La Tour Mikienne
Par : TheAthanor
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Pointe de vitesse
Publié le 07/04/13 à 20:06:09 par TheAthanor
Alors qu’il enjambe le bastingage, les yeux de Joan s’écarquillent.
Sur le pont une cinquantaine de personnes vaquent à leur occupation, vêtues pour la plupart d’amples tuniques bleues.
L’archer discute avec Loï sur la proue du navire, où Joan les rejoint.
« Joan. Loï est le capitaine de ce navire et le chef de son clan. C’est aussi un ancien ami. »
Une rumeur sourde les interrompt. Tous les visages sont braqués vers la lisière de la forêt dont viennent les deux voyageurs. Une forme sombre s’y profile, menaçante. Une forme qui se coule entre les arbres avec une vitesse surnaturelle. Tout d’un coup, elle fait un bond formidable, et en retombant disparaît sous terre.
Tous sont inquiets, apeurés.
« Qu’est-ce que … » marmonne Loï, les mains tremblantes.
Soudainement, l’archer saisit l’arc accroché dans son dos, empêne une flèche et se hisse sur l’extrême-proue. Bandant son arc, Joan le voit murmurer quelque chose. Les yeux de l’archer se teintent alors d’un blanc de neige.
La flèche qui part alors est comme propulsée par une force étonnante.. Elle tourne sur elle-même si bien que l’empennage noir n’est plus qu’un flou sombre à l’arrière de la flèche. Elle percute un arbre dont le tronc se fend sur toute sa hauteur.
Le cri strident retentit encore une fois dans la forêt. L’archer, d’un bond, rejoint Loï et Joan en contrebas. Les sourcils froncés, il regarde Loï dans les yeux.
« Il faut partir Loï, la Bête a compris l’avertissement, mais elle passera à l’attaque sous peu si nous ne partons pas. »
L’intéressé acquiesce, l’air inquiet et songeur.
« Nous partons au Canal. Aghiz ! crie-t-il. »
Un jeune homme tombe du ciel, perché comme il l’était sur le foc.
« Aghiz, nous partons au Canal. Maintenant. »
Le jeune homme sourit, puis, saisissant une échelle de corde, se propulse jusqu’au mat central.
La course est à la fois grisante et effrayante.
Dans les premiers temps, Joan était terrorisé, lui qui n’avait jamais ne serait-ce que monté un cheval au galop. L’air sifflait à ses oreilles et, étourdit, il claudiquait maladroitement sur le pont, alors que les membres du clan de Loï le regardaient d’un air amusé.
Mais Joan ne lutte plus, il fait corps avec le navire. Les trois voiles bleues sont maintenant pleinement déployées et le navire file à sa vitesse de pointe. C’est tout juste si les roues de soutient ne quittent pas le sol chargé de la savane. Joan sourit, pour la première fois depuis longtemps. Il trouvera son frère.
Alors que le Soleil tend à effleurer l’horizon rougeoyant, l’Archer vient réveiller Joan, épuisé par sa marche forcée de la veille.
« Ne dormez-vous donc jamais ? gromelle le garçon.
« Nous arrivons Joan, le Canal est en vue. »
Etourdi par le sommeil, il se redresse, réajustant son manteau, et se met à marcher vers le poste de vigie de la poupe.
Alors qu’il monte dessus, le vertige le prend. Le navire est haut, et la savane qui défile sous ses yeux à une vitesse faramineuse ne le rassure pas. A sa droite, le soleil pourpre enveloppe la scène d’une aura mystique.
Alors, Joan le voit. Le Canal. Une longue rivière qui serpente entre deux langues de terre. Une rivière, ou plutôt un torrent, car les courants agitent l’eau et l’écume parsème sa surface. Tout au fond du lit semblent briller des lumières. Joan aperçoit sur les berges des pierres noires, sombres comme la nuit.
Et, à la jonction du Canal et de la mer, se dresse un bourg fortifié, dont les cheminées fument et donc le donjon donne plus que jamais à ce paysage une allure merveilleuse.
Sur le pont une cinquantaine de personnes vaquent à leur occupation, vêtues pour la plupart d’amples tuniques bleues.
L’archer discute avec Loï sur la proue du navire, où Joan les rejoint.
« Joan. Loï est le capitaine de ce navire et le chef de son clan. C’est aussi un ancien ami. »
Une rumeur sourde les interrompt. Tous les visages sont braqués vers la lisière de la forêt dont viennent les deux voyageurs. Une forme sombre s’y profile, menaçante. Une forme qui se coule entre les arbres avec une vitesse surnaturelle. Tout d’un coup, elle fait un bond formidable, et en retombant disparaît sous terre.
Tous sont inquiets, apeurés.
« Qu’est-ce que … » marmonne Loï, les mains tremblantes.
Soudainement, l’archer saisit l’arc accroché dans son dos, empêne une flèche et se hisse sur l’extrême-proue. Bandant son arc, Joan le voit murmurer quelque chose. Les yeux de l’archer se teintent alors d’un blanc de neige.
La flèche qui part alors est comme propulsée par une force étonnante.. Elle tourne sur elle-même si bien que l’empennage noir n’est plus qu’un flou sombre à l’arrière de la flèche. Elle percute un arbre dont le tronc se fend sur toute sa hauteur.
Le cri strident retentit encore une fois dans la forêt. L’archer, d’un bond, rejoint Loï et Joan en contrebas. Les sourcils froncés, il regarde Loï dans les yeux.
« Il faut partir Loï, la Bête a compris l’avertissement, mais elle passera à l’attaque sous peu si nous ne partons pas. »
L’intéressé acquiesce, l’air inquiet et songeur.
« Nous partons au Canal. Aghiz ! crie-t-il. »
Un jeune homme tombe du ciel, perché comme il l’était sur le foc.
« Aghiz, nous partons au Canal. Maintenant. »
Le jeune homme sourit, puis, saisissant une échelle de corde, se propulse jusqu’au mat central.
La course est à la fois grisante et effrayante.
Dans les premiers temps, Joan était terrorisé, lui qui n’avait jamais ne serait-ce que monté un cheval au galop. L’air sifflait à ses oreilles et, étourdit, il claudiquait maladroitement sur le pont, alors que les membres du clan de Loï le regardaient d’un air amusé.
Mais Joan ne lutte plus, il fait corps avec le navire. Les trois voiles bleues sont maintenant pleinement déployées et le navire file à sa vitesse de pointe. C’est tout juste si les roues de soutient ne quittent pas le sol chargé de la savane. Joan sourit, pour la première fois depuis longtemps. Il trouvera son frère.
Alors que le Soleil tend à effleurer l’horizon rougeoyant, l’Archer vient réveiller Joan, épuisé par sa marche forcée de la veille.
« Ne dormez-vous donc jamais ? gromelle le garçon.
« Nous arrivons Joan, le Canal est en vue. »
Etourdi par le sommeil, il se redresse, réajustant son manteau, et se met à marcher vers le poste de vigie de la poupe.
Alors qu’il monte dessus, le vertige le prend. Le navire est haut, et la savane qui défile sous ses yeux à une vitesse faramineuse ne le rassure pas. A sa droite, le soleil pourpre enveloppe la scène d’une aura mystique.
Alors, Joan le voit. Le Canal. Une longue rivière qui serpente entre deux langues de terre. Une rivière, ou plutôt un torrent, car les courants agitent l’eau et l’écume parsème sa surface. Tout au fond du lit semblent briller des lumières. Joan aperçoit sur les berges des pierres noires, sombres comme la nuit.
Et, à la jonction du Canal et de la mer, se dresse un bourg fortifié, dont les cheminées fument et donc le donjon donne plus que jamais à ce paysage une allure merveilleuse.
07/04/13 à 20:18:44
Merci :)
07/04/13 à 20:07:16
Les chapitres sont courts, mais tu en postes beaucoup d'un coup. Pas sûr que beaucoup en lisent autant en une seule fois
Mais j'y jetterai un oeil.
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