La lame Bouddhiste
Par : Aknow
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
chapitre 21-22-23
Publié le 09/05/12 à 19:20:34 par Aknow
Je me vois. Serais-je en train de rêver ? Sûrement. Je me vois, à côté de … mon père ? Oui je m’en souviens, c’était après que j’eu rencontré Un et Deux. J’avais 12 ans. Qu’est ce que j’étais moc … beau. Il m’a demandé de venir à son bureau de la maison. Il me dit :
« Fils. Si je te dis que Rien n’est vrai et que tout est permis. Qu’en conclus-tu ?
-Euuuh. C’est une phrase philosophique que vous me sortez là. Rien n’est vrai ? Euh. Le monde n’est qu’illusion ? Et que dans cette illusion, on peut tout faire ?
-Y compris tuer des personnes ?
-Je ne comprends pas Père.
-Ce n’est pas grave. Tu le comprendras, le jour viendra. Mais n’oublie jamais ces paroles. Et sache que le monde n’est pas ce qu’il laisse paraître.
-Excusez moi Père, je ne suis peut être pas assez matures pour comprendre une tel sagesse.
-Tu peux disposer.
Je me réveille. Mes yeux sont lourds, je mets plusieurs minutes à me décider de me lever. Quel drôle de souvenir. Rien n’est vrai, tout est permis. Je ne comprends toujours pas ces mots. Leurs significations. Je comprends toutefois que énormément de sagesse raisonnent dans cette phrase. Kyo doit savoir. Il est un assassin après tout. Je me rends sur le pont et le trouve, assis, jouant aux échecs avec François Duval. Je me tais et m’approche. Kyo se concentre, réfléchi longuement et déplace enfin la tour pour prendre la reine. Il se tourne et me dit :
« Qui a-t-il ?
-J’ai fais un rêve étrange. Avec mon Père.
-Et ?
-Dans ce rêve. Il me dit une phrase qui m’interpelle. « Rien n’est vrai, tout est permis. »
-Ah. Dit-il.
Il marqua un temps d’arrêt puis reprit :
-C’est le credo des assassins. Me dit-il d’un air nonchalant, regardant qu’elle pièce allait bouger François.
-Le… credo ?
- Il y a trois règles à ne pas transgresser en étant un assassin. Trois règles fondamentales. La première. Ne jamais verser le sang d’un innocent. Ensuite : Reste discret et ne fais qu’un avec la foule. Et la dernière : Toute action ne devra jamais compromettre la fraternité.
Kyo sa lève et sort son épée et me défia. On fit quelque échange, et me dit :
-Quand les hommes suivent aveuglément la vérité, rappelle toi... que rien n'est vrai. Quand la morale, ou la loi, bâillonne l'esprit des hommes, rappelle toi... que tout est permis. Tel est notre crédo. Imaginons. Je suis un homme important pour le peuple. Je leur dis : Qu’un individu lambda, doit être châtié pour attentat à notre religion. Que ferais-tu ?
-Je traquerais cet homme.
-Pourquoi ? Me lança-t-il.
-Tu l’a dis. Il a attenté à notre religion.
-Et que feras-tu ? Une fois l’homme trouvé.
- Je le tuerais.
-Faux. Un assassin doit être sage. Et défaire l’illusion. Je répète. Que feras-tu ?
-Je … … … …chercherais la vérité dans ses paroles. Et dans les tiennes.
-Voilà. Tout est là. Il faut passer outre les rumeurs, comprendre les ordres, qu’ils soient bon ou mauvais. Que ferais tu si j’obligeais les gens à se taire. A faire subir des discriminations. Que je leur bourre leurs têtes d’idées préconçues pour continuer d’exercer mon pouvoir infâme.
-Je ferais en sorte de rependre la vérité. De mener une rébellion.
- Cela marchera peut être, mais la solution est plus simple. Me dit-il en souriant, gêné.
-Plus simple ?
-Oui, plus simple, plus dur, et plus salissante.
Je réfléchis jusqu'à que le déclic se fasse.
-Te tuer ?
-Exactement. Le libre arbitre Taka. Personne n’a le droit de contrôler l’esprit des gens. Ces personnes doivent disparaitre !
Il me contre mon coup d’épée et me fait tomber par terre.
-Tu connais l’histoire d’Hercule. Reprit-il.
- Le guerrier grec ?
-Oui. On lui a ordonné de terrasser l’hydre. Un monstre cruel qui menace la population. Une fois défié, il lui coupa la tête, après un combat épique. Et que s’est il passé ensuite ?
-Je sais… trois autres tête poussèrent et ainsi de suite.
-Si tu me tue. Crois tu que cela arrêtera les templiers ? La réponse est évidente. Non. Coupez les têtes c’est bien. Mais ce qu’il faut. C’est tuer la racine.
-Le chef templier ?
-OUI !! Tu comprends vite. Mais …
-Mais ?
-On ne sait pas, où il est, qui est-il, et à quoi il ressemble. Autant te dire franchement que plus on combattra les têtes, et plus LA tête pensante sera susceptible de pointer son nez.
-C’est la merde.
-Ouais. Au faite. Il se retourne et déplace son fou. Echec et mat.
-Flûte !! Cria François.
« Terre !! Terre !! Cria le matelot en haut du mât.
Au moins une heure passe. Et nous pouvons désormais admirer la ville.
- Nous voilà enfin à Saint Jean d’Acre, dit Esla. Contemplez cette ville magnifique. Imposante et charismatique. »
Je n’avais jamais vu jusqu'à aujourd’hui une ville aussi froide. Magnifique certes, mais il règne comme une présence maléfique en ses lieux. Nous amarrons. Esla alla payer le gardien des quais pour pouvoir laisser le bateau suffisamment longtemps. Kotka est la première à descendre, les yeux qui n’avaient cesse de tout regarder. Je compris de suite qu’elle regardait si on ne nous observait pas. Je fais de même, discrètement. Nous allons voyager léger. Pas la peine d’éveiller les soupçons sur notre venu. Moins on aura de contact avec la foule et moins ils en sauront. Nous profitons d’être dans la ville pour acheter des gourdes, et de la nourriture. Cinq jour de marche nous as dit Kyo. Comme si jusqu'à maintenant, on n’avait pas suffisamment marché.
Nous quittons enfin la ville. Nous passons les grandes portes en même temps que l’immense foule qui sortait à ce moment là. C’est comme si on se baignait. On nage dans la foule.
Nous marchons longtemps. Kotka, Kyo, Esla, François et moi et quelques matelots. On avait acheté des longues capes, typé pauvre, pour passez inaperçu. Après une à deux heures de marches nous sommes dans une sorte de canyon. Nous voyons de l’activité à plus ou moins cinq kilomètres. Kotka sort ses jumelles et nous dit après un petit moment :
-Un barrage avec des gardes de la croix.
-Des templiers ? Répéte Esla. Ici ?
-Oui, ils fouillent tous les passants d’après ce que je vois. Vous croyez qu’ils sont au courant de notre venue.
-Cela ne m’étonnera pas, dit Kyo. Il va falloir prendre un autre chemin.
-Tu veux dire … escalader la roche ? Je demande.
-Non. On va rebrousser chemin. Il y a une bifurcation à environ un kilomètre. C’est plus long mais c’est plus sur. »
Et nous repartons, à la rechercher d’une autre route. Plus tard nous arrivons enfin à cette fameuse bifurcation. C’est une route étroite qui part dans la montagne. D’après Kyo, elle est très dangereuse. Seul ceux qui y sont déjà allez connaissent le chemin. Nous suivons donc Kyo à travers le dédale qui nous attend. Nous montons, montons, montons. Nous avons du grimper pendant plusieurs heures, et nous voilà enfin au sommet du chemin. Une jolie vu s’offre à nous. Nous voyons la citadelle de Masyaf au loin. Si petite. On peut voir le chemin continuer jusqu'à une grotte. Je n’aime pas les grottes. C’est sombre, je n’aime pas ne rien voir. Nous faisons une halte et nous buvons, mangeons, histoire de reprendre des forces.
« Il faut qu’on reparte dans cinq minutes, dit Kyo. La nuit va tomber dans quelques heures, et nous devons établir le campement dans la grotte que vous voyez en bas. Nous serons à l’abri du vent de la future pluie qui s’annonce.
-Comment tu sais qu’il va pleuvoir ? Demanda Kotka.
-Mon petit doigt. »
Nous repartons enfin. Nos jambes nous font mal, nous transpirons. Et c’est épuisé que nous arrivons dans la grotte. Kyo allume une torche qui était à l’entré de la grotte. Il nous fait signe d’attendre puisque il veut partir en éclaireur. Il revint dix minutes après en nous disant que c’était bon.
Nous nous installons tant bien que mal dans notre hôtel de luxe. Kyo et François allument un feu pour pouvoir nous réchauffer, et font en sorte que la lumière ne sort pas de la grotte. Nous n’avons pas envie d’être attaqués dans la nuit. Mais c’est alors qu’on entendit un bruit. Un grognement dirai-je. Nous nous taisons et entendons le bruit s’approcher. Kyo se leva et soudain un ours nous fait face. Il nous regarde. On le regarde. Il nous regarde. On retient tous notre souffle. Kyo , très doucement, leva les deux mains en l’air et s’agenouilla devant l’ours avant de se prosterner devant lui. L’ours le regarda faire, puis il passa à côté de nous pour s’enfoncer plus loin dans la grotte. Une fois suffisamment éloigné. Je dis :
« Maimaimaimais !! C’est quoi que tu nous as fait là !!
-L’ours est un animal. Innocent. Le tuer nous rapproche de l’état d’esprit des templiers. J’ai vu tout de suite que c’était une femelle qui ne souhaitait que rejoindre ses enfants, je suppose. Me prosterner devant elle lui à fait comprendre qu’on ne voulait pas lui faire du mal.
-Et si elle t’attaquait ? Demande Kotka, choquée.
-Là, on l’aurait tué.
-Mais c’est cruel, lança t’elle.
-Je sais, mais c’est comme ça. Dormez à présent. Une longue route nous attend demain.
Nous dormons. La roche est dure, il est difficile de bien dormir. Lorsque les premiers rayons de soleil touchèrent les terres, nous étions déjà partis dans les tréfonds de la grotte. Kyo nous explique que c’est un ancien passage des assassins, dont il avait lu l’existence dans des livres d’anciens assassins.
« Un instant ! Nous dit Kyo. Je crois qu’on s’approche du nid de l’ours.
-J’aurai dit tanière moi, lança Kotka.
-Chuut ! Lui dis-je.
Des grognements retentirent dans la grotte. Nous avançons prudemment. Et nous arrivons enfin face au couple d’ours qui nous regarde, méfiant, prêt à nous attaquer.
-Tout le monde se baisse.
Quelque chose brille au coup d’un des ours. Je regarde. Le symbole des assassins. C’est une clef ? Une sorte de cercle noir qui brille.
-Regarde Kyo, l’un des ours porte un truc autour du cou. Tu crois que c’est la clef pour rentrer dans la citadelle ?
-Peut être. Répond t-il. Le plus marrant, c’est qu’il va falloir s’en emparer.
-Tu crois qu’il comprend l’arabe ? S’interrogea Kotka
-Tu veux lui demander gentiment ? Je dis.
-Ha ha. On peut toujours essayer, répliqua t’elle
-Ok ok. Dit Kyo. Quelqu’un sait parler Arabe ? Taka ? Esla ? Non ? François peut être ? Ce n’est pas grave laissons tomber.
-C’est bizarre Kyo. Le machin scintille comme une lampe. Comme par magie.
-La pomme d’éden était considérée comme de la magie. Dit Esla. Peut être que cela en fait partie. Il faut le récupéré.
-Comment on s’y prend ? Demande François.
C’est alors que je m’avance droit vers l’ours. Tout en m’inclinant. Je m’approche. Encore. Encore un peu. On y est presque. Tout doux l’ours. Je m’incline. L’ours me regarde. Il se couche. Ma main s’approche de son pelage. J’hésite mais finalement je pose ma main sur l’objet. L’ours ne bouge pas. Je lui enlève le collier et récupère l’objet. « C’est un bon gros nounours a son pépère ça !! » Je dis tout en caressant ce dernier.
Nous repartons et c’est après plusieurs minutes que je me rends compte que :
-J’ai.. J’ai caressé un ours sauvage !!
-Super, rétorqua Kotka. Tu pourras t’en vanter maintenant
-Je ne le crois pas !!! Tu es jalouse !! Je lui dis en rigolant
-Non pas du tout ! Dit-elle en rougissant.
-Hahahaha j’le crois pas !!
-Arrête !!
-HAHAHAHBOUARF. Non mais ça va pas de me frapper ?
-Tu n’avais pas qu’à rigoler.
-Ce n’est pas une raison.
-Arrêtez de vous chamailler les filles. Lança Kyo. On est arrivé »
Devant se dresse une large, énorme, immense, que dis je. Il n’y a pas de mot pour décrire la grandeur de cette grotte. Kyo allume un récipient qui contient du liquide qui s’enflamme à la moindre flammèche. Et ce fut une réaction en chaine. La flamme suivit un parcours jusqu’à qu’il n’y est plus d’endroit inflammable. Un lac. Devant nous. Un lac souterrain. Trois barques. Et si on regarde bien, vingt six portes disséminer de parts et d’autres de la grotte.
-Merde ! Lança Kyo. Regardez. Il y à un écrit sur la stèle. « La porte ne s’ouvrira qu’aux héritiers, les autres mourrons dans d’atroce souffrance. Altaïr»
-Accueillant, dit Esla. Il faut trouver la bonne porte.
Kotka sort ses jumelles.
-Bon alors. Dit-elle. Passez-moi la clef. L’objet. Le truc quoi. Alors. C’est rond avec un trou rond au milieu. Alors si on regarde les portes. Il ne devrait y avoir qu’une seule porte avec… je n’ai rien dis. Elles ont toutes un trou pour la clef.
-Super. Soupira Esla. Comment on fait. Le message dit bien qu’il ne faut pas se tromper.
-C’est la première porte à gauche. Je dis.
-Euuuh. Répond Kotka. Et comment tu le sais ?
-Une intuition. Il y a 26 portes. Comme les lettres de l’alphabet. Les héritiers sont les « A »ssassins non ?
- Ou justement le 9ème porte en partant de la gauche. « H »éritiers. Dit Kyo.
-Bien vu. Je réponds. Ou encore la 5ème. Les « é »lus.
-SUPER !! gueula Kotka. On n’est pas sorti. C’est trop gros pour que l’énigme soit comme ça !!
-Taka ? Demanda Esla. Tu as des visions il me semble non ? Ou un truc comme ça. Tu ne peux pas la voir ? La porte ?
-Je vais essayer. »
Je me concentre depuis au moins 10 minutes et toujours rien. Pourquoi je n’y arrive pas. Impossible de me mettre cette foutue vision dans les yeux. J’y arrivais bien avant. Je suis trop énervé peut être, trop stressé. Mais… Et cette phrase. La porte ne s’ouvre… attend une minute.
-Kyo ? Les assassins étaient il mélomane ?
-Pas que je sache, pourquoi ?
-C’est bizarre. Dans la phrase je compte. « La-po-rte -ne-s’ou-vri-ra-qu’aux-hé-ri-ti-er.
Les-au-tres-mou-rrons-dans-d’a-tro-ce-sou-ffran-ce
. » 24 syllabes. Deux alexandrins.
-Si tu vas par là. Tu oublie quelque chose. Dit-il en souriant.
-Quoi donc ?
-Tu oublie l’auteur. Al-ta-ïr.
-27 Syllabes.
-Il y a donc une porte secrète non visible. Tous dans les barques. »
On monte dans les barques et nous nous dirigeons vers la 27ème porte invisible. Et elle était là. Caché derrière les flammes, un emplacement pour la clef. La porte s’ouvre, nous laissant découvrir un long couloir de la citadelle.
« Fils. Si je te dis que Rien n’est vrai et que tout est permis. Qu’en conclus-tu ?
-Euuuh. C’est une phrase philosophique que vous me sortez là. Rien n’est vrai ? Euh. Le monde n’est qu’illusion ? Et que dans cette illusion, on peut tout faire ?
-Y compris tuer des personnes ?
-Je ne comprends pas Père.
-Ce n’est pas grave. Tu le comprendras, le jour viendra. Mais n’oublie jamais ces paroles. Et sache que le monde n’est pas ce qu’il laisse paraître.
-Excusez moi Père, je ne suis peut être pas assez matures pour comprendre une tel sagesse.
-Tu peux disposer.
Je me réveille. Mes yeux sont lourds, je mets plusieurs minutes à me décider de me lever. Quel drôle de souvenir. Rien n’est vrai, tout est permis. Je ne comprends toujours pas ces mots. Leurs significations. Je comprends toutefois que énormément de sagesse raisonnent dans cette phrase. Kyo doit savoir. Il est un assassin après tout. Je me rends sur le pont et le trouve, assis, jouant aux échecs avec François Duval. Je me tais et m’approche. Kyo se concentre, réfléchi longuement et déplace enfin la tour pour prendre la reine. Il se tourne et me dit :
« Qui a-t-il ?
-J’ai fais un rêve étrange. Avec mon Père.
-Et ?
-Dans ce rêve. Il me dit une phrase qui m’interpelle. « Rien n’est vrai, tout est permis. »
-Ah. Dit-il.
Il marqua un temps d’arrêt puis reprit :
-C’est le credo des assassins. Me dit-il d’un air nonchalant, regardant qu’elle pièce allait bouger François.
-Le… credo ?
- Il y a trois règles à ne pas transgresser en étant un assassin. Trois règles fondamentales. La première. Ne jamais verser le sang d’un innocent. Ensuite : Reste discret et ne fais qu’un avec la foule. Et la dernière : Toute action ne devra jamais compromettre la fraternité.
Kyo sa lève et sort son épée et me défia. On fit quelque échange, et me dit :
-Quand les hommes suivent aveuglément la vérité, rappelle toi... que rien n'est vrai. Quand la morale, ou la loi, bâillonne l'esprit des hommes, rappelle toi... que tout est permis. Tel est notre crédo. Imaginons. Je suis un homme important pour le peuple. Je leur dis : Qu’un individu lambda, doit être châtié pour attentat à notre religion. Que ferais-tu ?
-Je traquerais cet homme.
-Pourquoi ? Me lança-t-il.
-Tu l’a dis. Il a attenté à notre religion.
-Et que feras-tu ? Une fois l’homme trouvé.
- Je le tuerais.
-Faux. Un assassin doit être sage. Et défaire l’illusion. Je répète. Que feras-tu ?
-Je … … … …chercherais la vérité dans ses paroles. Et dans les tiennes.
-Voilà. Tout est là. Il faut passer outre les rumeurs, comprendre les ordres, qu’ils soient bon ou mauvais. Que ferais tu si j’obligeais les gens à se taire. A faire subir des discriminations. Que je leur bourre leurs têtes d’idées préconçues pour continuer d’exercer mon pouvoir infâme.
-Je ferais en sorte de rependre la vérité. De mener une rébellion.
- Cela marchera peut être, mais la solution est plus simple. Me dit-il en souriant, gêné.
-Plus simple ?
-Oui, plus simple, plus dur, et plus salissante.
Je réfléchis jusqu'à que le déclic se fasse.
-Te tuer ?
-Exactement. Le libre arbitre Taka. Personne n’a le droit de contrôler l’esprit des gens. Ces personnes doivent disparaitre !
Il me contre mon coup d’épée et me fait tomber par terre.
-Tu connais l’histoire d’Hercule. Reprit-il.
- Le guerrier grec ?
-Oui. On lui a ordonné de terrasser l’hydre. Un monstre cruel qui menace la population. Une fois défié, il lui coupa la tête, après un combat épique. Et que s’est il passé ensuite ?
-Je sais… trois autres tête poussèrent et ainsi de suite.
-Si tu me tue. Crois tu que cela arrêtera les templiers ? La réponse est évidente. Non. Coupez les têtes c’est bien. Mais ce qu’il faut. C’est tuer la racine.
-Le chef templier ?
-OUI !! Tu comprends vite. Mais …
-Mais ?
-On ne sait pas, où il est, qui est-il, et à quoi il ressemble. Autant te dire franchement que plus on combattra les têtes, et plus LA tête pensante sera susceptible de pointer son nez.
-C’est la merde.
-Ouais. Au faite. Il se retourne et déplace son fou. Echec et mat.
-Flûte !! Cria François.
« Terre !! Terre !! Cria le matelot en haut du mât.
Au moins une heure passe. Et nous pouvons désormais admirer la ville.
- Nous voilà enfin à Saint Jean d’Acre, dit Esla. Contemplez cette ville magnifique. Imposante et charismatique. »
Je n’avais jamais vu jusqu'à aujourd’hui une ville aussi froide. Magnifique certes, mais il règne comme une présence maléfique en ses lieux. Nous amarrons. Esla alla payer le gardien des quais pour pouvoir laisser le bateau suffisamment longtemps. Kotka est la première à descendre, les yeux qui n’avaient cesse de tout regarder. Je compris de suite qu’elle regardait si on ne nous observait pas. Je fais de même, discrètement. Nous allons voyager léger. Pas la peine d’éveiller les soupçons sur notre venu. Moins on aura de contact avec la foule et moins ils en sauront. Nous profitons d’être dans la ville pour acheter des gourdes, et de la nourriture. Cinq jour de marche nous as dit Kyo. Comme si jusqu'à maintenant, on n’avait pas suffisamment marché.
Nous quittons enfin la ville. Nous passons les grandes portes en même temps que l’immense foule qui sortait à ce moment là. C’est comme si on se baignait. On nage dans la foule.
Nous marchons longtemps. Kotka, Kyo, Esla, François et moi et quelques matelots. On avait acheté des longues capes, typé pauvre, pour passez inaperçu. Après une à deux heures de marches nous sommes dans une sorte de canyon. Nous voyons de l’activité à plus ou moins cinq kilomètres. Kotka sort ses jumelles et nous dit après un petit moment :
-Un barrage avec des gardes de la croix.
-Des templiers ? Répéte Esla. Ici ?
-Oui, ils fouillent tous les passants d’après ce que je vois. Vous croyez qu’ils sont au courant de notre venue.
-Cela ne m’étonnera pas, dit Kyo. Il va falloir prendre un autre chemin.
-Tu veux dire … escalader la roche ? Je demande.
-Non. On va rebrousser chemin. Il y a une bifurcation à environ un kilomètre. C’est plus long mais c’est plus sur. »
Et nous repartons, à la rechercher d’une autre route. Plus tard nous arrivons enfin à cette fameuse bifurcation. C’est une route étroite qui part dans la montagne. D’après Kyo, elle est très dangereuse. Seul ceux qui y sont déjà allez connaissent le chemin. Nous suivons donc Kyo à travers le dédale qui nous attend. Nous montons, montons, montons. Nous avons du grimper pendant plusieurs heures, et nous voilà enfin au sommet du chemin. Une jolie vu s’offre à nous. Nous voyons la citadelle de Masyaf au loin. Si petite. On peut voir le chemin continuer jusqu'à une grotte. Je n’aime pas les grottes. C’est sombre, je n’aime pas ne rien voir. Nous faisons une halte et nous buvons, mangeons, histoire de reprendre des forces.
« Il faut qu’on reparte dans cinq minutes, dit Kyo. La nuit va tomber dans quelques heures, et nous devons établir le campement dans la grotte que vous voyez en bas. Nous serons à l’abri du vent de la future pluie qui s’annonce.
-Comment tu sais qu’il va pleuvoir ? Demanda Kotka.
-Mon petit doigt. »
Nous repartons enfin. Nos jambes nous font mal, nous transpirons. Et c’est épuisé que nous arrivons dans la grotte. Kyo allume une torche qui était à l’entré de la grotte. Il nous fait signe d’attendre puisque il veut partir en éclaireur. Il revint dix minutes après en nous disant que c’était bon.
Nous nous installons tant bien que mal dans notre hôtel de luxe. Kyo et François allument un feu pour pouvoir nous réchauffer, et font en sorte que la lumière ne sort pas de la grotte. Nous n’avons pas envie d’être attaqués dans la nuit. Mais c’est alors qu’on entendit un bruit. Un grognement dirai-je. Nous nous taisons et entendons le bruit s’approcher. Kyo se leva et soudain un ours nous fait face. Il nous regarde. On le regarde. Il nous regarde. On retient tous notre souffle. Kyo , très doucement, leva les deux mains en l’air et s’agenouilla devant l’ours avant de se prosterner devant lui. L’ours le regarda faire, puis il passa à côté de nous pour s’enfoncer plus loin dans la grotte. Une fois suffisamment éloigné. Je dis :
« Maimaimaimais !! C’est quoi que tu nous as fait là !!
-L’ours est un animal. Innocent. Le tuer nous rapproche de l’état d’esprit des templiers. J’ai vu tout de suite que c’était une femelle qui ne souhaitait que rejoindre ses enfants, je suppose. Me prosterner devant elle lui à fait comprendre qu’on ne voulait pas lui faire du mal.
-Et si elle t’attaquait ? Demande Kotka, choquée.
-Là, on l’aurait tué.
-Mais c’est cruel, lança t’elle.
-Je sais, mais c’est comme ça. Dormez à présent. Une longue route nous attend demain.
Nous dormons. La roche est dure, il est difficile de bien dormir. Lorsque les premiers rayons de soleil touchèrent les terres, nous étions déjà partis dans les tréfonds de la grotte. Kyo nous explique que c’est un ancien passage des assassins, dont il avait lu l’existence dans des livres d’anciens assassins.
« Un instant ! Nous dit Kyo. Je crois qu’on s’approche du nid de l’ours.
-J’aurai dit tanière moi, lança Kotka.
-Chuut ! Lui dis-je.
Des grognements retentirent dans la grotte. Nous avançons prudemment. Et nous arrivons enfin face au couple d’ours qui nous regarde, méfiant, prêt à nous attaquer.
-Tout le monde se baisse.
Quelque chose brille au coup d’un des ours. Je regarde. Le symbole des assassins. C’est une clef ? Une sorte de cercle noir qui brille.
-Regarde Kyo, l’un des ours porte un truc autour du cou. Tu crois que c’est la clef pour rentrer dans la citadelle ?
-Peut être. Répond t-il. Le plus marrant, c’est qu’il va falloir s’en emparer.
-Tu crois qu’il comprend l’arabe ? S’interrogea Kotka
-Tu veux lui demander gentiment ? Je dis.
-Ha ha. On peut toujours essayer, répliqua t’elle
-Ok ok. Dit Kyo. Quelqu’un sait parler Arabe ? Taka ? Esla ? Non ? François peut être ? Ce n’est pas grave laissons tomber.
-C’est bizarre Kyo. Le machin scintille comme une lampe. Comme par magie.
-La pomme d’éden était considérée comme de la magie. Dit Esla. Peut être que cela en fait partie. Il faut le récupéré.
-Comment on s’y prend ? Demande François.
C’est alors que je m’avance droit vers l’ours. Tout en m’inclinant. Je m’approche. Encore. Encore un peu. On y est presque. Tout doux l’ours. Je m’incline. L’ours me regarde. Il se couche. Ma main s’approche de son pelage. J’hésite mais finalement je pose ma main sur l’objet. L’ours ne bouge pas. Je lui enlève le collier et récupère l’objet. « C’est un bon gros nounours a son pépère ça !! » Je dis tout en caressant ce dernier.
Nous repartons et c’est après plusieurs minutes que je me rends compte que :
-J’ai.. J’ai caressé un ours sauvage !!
-Super, rétorqua Kotka. Tu pourras t’en vanter maintenant
-Je ne le crois pas !!! Tu es jalouse !! Je lui dis en rigolant
-Non pas du tout ! Dit-elle en rougissant.
-Hahahaha j’le crois pas !!
-Arrête !!
-HAHAHAHBOUARF. Non mais ça va pas de me frapper ?
-Tu n’avais pas qu’à rigoler.
-Ce n’est pas une raison.
-Arrêtez de vous chamailler les filles. Lança Kyo. On est arrivé »
Devant se dresse une large, énorme, immense, que dis je. Il n’y a pas de mot pour décrire la grandeur de cette grotte. Kyo allume un récipient qui contient du liquide qui s’enflamme à la moindre flammèche. Et ce fut une réaction en chaine. La flamme suivit un parcours jusqu’à qu’il n’y est plus d’endroit inflammable. Un lac. Devant nous. Un lac souterrain. Trois barques. Et si on regarde bien, vingt six portes disséminer de parts et d’autres de la grotte.
-Merde ! Lança Kyo. Regardez. Il y à un écrit sur la stèle. « La porte ne s’ouvrira qu’aux héritiers, les autres mourrons dans d’atroce souffrance. Altaïr»
-Accueillant, dit Esla. Il faut trouver la bonne porte.
Kotka sort ses jumelles.
-Bon alors. Dit-elle. Passez-moi la clef. L’objet. Le truc quoi. Alors. C’est rond avec un trou rond au milieu. Alors si on regarde les portes. Il ne devrait y avoir qu’une seule porte avec… je n’ai rien dis. Elles ont toutes un trou pour la clef.
-Super. Soupira Esla. Comment on fait. Le message dit bien qu’il ne faut pas se tromper.
-C’est la première porte à gauche. Je dis.
-Euuuh. Répond Kotka. Et comment tu le sais ?
-Une intuition. Il y a 26 portes. Comme les lettres de l’alphabet. Les héritiers sont les « A »ssassins non ?
- Ou justement le 9ème porte en partant de la gauche. « H »éritiers. Dit Kyo.
-Bien vu. Je réponds. Ou encore la 5ème. Les « é »lus.
-SUPER !! gueula Kotka. On n’est pas sorti. C’est trop gros pour que l’énigme soit comme ça !!
-Taka ? Demanda Esla. Tu as des visions il me semble non ? Ou un truc comme ça. Tu ne peux pas la voir ? La porte ?
-Je vais essayer. »
Je me concentre depuis au moins 10 minutes et toujours rien. Pourquoi je n’y arrive pas. Impossible de me mettre cette foutue vision dans les yeux. J’y arrivais bien avant. Je suis trop énervé peut être, trop stressé. Mais… Et cette phrase. La porte ne s’ouvre… attend une minute.
-Kyo ? Les assassins étaient il mélomane ?
-Pas que je sache, pourquoi ?
-C’est bizarre. Dans la phrase je compte. « La-po-rte -ne-s’ou-vri-ra-qu’aux-hé-ri-ti-er.
Les-au-tres-mou-rrons-dans-d’a-tro-ce-sou-ffran-ce
. » 24 syllabes. Deux alexandrins.
-Si tu vas par là. Tu oublie quelque chose. Dit-il en souriant.
-Quoi donc ?
-Tu oublie l’auteur. Al-ta-ïr.
-27 Syllabes.
-Il y a donc une porte secrète non visible. Tous dans les barques. »
On monte dans les barques et nous nous dirigeons vers la 27ème porte invisible. Et elle était là. Caché derrière les flammes, un emplacement pour la clef. La porte s’ouvre, nous laissant découvrir un long couloir de la citadelle.
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