La Tour Mikienne
Par : TheAthanor
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Apparition
Publié le 07/04/13 à 20:00:53 par TheAthanor
Le sommeil de Joan est agité.
D’une chape rouge agitée de méandres mordorés surgit une main, la main d’un vieil homme, une main crispée. A l’annulaire de cette main brille un anneau d’or. La main se tend en direction de Joan, qui se recroqueville sur lui-même, couché. Derrière la main un visage apparaît. Un visage fantomatique, un spectre du passé. Les yeux sont blancs, la barbe est drue.
Joan est terrorisé.
« Tu n’es pas là par hasard Joan. Tout est en tout, tout est un, et réciproquement. La Vie t’a mené dans ce bois, ce soir. C’était l’une des fonctions de la Vie. Elle doit se préoccuper d’autres choses désormais..
Joan… »
Le rideau chaud et sombre qui entourait la scène explose, et, loin dans un paysage nocturne, Joan distingue la Tour Mikienne.
« Tu reviendras Joan. Tu reviendras avec ton frère. Ton frère qui est déjà venu, enfant, dans cette tour. Qui m’a déjà rencontré. Qui a vu le portail et qui reviendra. Et vous passerez par le portail. Et vous combattrez. Car de la même manière que la Vie t’a mené ici et maintenant, tu vas aller là-bas. »
Le paysage se dissipe et devant les yeux médusés de Joan, qui, la bouche ouverte de stupeur, est tourmenté entre fascination et effroi, réapparait l’ancestral visage.
« Je t’attend Joan.
Ton compagnon est puissant, tu seras sauf. Mais les combats viendront. Et tu pourras venger ta famille. Devant la crypte, ton épée se plantera en la roche fendue. Et tu trouveras la clef. »
Et alors que le visage éclate en une infinité de bulles de couleur, Joan se sent secoué, bousculé.
« Oh Joan, garçon, oh ! »
Le dormeur ouvre les yeux, il se sent fourbu, brulant comme la lave, hagard.
« Tu jactais seul dans tes rêveries, garçon. Et tu as l’air d’avoir vu Hérobrine juste devant toi, tu es pâle comme un linge ! »
L’archer aide Joan à se redresser, verse un peu d’eau sur son visage.
« Il faut partir Joan, les arbres parlent, ils s’agitent, ils pleurent. »
« Partir ? proteste le garçon. Au milieu de la nuit ? »
« Nous sommes suivis. »
D’une chape rouge agitée de méandres mordorés surgit une main, la main d’un vieil homme, une main crispée. A l’annulaire de cette main brille un anneau d’or. La main se tend en direction de Joan, qui se recroqueville sur lui-même, couché. Derrière la main un visage apparaît. Un visage fantomatique, un spectre du passé. Les yeux sont blancs, la barbe est drue.
Joan est terrorisé.
« Tu n’es pas là par hasard Joan. Tout est en tout, tout est un, et réciproquement. La Vie t’a mené dans ce bois, ce soir. C’était l’une des fonctions de la Vie. Elle doit se préoccuper d’autres choses désormais..
Joan… »
Le rideau chaud et sombre qui entourait la scène explose, et, loin dans un paysage nocturne, Joan distingue la Tour Mikienne.
« Tu reviendras Joan. Tu reviendras avec ton frère. Ton frère qui est déjà venu, enfant, dans cette tour. Qui m’a déjà rencontré. Qui a vu le portail et qui reviendra. Et vous passerez par le portail. Et vous combattrez. Car de la même manière que la Vie t’a mené ici et maintenant, tu vas aller là-bas. »
Le paysage se dissipe et devant les yeux médusés de Joan, qui, la bouche ouverte de stupeur, est tourmenté entre fascination et effroi, réapparait l’ancestral visage.
« Je t’attend Joan.
Ton compagnon est puissant, tu seras sauf. Mais les combats viendront. Et tu pourras venger ta famille. Devant la crypte, ton épée se plantera en la roche fendue. Et tu trouveras la clef. »
Et alors que le visage éclate en une infinité de bulles de couleur, Joan se sent secoué, bousculé.
« Oh Joan, garçon, oh ! »
Le dormeur ouvre les yeux, il se sent fourbu, brulant comme la lave, hagard.
« Tu jactais seul dans tes rêveries, garçon. Et tu as l’air d’avoir vu Hérobrine juste devant toi, tu es pâle comme un linge ! »
L’archer aide Joan à se redresser, verse un peu d’eau sur son visage.
« Il faut partir Joan, les arbres parlent, ils s’agitent, ils pleurent. »
« Partir ? proteste le garçon. Au milieu de la nuit ? »
« Nous sommes suivis. »
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