MAIS, mais bordel, tu fous quoi là ? Mais t’es vraiment un gros gay ma parole.
Vincent : Mgrmlbgmmmrlllgbbbbmmhbl.
Moi : Allez, debout !
Vincent : Putain quoi ?
Moi : T’es dans mon pieu là tu sais ?
Vincent : Hein ?
Moi : Ouais ouais... et puis c’quoi cette odeur bizarre ?
Vincent : Hier on...
Moi : La salle de bain, t’as dégueulé partout, gros porc vas !
Vincent : Non, c’est toi et moi, on t’a ramené avec Bertrand.
Moi : J’étais ... bourré ?
Vincent : Oh la vache oui, et pas qu’un peu mon gars, t’as fait des choses un peu osées .
Moi : Ah... Bah dis-moi.
Vincent : Non tu découvriras par toi-même, ça sera plus jouissif !
Moi : Bordel j’aime pas ça !
Vincent : C’est ça la première cuite mon gars.
Moi : S’tu le dis, mais raconte moi, sinon, je dirai que tu es gay à tout le monde .
Vincent : Aucun risque, hier j’ai serré Elise vieux.
Moi : Ah ouais ?
Vincent : Ouais, je la convoitais depuis longtemps, et j’ai enfin pu tâter son postérieur . Bon allez j’te laisse nettoyer, a+ vieux.
Moi : Salut...
Il sort avec Elise, et moi... ? Je l’ai consolée, je suis allé lui parler, j’ai été gentil, mais visiblement il faut être un vrai kéké pour serrer une jolie fille. Bref osef je ne la connaissais presque pas. Et soulagement : ce n’est pas ma sœur ! Effectivement je n’en ai jamais voulu, être fils unique me convenait, c’était du pur égoïsme je crois, sinon j’aurais dû tout partager et ce n’est pas mon genre. Bon il faut nettoyer mon gerbi, je vais faire ça avec la douche, l’eau ne coulera dans la chambre car il y a un rebord qui l’en empêchera, oui je n’ai pas fait S pour rien, tout est calculé ! Enfin bon, bizarre mon rêve, je me croyais vraiment dedans. Je me rappelle avoir dit au revoir aux filles hier, enfin je crois, mais je ne me rappelle plus de grand chose en fait. Le seul constat que je peux tirer : je n’ai plus de sous d’hier soir, je crois que j’ai monopolisé le bar avec Vincent... Bah, je me sens plutôt bien cela dit, j’ai juste peur que Vincent et moi ayons fait une bêtise la nuit, mais je pense qu’on devait lâchement dormir donc pas de risques, parce j’aimerais éviter d’attraper une MST m’voyez.
Bon le vomi est nettoyé, mais j’ai du mal à m’empêcher de penser à Vincent et Elise, il a un an de moins qu’elle en plus, je suis un peu blasé. Bref, qu’allais-je faire de ma journée ? Enfin, de mon après-midi, il est 14h déjà mine de rien. On commence par une douche et un brossage de dents après un bon petit déjeuner, puis go 15-18 raconter mon histoire. Bien entendu, on m’insulte de yes-life, on se fout de maggle et surtout, un détail, les cons ils inventent des trucs que j’aurais pu faire pendant que j’étais déchiré, comme insulter les filles, me dénuder, danser très bizarrement etc. Là je me rends compte que je n’ai aucun souvenir et que je peux vraiment m’attendre au pire ! Je m’emmerdais profondément quand quelqu’un toque à ma porte, chaud. Je vais ouvrir.
???: Bonjour monsieur.
Moi : Vous êtes ?
???: Je suis chargé de vous communiquer une information concernant votre père parce que vous étiez injoignable alors...
Moi : M’kay, et c’est quoi ?
Homme chargé de... taggle : Il est actuellement en phase terminale et aimerait vous parler ;
Moi : Non.
Homme chargé de... taggle : Il dit vouloir vous parler à propos de votre vraie famille.
Moi : Fake ? Vous ne mentez pas ?
Homme chargé... putain franchement taggle : Non je ne vois pas pourquoi je mentirais. Il va mourir ce soir ou dans la nuit priori, allez le voir maintenant c’est un conseil.
Moi : J’y réfléchis, merci, ciao.
Il va mourir, mais je n’ai pas envie d’avoir la moindre pitié pour lui, ou de le pleurer, seulement s’il sait des choses sur mes vrais parents, ça m’intéresse. C’est la seule raison de vivre qu’il me reste en fait, je n’ai pas nécessairement envie de devenir yeslife, quant aux amis je n’y crois toujours pas, ça implique tellement de paramètres, l’historique de navigation, les anti-spam, les divers modules... euh, je veux dire , la confiance, les bons moments, les mêmes délires, et puis ce petit truc qui te fait dire que c’est un véritable ami que tu as, ou une amie d’ailleurs. Je me sens encore seul, même si j’ai raconté ma VDM à Valentine et Elise hier. Elles s’en foutent sans doute royalement, elles côtoient tellement de gens, font de nouvelles rencontres à chacune de leur sortie, alors je ne suis que poussière dans leur estime.
Mais je m’égare là, j’y vais ou pas ? Bah je m’ennuie de toute façon, et c’est vital à vrai dire, alors je ne dois pas hésiter. J’enfile mes chaussures, et je me dirige vers l’hôpital d’un pas plutôt incertain. Je ne savais pas du tout ce qui m’attendait, en tout cas je ne devais montrer aucune compassion à cet énergumène, ne pas paraître triste et encore moins laisser glisser une larme au travers de mon cœur de pierre. J’arrive rapidement à destination et me rends à l’accueil.
Moi : J’aurais voulu connaître le numéro de chambre de Monsieur ****
Réceptionniste : Oui, c’est pour ?
Moi : Juste pour connaître le numéro, un trip avec un pote comme ça... . Non mais t’es débile ?
Réceptionniste : C’est la 28, 3ème étage. Pardonnez-moi mais il est interdit d’y entrer sauf...
Moi : Si je suis son fils, bonne journée.
Ils embauchent vraiment n’importe qui dans les services publics franchement, bref, je prends l’ascenseur, un gros monsieur roux monte avec moi. J’espère que la machine supporte plus de 500kg et n’est pas raciste sinon je risque de ne pas atteindre le 3ème étage. Mais mis à part la putréfaction provenant de ses aisselles, RAS. Bref, dans les couloirs de l’hôpital, il y avait des personnes mal en point, un unijambiste, un brûlé, des mecs reliés à pleins de fils, comme dans les films de SF . Il faudrait que je sorte plus souvent peut-être. Ah, j’arrive à la chambre 28 ... J’ouvre sans crainte la porte, et que vois-je ?
Médecin : Heure du décès : 16h04, arrêt cardiaque.
Infirmière : On n’a rien pu faire...
Moi : Mais ?
Médecin : Monsieur ? Vous êtes de la famille ?
Moi : Oui, un peu je crois, enfin oui oui, il n’a rien dit avant de mourir ? Rien laissé ?
Infirmière : Si... mais c’est confus, en gros il a dit « Dites lui que ce ne sont pas des gens biens, et qu’ils ne sont sans doute plus de ce monde à cause de problèmes graves avec des mafieux », et quelques minutes après, il a eu cet arrêt cardiaque, je suis désolée.
Moi : Mes vrais parents sont des gens malhonnêtes alors, des drogués, ma mère une prostituée ? Mon père un trafiquant ? Et ils seraient morts ?
Médecin : Pardon mais nous n’en savons rien, je suis désolé.
Moi : Ouais allez...
Je pars en courant, prends les escaliers, me rétame en bas des marches, qu’importe, je cours, je cours, j’étais quoi ? Un fils de putain, de malfrat, de drogués ? Les trois peut-être, si ce n’est pire, c’est pour ça qu’ils m’ont abandonné. Mais fallait pas faire un gosse dans ce cas là, si c’est pour être incapable de l’assumer après. Bref maintenant, je suis orphelin, c’est officiel. Je ne les retrouverai donc pas, parce que c’est sans doute impossible et que je n’en avais plus envie de toute façon, c’est clair et net. Et puis j’ai honte, l’homme qui a essayé de m’éduquer est mort devant moi, je n’ai pas bronché, mes yeux n’ont rien laissé transparaître, j’étais véritablement sans cœur. Pourtant hier, j’étais malheureux devant Elise non ? Je suis allé lui parler pour la réconforter, mais peut-être que j’avais inconsciemment cette idée que tous les mecs ont derrière la tête. Je ne suis pas différent des autres, j’ai une vie de qualité vraiment médiocre, je suis asocial, sans amis ni famille, et il ne m’arrive que des malheurs, mais alors qu’ai-je fait pour mériter tout ça ? Aucune idée.
Je rentre donc, il doit être 17h quand j’arrive au centre à peu près, dans ces eaux là, un beauf me bouscule à l’entrée, je me rétame contre le sol, il ne se retourne même pour m’aide ou s’excuser. Ah non mais j’hallucine là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
Moi : Mais sale enc*** tu vas t’excuser oui ? T’as pas vu que je me suis pété laggle par ta faute ? Et que je me suis fait mal ? Tu m’as coupé la route sale con, et tu ne t’es même pas excusé, tu ne m’as même pas aidé à me relever !
Sale con : Euh jeune homme tu...
Je le saisis par le col.
Moi : QUOI ? Je suis jeune mais pas limité, j’ai un cerveau, et il me dit que j’ai autant de droits que toi gros bouffon et que tu es une raclure, qui manque de respect aux gens, ta mère elle t’a mal élevé non ? Tu traînais dans la rue avec tes potes dans la banlieue et tu vendais du shit ? Putain mais...
Sale con : HEM ! Tu vas me lâcher et te calmer jeune insolent, je suis le directeur du foyer, n’est-ce pas ?
Moi : Oh ...
Directeur : Oui, et je t’annonce que ce soir tu passes ta dernière nuit ici, je ne veux pas de vermine dans cet établissement.
Moi : Mais je suis...
Directeur : Un idiot qui va se retrouver à la rue,oui.
Et il part. Je fais encore un rêve, oui voilà ça doit être ça, je suis entrain de faire un cauchemar mais je ne vais pas tarder à me réveiller, je crois. Non j’ai compris, en fait Dieu existe et il me hait, ça doit être ça. Comment allais-je déménager ? Et où ? Voilà, je suis dans un sacré pétrin, ma vie c’est tout blanc un jour, tout noir le lendemain. Une superbe soirée suivie d’une journée chaotique, et qui sait jusqu’où ça allait me mener, après tout l’enfer n’est peut-être pas si inconcevable que ça.
31/01/10 à 03:56:45
Ok N j'ai noté .
Euh sinon, le directeur "racaille"
31/01/10 à 01:19:30
Il revoit à la tronche du directeur et soudain, il se souvient de la veille, du strip-teaseur qui lui ressemblait étrangement et de... Il retourne gerber les restes de boissons alcoolisées dans les toilettes.Il se souvient du type derrière le DJ, celui qui le regardait du coin de l'oeil, il lui resemblait étrangement... [au héros ]Quelques semaines plus tard, il part en Inde avec sa classe et découvre le complot odieu de son vrai père visant à exterminer les koalas [il n'aime pas ces boules de poils trop mignonnes (c'est objectif ) ] Malheuresement, ce père s'est trompé de jungle et est donc dans la même que son fils. Son rejeton découvre son plan, se fout de sa geule, est poursuivi et se réfugie avec Elise dans le vieux temple, ils deviennent amoureux 5 secondes, ensuite, ils trouvent la vieiles relique maudite et le père meurt dans un accident avec le marsupilami [wé, lui aussi il s'est trompé de jungle ] Mais jusquà ce moment, notre jeune héros vit chez sa grand mère du précédent spoil...
31/01/10 à 00:53:11
Spoil
Il va habiter chez Elise, Valentine ou Vincent
30/01/10 à 23:56:36
Le directeur racaille, mouais ...
30/01/10 à 23:08:27
parceque le directeur a le droit de violenter ses pensionnaires?
Le faux père, il est dans un hopital carcéral, non?
Laisse moi quelques heures le temps d'organiser mon spoil [sinon bon chapitre, il ouvre de nouvelles voies de spoil (ça se dit? )]
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