Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 92
Publié le 26/09/13 à 17:50:09 par Magikz
Elle sentait qu'on la poursuivait.
Sandra courait maintenant depuis plusieurs minutes. Elle ne savait pas où elle allait. Mais n'importe quel endroit sur terre valait mieux que cette maudite villa.
Le clair de lune lui donnait assez de lumière pour se diriger à travers l'épaisse forêt corse. Par moment, un vent tourbillonnant faisait grincer la cime des arbres, provoquant un son qui faisait froid dans le dos.
Sandra écarta à toute vitesse une branche qui se trouvait sur son chemin, et reprit sa course de plus belle.
Ses jambes la faisaient souffrir atrocement. Sa respiration était difficile, et elle avait un point de côté. Elle ne pouvait pas tenir ce rythme très longtemps encore. Des larmes roulaient sur ses joues. Elle avait abandonné Valentin...
Dans son dos, les bruits de pas se rapprochèrent. Sandra sentait que son avance fondait comme neige au soleil. Elle serra les poings de rage. Elle ne voulait pas que le sacrifice de Valentin ait été vain. Elle pensa à leur enfant.
Si ce n'était pas pour elle, elle devait s'en sortir pour eux.
Elle ordonna à son corps d'accélérer la cadence, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Mais ses jambes ne répondait plus. Elle devait s'arrêter. Faire une pause et reprendre son souffle.
Sandra stoppa sa course, et s'appuya contre un tronc. Elle chercha à se calmer. Un nuage de fumée s'échappait de sa bouche à chaque inspiration. Elle frissonna. Les bruits de pas se firent soudain plus précis. Sandra entendit ses poursuivants grogner et jurer. Ils étaient à quelques mètres d'elle.
- Putain je la vois plus. Elle est passée où ?
- Ta gueule et écoutes !
Les deux hommes s'arrêtèrent eux aussi, et tendirent l'oreille. Seul le bruit du vent leur répondit. Après un court instant, l'un deux s'écria :
- Eh regardes ça !
- Elle a du la faire tomber. Regardes si elle marche.
Sandra, toujours dissimulée derrière un tronc, se risqua à jeter un coup d’œil.
Un faisceau de lumière se braqua immédiatement sur sa figure et l'aveugla.
- Elle est là !
Affolée, Sandra repartit de plus belle à travers la forêt. Mais elle ne courait plus avec la même aisance. Elle avait l'impression de patauger dans du sable. Ses jambes étaient lourdes et chaque nouveau pas lui demandait un effort surhumain.
La présence dans son dos se fit plus insistante. Les hommes de son père allaient l'attraper d'un instant à l'autre. Sandra ne put réprimer un sanglot.
Elle se retourna et vit avec horreur un des hommes à moins d'un mètre d'elle, le visage déformé par la haine et l'effort. Elle reconnut le criminel qu'elle avait dupé dans le salon de la villa. Marco.
Son acolyte se trouvait quelques mètres plus loin.
- Je te tiens !, grogna t-il.
Elle vit le bras de Marco se déplier et se tendre vers elle. La main de l'homme était à quelques centimètres de son épaule.
Elle allait abandonner tout espoir quand une faible détonation résonna dans les environs. Un bruit sourd se fit entendre derrière elle. Sandra se retourna et vit le corps de Marco à même le sol, face contre terre et une flaque écarlate autour du crâne.
Décontenancée, elle arrêta de courir pour de bon, et se retourna vers le deuxième homme qui la poursuivait. Voyant le corps de son complice, ce dernier sortit son arme et s'écria :
- Putain c'est quoi ce bordel ?!
A peine eut-il terminé sa phrase qu'une deuxième détonation fit frémir Sandra. La tête de l'homme explosa. Son corps s'écroula sur le sol, dépossédé de toute vie.
Un étranger sortit de nulle part, et s'approcha d'elle, un revolver à la main.
Il était grand et plutôt jeune. L'inconnu s'approcha de Sandra et pointa le canon de son silencieux à quelques centimètres du visage de Sandra.
- Qu'est-ce qu'ils te voulaient ?
Totalement déboussolée, Sandra bafouilla :
- Ils... ils voulaient... m..m.. me ramener à..à mon père.
- Ton père ?
- C'est l....l...le p...parrain.
Le visage de l'inconnu s'éclaira soudain, comme si Sandra venait de lui faire une révélation. Soucieuse, elle osa lui demander :
- V...vous êtes qui ?
Dans un sourire, ce dernier répondit :
- Je m'appelle Mathias. Et j'ai un compte à régler avec ton père.
Sandra courait maintenant depuis plusieurs minutes. Elle ne savait pas où elle allait. Mais n'importe quel endroit sur terre valait mieux que cette maudite villa.
Le clair de lune lui donnait assez de lumière pour se diriger à travers l'épaisse forêt corse. Par moment, un vent tourbillonnant faisait grincer la cime des arbres, provoquant un son qui faisait froid dans le dos.
Sandra écarta à toute vitesse une branche qui se trouvait sur son chemin, et reprit sa course de plus belle.
Ses jambes la faisaient souffrir atrocement. Sa respiration était difficile, et elle avait un point de côté. Elle ne pouvait pas tenir ce rythme très longtemps encore. Des larmes roulaient sur ses joues. Elle avait abandonné Valentin...
Dans son dos, les bruits de pas se rapprochèrent. Sandra sentait que son avance fondait comme neige au soleil. Elle serra les poings de rage. Elle ne voulait pas que le sacrifice de Valentin ait été vain. Elle pensa à leur enfant.
Si ce n'était pas pour elle, elle devait s'en sortir pour eux.
Elle ordonna à son corps d'accélérer la cadence, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Mais ses jambes ne répondait plus. Elle devait s'arrêter. Faire une pause et reprendre son souffle.
Sandra stoppa sa course, et s'appuya contre un tronc. Elle chercha à se calmer. Un nuage de fumée s'échappait de sa bouche à chaque inspiration. Elle frissonna. Les bruits de pas se firent soudain plus précis. Sandra entendit ses poursuivants grogner et jurer. Ils étaient à quelques mètres d'elle.
- Putain je la vois plus. Elle est passée où ?
- Ta gueule et écoutes !
Les deux hommes s'arrêtèrent eux aussi, et tendirent l'oreille. Seul le bruit du vent leur répondit. Après un court instant, l'un deux s'écria :
- Eh regardes ça !
- Elle a du la faire tomber. Regardes si elle marche.
Sandra, toujours dissimulée derrière un tronc, se risqua à jeter un coup d’œil.
Un faisceau de lumière se braqua immédiatement sur sa figure et l'aveugla.
- Elle est là !
Affolée, Sandra repartit de plus belle à travers la forêt. Mais elle ne courait plus avec la même aisance. Elle avait l'impression de patauger dans du sable. Ses jambes étaient lourdes et chaque nouveau pas lui demandait un effort surhumain.
La présence dans son dos se fit plus insistante. Les hommes de son père allaient l'attraper d'un instant à l'autre. Sandra ne put réprimer un sanglot.
Elle se retourna et vit avec horreur un des hommes à moins d'un mètre d'elle, le visage déformé par la haine et l'effort. Elle reconnut le criminel qu'elle avait dupé dans le salon de la villa. Marco.
Son acolyte se trouvait quelques mètres plus loin.
- Je te tiens !, grogna t-il.
Elle vit le bras de Marco se déplier et se tendre vers elle. La main de l'homme était à quelques centimètres de son épaule.
Elle allait abandonner tout espoir quand une faible détonation résonna dans les environs. Un bruit sourd se fit entendre derrière elle. Sandra se retourna et vit le corps de Marco à même le sol, face contre terre et une flaque écarlate autour du crâne.
Décontenancée, elle arrêta de courir pour de bon, et se retourna vers le deuxième homme qui la poursuivait. Voyant le corps de son complice, ce dernier sortit son arme et s'écria :
- Putain c'est quoi ce bordel ?!
A peine eut-il terminé sa phrase qu'une deuxième détonation fit frémir Sandra. La tête de l'homme explosa. Son corps s'écroula sur le sol, dépossédé de toute vie.
Un étranger sortit de nulle part, et s'approcha d'elle, un revolver à la main.
Il était grand et plutôt jeune. L'inconnu s'approcha de Sandra et pointa le canon de son silencieux à quelques centimètres du visage de Sandra.
- Qu'est-ce qu'ils te voulaient ?
Totalement déboussolée, Sandra bafouilla :
- Ils... ils voulaient... m..m.. me ramener à..à mon père.
- Ton père ?
- C'est l....l...le p...parrain.
Le visage de l'inconnu s'éclaira soudain, comme si Sandra venait de lui faire une révélation. Soucieuse, elle osa lui demander :
- V...vous êtes qui ?
Dans un sourire, ce dernier répondit :
- Je m'appelle Mathias. Et j'ai un compte à régler avec ton père.
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