Note de la fic : 
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 10 : 10
Publié le 25/08/2012 à 23:29:42 par Kom_T_Tristounet
11h42
« T'es consciente de la réput' que tu vas avoir si on te voit traîner avec le mec qui a saigné le tien ?
_M'en fous, l'année prochaine je déménage de toute façon.
_Ouais mais quand même, on est en février, ça serait con que tu passes les mois restant avec une réput' de salope nan ?
_Nan mais tkt c'est bon
_Je m'inquiète pas tu sais...
_Ouais, ouais bon vas y file moi tes frites, je vois tu manges à deux a l'heure.
_J'ai pas très faim...
_vas y arrête de faire la gueule comme ça là, je te dis je t'en veux pas pour tout à l'heure, on dirait tu vas mourir quoi.
_Bah t'sais...
_Bon vas y on fait quoi après ?
_Comment ça « on » ? Hey j'aimerais bien savoir depuis quand on est pote, tu veux je te rappelle les circonstance de notre rencontre ?
Sandra poussa un long soupir, ce n'était pas le genre de fille qui aimait raconter sa vie... Sa vie c'était un peu l'opposé de celle de Jean Théopolde, elle traînait avec tout plein de monde, enchaînait les histoires avec des mecs... Leur seul point commun était que chacun à sa façon considérait sa vie comme monotone et ennuyeuse. JT ne s'attachait qu'à une personne au point de négliger toute les autres, Sandra quant à elle ne s'intéressait qu'a elle même et ne s'attachait à personne d'autre. Jean Théopolde était le premier mec un peu différent qu'elle rencontrait. Là d'où elle venait, il n'était pas bon d'être une « petite soeur » les filles seules servaient de vide couilles pour les mecs, et celles avec des grand frères n'avaient le droit de voir personne, tant elles étaient sur-protégées... Sandra avait donc choisi l'émancipation, elle se sapait comme un mec pour ne pas attirer leurs regards , et parlait comme un mec pour ne pas avoir besoin d'eux afin de se défendre. Ainsi, elle avait gagné une relative liberté au prix de sa féminité, mais bon, elle comptait la regagner plus tard, à la manière de JT qui attendait vainement que les choses s'améliorent.
Elle avait jusqu'à présent rencontré 2 types de mecs, ceux qui viennent la draguer pour son cul, et ceux qui la considère comme une pute parce qu'elle ose dire non quand il faut dire oui, et oui alors qu'il faut dire non... Elle avait donc besoin des premiers pour se protéger des seconds, mais, si l'amour ne servait pas à sortir avec un mec comme elle aimait à le répéter, il était bien utile pour faire durer les relation, ce que Sandra n'arrivait jamais à faire, par lassitude sûrement...
Jean Théopolde affichait à son égard une indifférence peu familière, il était intéressé par une autre fille, et si parfois il lui répondait mal, c'était juste parce qu'elle le provoquait. Ce type était en effet différent des autres.
_Je t'ai dis, c'est pas grave, et si je traîne avec toi, c'est parce que j'ai personne d'autre avec qui aller, et puis bon tu m'as payé le mac do et filé tes frites, tu as donc le droit de passer la journée avec moi.
_Gé-nial
_Tant que t'auras pas souris au moins une fois, je squatterais, c'est pas possible de faire toujours la gueule comme ça, ta mère est morte ou quoi ?
_Toujours pas non...
Pour Jean aussi la situation était singulière, elle lui rappelait douloureusement ces journées lointaines où il payait, comme maintenant, le mac do à une fille qu'il aimait plus que tout. Bon, Sandra n'avait rien à voir avec l'autre, mais quand même, ça faisait tout drôle. Il regarda sa montre , midi moins 10, le temps filait à une vitesse folle, il devint tout pâle et fixa Sandra dans les yeux.
Il ne mourrait peut être pas seul qui sait ?
« bon okay, mais je sais pas quoi faire ni où aller...
_ché pas, ça te dit un ciné ?
L'idée de perdre 2 heures de son précieux temps dans une salle de ciné ne l'enchantait guère, il refusa. Sandra proposa alors de traîner au centre commercial, il accepta, sans grande motivation, mais finalement, il avait rien de mieux à faire donc bon...
Sur le chemin , il était intéressant de constater la différence entre ces deux lycéens de 16 ans. L'un marchait les mains dans les poches le regard vide, tandis que l'autre passait son temps à envoyer des messages à la terre entière, à répondre au tel en prenant une voix triste pour dire à quel point le fait que son mec était à l'hosto l'attristait. Sandra était certes une fille qui avait du répondant, mais pas au point de saborder elle même sa réputation en affichant son je-m-en-foutisme vis-à-vis de son mec le jour de sa sanglante blessure, dont elle était indirectement responsable...
« T'es consciente de la réput' que tu vas avoir si on te voit traîner avec le mec qui a saigné le tien ?
_M'en fous, l'année prochaine je déménage de toute façon.
_Ouais mais quand même, on est en février, ça serait con que tu passes les mois restant avec une réput' de salope nan ?
_Nan mais tkt c'est bon
_Je m'inquiète pas tu sais...
_Ouais, ouais bon vas y file moi tes frites, je vois tu manges à deux a l'heure.
_J'ai pas très faim...
_vas y arrête de faire la gueule comme ça là, je te dis je t'en veux pas pour tout à l'heure, on dirait tu vas mourir quoi.
_Bah t'sais...
_Bon vas y on fait quoi après ?
_Comment ça « on » ? Hey j'aimerais bien savoir depuis quand on est pote, tu veux je te rappelle les circonstance de notre rencontre ?
Sandra poussa un long soupir, ce n'était pas le genre de fille qui aimait raconter sa vie... Sa vie c'était un peu l'opposé de celle de Jean Théopolde, elle traînait avec tout plein de monde, enchaînait les histoires avec des mecs... Leur seul point commun était que chacun à sa façon considérait sa vie comme monotone et ennuyeuse. JT ne s'attachait qu'à une personne au point de négliger toute les autres, Sandra quant à elle ne s'intéressait qu'a elle même et ne s'attachait à personne d'autre. Jean Théopolde était le premier mec un peu différent qu'elle rencontrait. Là d'où elle venait, il n'était pas bon d'être une « petite soeur » les filles seules servaient de vide couilles pour les mecs, et celles avec des grand frères n'avaient le droit de voir personne, tant elles étaient sur-protégées... Sandra avait donc choisi l'émancipation, elle se sapait comme un mec pour ne pas attirer leurs regards , et parlait comme un mec pour ne pas avoir besoin d'eux afin de se défendre. Ainsi, elle avait gagné une relative liberté au prix de sa féminité, mais bon, elle comptait la regagner plus tard, à la manière de JT qui attendait vainement que les choses s'améliorent.
Elle avait jusqu'à présent rencontré 2 types de mecs, ceux qui viennent la draguer pour son cul, et ceux qui la considère comme une pute parce qu'elle ose dire non quand il faut dire oui, et oui alors qu'il faut dire non... Elle avait donc besoin des premiers pour se protéger des seconds, mais, si l'amour ne servait pas à sortir avec un mec comme elle aimait à le répéter, il était bien utile pour faire durer les relation, ce que Sandra n'arrivait jamais à faire, par lassitude sûrement...
Jean Théopolde affichait à son égard une indifférence peu familière, il était intéressé par une autre fille, et si parfois il lui répondait mal, c'était juste parce qu'elle le provoquait. Ce type était en effet différent des autres.
_Je t'ai dis, c'est pas grave, et si je traîne avec toi, c'est parce que j'ai personne d'autre avec qui aller, et puis bon tu m'as payé le mac do et filé tes frites, tu as donc le droit de passer la journée avec moi.
_Gé-nial
_Tant que t'auras pas souris au moins une fois, je squatterais, c'est pas possible de faire toujours la gueule comme ça, ta mère est morte ou quoi ?
_Toujours pas non...
Pour Jean aussi la situation était singulière, elle lui rappelait douloureusement ces journées lointaines où il payait, comme maintenant, le mac do à une fille qu'il aimait plus que tout. Bon, Sandra n'avait rien à voir avec l'autre, mais quand même, ça faisait tout drôle. Il regarda sa montre , midi moins 10, le temps filait à une vitesse folle, il devint tout pâle et fixa Sandra dans les yeux.
Il ne mourrait peut être pas seul qui sait ?
« bon okay, mais je sais pas quoi faire ni où aller...
_ché pas, ça te dit un ciné ?
L'idée de perdre 2 heures de son précieux temps dans une salle de ciné ne l'enchantait guère, il refusa. Sandra proposa alors de traîner au centre commercial, il accepta, sans grande motivation, mais finalement, il avait rien de mieux à faire donc bon...
Sur le chemin , il était intéressant de constater la différence entre ces deux lycéens de 16 ans. L'un marchait les mains dans les poches le regard vide, tandis que l'autre passait son temps à envoyer des messages à la terre entière, à répondre au tel en prenant une voix triste pour dire à quel point le fait que son mec était à l'hosto l'attristait. Sandra était certes une fille qui avait du répondant, mais pas au point de saborder elle même sa réputation en affichant son je-m-en-foutisme vis-à-vis de son mec le jour de sa sanglante blessure, dont elle était indirectement responsable...