La Tour Mikienne
Par : TheAthanor
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 10
Rencontre
Publié le 07/04/13 à 20:23:25 par TheAthanor
Le bretteur du fond se fend, visant la gorge du second, qui l’esquive d’un revers de son épée. Une clameur sourde s’élève de la foule entourant les deux combattants.
« A mort !! »
Joan sent la main de l’archer se poser sur son épaule. Il le pousse doucement vers le côté gauche de la taverne, slalomant entre les spectateurs aux yeux rivés sur le combat. Incapable de voir les jouteurs, Joan entend des cris, et il sent le public retenir son souffle et se figer à intervalles réguliers.
L’Archer pousse Joan jusqu’au bar, où le tavernier est occupé à essuyer des chopes avec un chiffon sale, comme si de rien n’était. Le tavernier a le regard vide, lointain, et ne semble pas réaliser grand chose.
Lorsqu’il voit les deux voyageurs s’approcher, il sort enfin de son rêve et fixe d’un air mauvais l’Archer, plus grand et imposant que Joan.
« Nous prenons les émeraudes et pas les fauteurs de troubles. »
Ses yeux se plissent.
« Sauf si ils ont beaucoup d’émeraudes ! »
L’Archer jette un bref regard à Joan avant de s’adresser au tenancier.
« Ce sera une chambre. » S’appuyant sur le comptoir, il esquisse un demi-sourire.
« Et payée d’avance à votre Altesse, naturellement. »
Le tenancier se redresse, les yeux brillants.
« Bien dit, l’étranger ! Je n’en ai plus qu’une, celle du haut, deux lits, un sceau pour vos affaires nocturnes et 12 émeraudes la nuit. »
L’Archer acquiesce.
« Bien ! » Il jette les émeraudes sur le comptoir. Se tournant vers Joan : « Ne perdons pas de temps, allons-y. »
Au centre de la taverne, les deux escrimeurs s’affrontent toujours, et l’audience se perd en clameurs guerrières.
Joan et son compagnon se dirigent vers l’escalier qui mène aux chambres, et Joan s’immobilise devant une fenêtre. Sur les murailles de la ville, des archers sont disposés à intervalles réguliers. Comme la nuit est tombée, les détonations lointaines des premiers creepers se font entendre. Lorsqu’un monstre s’approche trop des murailles, les archers encochent et décochent à une vitesse incroyable. La ceinture qui protège la ville est rompue à ces exercices, répétés toutes les nuits.
Joan et l’Archer grimpent, marche après marche. Le bois gras luit dans la lumière jaune et sale de la taverne.
Après avoir passé l’étage des chambres, ils aperçoivent un autre escalier.
« Ce doit être la chambre du haut dont parlait le tavernier » déclare l’Archer. Ils se dirigent donc vers cet escalier bas, et le grimpent. Lorsque la porte de la chambre est poussée, un grincement sinistre se fait entendre. En entrant dans la chambre, l’Archer s’immobilise. Sur le bord de l’unique fenêtre, au fond de la pièce, une silhouette est accoudée. Son regard plonge en contrebas sur la ville, et son visage masqué par un capuchon est indiscernable. L’homme fume une longue pipe, dont les volutes bleutées s’élèvent jusqu’au plafond. Les entendant approcher, il se tourne vers eux.
Ses yeux noirs brillent d’une lueur inquiétante dans l’obscurité.
« Je vous attendais. »
« A mort !! »
Joan sent la main de l’archer se poser sur son épaule. Il le pousse doucement vers le côté gauche de la taverne, slalomant entre les spectateurs aux yeux rivés sur le combat. Incapable de voir les jouteurs, Joan entend des cris, et il sent le public retenir son souffle et se figer à intervalles réguliers.
L’Archer pousse Joan jusqu’au bar, où le tavernier est occupé à essuyer des chopes avec un chiffon sale, comme si de rien n’était. Le tavernier a le regard vide, lointain, et ne semble pas réaliser grand chose.
Lorsqu’il voit les deux voyageurs s’approcher, il sort enfin de son rêve et fixe d’un air mauvais l’Archer, plus grand et imposant que Joan.
« Nous prenons les émeraudes et pas les fauteurs de troubles. »
Ses yeux se plissent.
« Sauf si ils ont beaucoup d’émeraudes ! »
L’Archer jette un bref regard à Joan avant de s’adresser au tenancier.
« Ce sera une chambre. » S’appuyant sur le comptoir, il esquisse un demi-sourire.
« Et payée d’avance à votre Altesse, naturellement. »
Le tenancier se redresse, les yeux brillants.
« Bien dit, l’étranger ! Je n’en ai plus qu’une, celle du haut, deux lits, un sceau pour vos affaires nocturnes et 12 émeraudes la nuit. »
L’Archer acquiesce.
« Bien ! » Il jette les émeraudes sur le comptoir. Se tournant vers Joan : « Ne perdons pas de temps, allons-y. »
Au centre de la taverne, les deux escrimeurs s’affrontent toujours, et l’audience se perd en clameurs guerrières.
Joan et son compagnon se dirigent vers l’escalier qui mène aux chambres, et Joan s’immobilise devant une fenêtre. Sur les murailles de la ville, des archers sont disposés à intervalles réguliers. Comme la nuit est tombée, les détonations lointaines des premiers creepers se font entendre. Lorsqu’un monstre s’approche trop des murailles, les archers encochent et décochent à une vitesse incroyable. La ceinture qui protège la ville est rompue à ces exercices, répétés toutes les nuits.
Joan et l’Archer grimpent, marche après marche. Le bois gras luit dans la lumière jaune et sale de la taverne.
Après avoir passé l’étage des chambres, ils aperçoivent un autre escalier.
« Ce doit être la chambre du haut dont parlait le tavernier » déclare l’Archer. Ils se dirigent donc vers cet escalier bas, et le grimpent. Lorsque la porte de la chambre est poussée, un grincement sinistre se fait entendre. En entrant dans la chambre, l’Archer s’immobilise. Sur le bord de l’unique fenêtre, au fond de la pièce, une silhouette est accoudée. Son regard plonge en contrebas sur la ville, et son visage masqué par un capuchon est indiscernable. L’homme fume une longue pipe, dont les volutes bleutées s’élèvent jusqu’au plafond. Les entendant approcher, il se tourne vers eux.
Ses yeux noirs brillent d’une lueur inquiétante dans l’obscurité.
« Je vous attendais. »
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