La lame Bouddhiste
Par : Aknow
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 12
chapitre 24-25-26
Publié le 07/06/12 à 19:57:23 par Aknow
« Incroyable !» C’est le mot que je me suis dis quand ses lèvres touchèrent les miennes. Imaginez que vous goûtez votre plat préféré, que vous savourez, et que vous en reprenez. C’est un peu la sensation que j’ai maintenant. Surprise par cet évènement elle s’arrête et baisse les yeux en disant :
« Désolé. Je n’aurais pas du.
-Non ! Je dis. Enfin si, je veux dire. Non continue. »
Elle sourit devant ma béatitude.
Une demi-heure plus tard.
Bref me voilà aux anges en direction du bureau de ma mère. Elle m’a convoqué pour… je ne sais pas et je m’en fouuuuuu !! Depuis le temps que j’attendais ce moment. Bref, reprenons nos esprits.
Me voilà dans le bureau de ma mère.
« Bonjour mon fils. Dit-elle. Avant de commencer, je peux te demander ce qui te fait sourire autant ?
-Le beau temps, je réponds. C’est tout.
Pourquoi n’avoir pas dis la vérité à ma mère ? Je ne sais pas mais sur le coup, j’ai préféré la cacher.
-Bref. J’ai une mission pour toi. Je veux que tu prennes deux trois hommes avec toi pour allez inspecter une caverne découverte il y à peu de temps par les templiers.
-Où est ce ?
-A Jérusalem. Selon nos sources. Il y aurait la clé du temple de la lame légendaire. J’ai des assassins infiltrés. Ne les tues pas. Tu les reconnaîtras. Je te fais confiance.
- Combien y en a-t-il et qui dois-je prendre ?
-Il y en à cinq. Prend ceux que tu veux.
Je réfléchis et, après une minute :
-Je ne peux pas y allez seul ?
-Tu fais comme tu veux, mais empare toi de la clé avant eux. »
Je vais y allez seul. On serait trop nombreux pour tenter une infiltration discrète et efficace.
Je vais allez voir Kotka. Lui dire que je pars et que je reviendrai une fois la mission accompli.
« Kotka. Je dis. Je pars en mission. A Jérusalem.
-Sans moi ? répond-elle, triste.
- Oui, pardon, mais tu n’es pas en état.
-Je sais … S’il te plaît, sois prudent.
-Promis.
-Tien, dit elle en enlevant son collier. Prend-le. C’est un porte bonheur. Je veux que tu le garde sur toi.
-D’accords. »
Je l’embrasse et commence à rassembler tout ce dont j’aurai besoin. Couteaux de lancer. Dague aiguisée. Mon sabre. Une arbalète. Je décide de voyager léger. Je serais trop lourd pour escalader sinon.
Je commence à partir mais Yusuf me rattrape.
« HEY ! TAKA ! Dit-il.
-Qui a-t-il ?
-Tien prend ça.
Il me tend une sacoche.
-Qu’est ce que c’est ?
-Des bombes. Il y en trois différentes, et trois de chaque. La première est une bombe explosive. Qui envoie des fragments de métal. La deuxième une bombe fumigène. Et la troisième une bombe sonore. Un leurre si tu préfère. Je pense que tu sauras les utiliser. Et prend ça avec.
-Hm ? C’est un pistolet caché ? Je ne pourrais pas l’utiliser Yusuf, dans une caverne ça s’entendrai trop facilement.
-C’est pour ça qu’on la modifié. C’est un pistolet avec des seringues empoisonnées. Aucun bruit.
-Merci Yusuf. Tu m’auras été d’une grande aide jusqu’à la fin. Vous partez quand ?
-Demain dans la matinée. J’espère que l’on se reverra mon cher ami.
-Je l’espère aussi. J’y vais.
-Bonne route Taka, et que l’aventure guide des pas. »
Je pars avec mon cheval. C’est bizarre. J’ai comme l’impression qu’on ne se reverra plus jamais. Yusuf est devenu plus qu’un ami, qu’un compagnon d’arme. C’est un frère. Et j’espère sincèrement que mon impression soit fausse.
Deux jours de marche. Il fait presque nuit. Ce fut long. Très long, je n’arrête pas de penser à Kotka. Je l’aime tant.
Jérusalem. Quelle splendeur. Ca c’est de la ville. Majestueuse. Bref, ne nous faisons pas remarquer. Je pose mon cheval à une écurie en dehors des murs de la ville. Il y a plein de templiers partout. Il faut pourtant que je rentre. Si j’escalade on va me repérer. SI je combats c’est encore pire. Mince. Réfléchi. Qu’est ce que… Des moines ? Parfait. Je vais me faufiler avec eux. Je rentre dans leurs groupes et les imitent. On avance doucement vers les portes de la ville. Nous arrivons enfin à hauteur de l’entré. Les templiers se poussent. Parfait. Me voilà à l’intérieur. Cachons nous. Une ruelle peu fréquenté et le tour est joué. Alors. Selon la carte je ne suis qu’a 100 mètres de l’entré. Je marche dans la direction de la caverne. A vrai dire on ne peut pas manquer l’entré. J’atterris dans une grande place où énormément de templiers sont présents. L’entré est en faite un trou dans le sol de la grandeur d’un bâtiment. Et pourtant il va falloir entrer. Là dedans. Sans me faire remarquer. C’est alors que ma main heurte quelque chose. C’est la sacoche que Yusuf m’a donné. Mais oui ! La bombe sonore. Alors comment ça marche. C’est une capsule à retardement ça il me semble. Je la lance a l’opposé de ma situation. 10 seconde plus tard une explosion retenti avec un bruit semblable à une détonation de pistolet. Plusieurs gardes partent dans sa direction. Mais un garde est resté, qui d’ailleurs fait un signe. Qu’est ce que.. Mais oui c’est un assassin. Je cours dans sa direction.
« Dépêche toi d’entrer ils vont revenir, chuchote t’il. »
Je descends à l’échelle et me voilà dix mètres plus bas, dans la caverne.
Me voilà dans un tunnel étroit, éclairé par de nombreuses torches. Il y a un courant d’air très froid qui souffle dans ces réseaux souterrains. Le bruit du vent résonne sur la paroi comme le grognement d’un monstre qu’on aurait réveillé. J’avance, silencieusement. Arrivé au bout du tunnel, je me retrouve dans une gigantesque grotte. Naturel je dirais. De nombreux templiers creusent en espérant trouver un sanctuaire sacré. Plusieurs gardes arrivent. Ils sont quatre. Je me cache dans une alcôve.
« Cela fait plusieurs semaines qu’on creusent et qu’on ne trouvent rien, dit l’un d’eux.
-Ouais, j’en ai marre, on creuse pour quoi ? Demande le deuxième garde Pour perdre des kilos?
-J’ai l’impression qu’on nous cache quelque chose. Répond le premier. Si on nous disait quoi chercher, on se bougerait le cul mais bon.
-J’ai entendu dire, commence le troisième d’un air mystérieux. Qu’on rechercherait un sanctuaire sacré qui abriterait une arme légendaire.
-Ah ouais ? Dit le quatrième, interloqué. Une arme ? Trop bien.
-Ne Rêve pas trop Gabriel, fait le premier. Cette arme va allez droit dans les mains du chef. Maintenant qu’Ezio à tué Cesare, il a prit les rennes.
-Ouais, J’aimerai bien qu’il enlève son casque. On croirait un espion.
-C’est une sorte de renégat. D’ailleurs il a un apprenti. Qui s’habille comme lui maintenant.
-J’en ai entendu parler. Notre chef l’aurait sauvé il y a longtemps d’une embuscade Ottoman qui l’aurait laissé comme orphelin.
-Des renégats hein. Pas jolie jolie. Bref il faut y retourner. Je n’ai pas envie d’être de corvée ce soir. »
Alors il y aurait encore un autre chef. A mon avis, c’est l’homme que Kyo nous a parlé. Cet homme avec une lance qui tué numéro Un. Bref, je sors de ma cachette une fois les gardes éloignés. Je repère un endroit en hauteur et à l’abri des regards. Là bas. Un échafaudage. Je me faufile dans la grotte jusqu’à ce dernier. Je grimpe. C’est le moment de me servir de mon don. Je me concentre. C’est bon. Alors … sur les 6 hommes que je vois dans la grotte, 4 sont des assassins, les deux autre, je ne sais pas. Qu’est ce que .. ? Il y a quelque chose au plafond. Une plaque. Avec une inscription. C’est beaucoup trop haut. Comment vais-je pouvoir allez regarder. J’aurai du prendre les jumelles de Kotka. Raah le c**. Je vais devoir me taper l’escalade. Par où pourrais-je commencer. Non c’est trop risqué. Il y a surement un des assassins qui a une paire de jumelles.
Bon on va prendre celui qui est le plus près de moi. C’est… Celui là à droite. Je me faufile encore une fois dans la grotte jusqu’au garde. Il faut que je sois sûr. M’man m’a dit qu’ils n’ont pas de marque de la confrérie sur le doigt pour qu’il puisse s’infiltrer tranquillement. Je prends un caillou et le lance sur le garde. Il se retourne et en regardant le caillou, il put deviner la trajectoire et se dirige dans ma direction. Au moment opportun je lui saute dessus.
« Bonjour Monsieur le garde, si tu hurle je te tue. Sais-tu qui je suis ?
-Un…un…un assassin. Pitié que voulez vous ?!!
- Aurais-tu une paire de jumelle ?
-Une paire de quoi ? »
Je le frappe, Je le traine à l’abri des regards. Je l’attache avec la corde qu’il a sur lui et le bâillonne. Au suivant. Ce n’était pas un assassin. Je me dirige vers le deuxième. A ma venue il se retourne et me fait signe d’attendre et de rester caché. Je sais que s’en est un. Il a guetté ma présence. Il se dirige vers moi.
«Taka. Enchanté de faire ta connaissance. Dit-il en s’inclinant légèrement. Cela fait plusieurs jours que j’attends de te voir dans la grotte. J’ai l’impression que tu cherche quelque chose.
-Enchanté aussi. Je cherche une paire de jumelle.
-Je n’en ai pas mais… lui là bas.
Il me montre un garde. Il reprend :
-Il en a une sur lui. Ce n’est pas un assassin.
-Mince, il est trop voyant, on me verra tout de suite.
-Je vais y allez. Je reviens.
Et il part en direction de la personne en question. A la méthode des voleurs, il bouscule le garde, et s’excuse platement tout en en s’en allant avec la paire de jumelle.
Il revient vers moi et me tend l’objet.
-Bonne chance, dit il.
-Merci »
Je repars sur mon échafaudage et j’utilise les jumelles. Alors … il est écrit … « Abandonne-toi à l’obscurité dans le ventre du serpent». C’est insensé. Le serpent ? Ils doivent parler d’un tunnel étroit qui n’est pas éclairé. Je cherche. Je finis par le trouver. C’est un tunnel. Qui est en faite à côté de l’inscription. Je vais devoir bel et bien escalader la grotte. Je commence donc mon ascension. Je grimpe. Doucement. Il arrive un moment où seuls mes bras me permettent de continuer. Il y a au moins quinze mètre entre le plafond et le sol de la caverne. Soudain une de mes mains glisse. Je tourne sur moi-même. Telle une balançoire. Je ne me tien plus que d’une main et je fais rage pour ne pas lâcher. Je finis donc par re-agripper ma main à un autre endroit. Ouf J’ai eu chaud. J’y suis presque. Me voilà à la plaque et au trou. C’est insensé. D’après ce que je vois, le tunnel a les parois lissent et il ne fait que monter. Comment je m’agrippe moi ? Si je trouve la personne qui a fait ce tunnel je le tue. Heureusement il est étroit et je pense pouvoir y arriver. Je me balance d’avant en arrière. Et je jette mes pieds dans le trou. J’exerce une pression telle que quand je lâcherais mes mains je ne tomberais pas. Je lâche mes mains !! Me voilà la tête à l’envers. Vite vite vite. AAAAaaallllllezzz. C’est bon, j’ai pu me remettre droit et je monte dans le tunnel en exerçant sans cesse des pressions avec mes pieds et mes mains. Je monte durant cinq minutes et je me tape finalement la tête dans le plafond. C’est une trappe. Je l’ouvre. Me voilà dans le sanctuaire. Enfin ! Je souffle un peu. Mais quelque chose m’interpelle finalement. Il n’y a rien dans cette pièce. Rien de rien. Il y a des piliers. Des tables. Tout en marbre, mais rien. Il y à une sorte de présentoir où un mot sur du papier y repose.
« Décembre 1498. Je m’appelle Takezo Mizuchi. Je suis en possession de la clé du temple de la lame légendaire. Elle reposera à jamais avec moi. »
Je prends le morceau de papier et cherche une nouvelle sortie. Je scrute tout les coins et je finis par trouver un mécanisme qui ouvre une porte sur un tunnel éclairé par la lueur de la lune. Il faut que je retrouve ma mère a Masyaf et lui explique tout.
Plusieurs jours passent.
Me voilà enfin à Masyaf. Quelle sera la réaction de ma mère quand je lui dirai que son mari avait déjà eu la clef et qu’il ne lui avait rien dit. Je me retrouve devant son bureau.
« AAh ! Dit-elle soulager. Mon fils. Entre, repose-toi et raconte-moi.
-J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
-Je t’écoute.
-La bonne nouvelle c’est que les templiers n’auront pas la clef.
-C’est une très bonne nouvelle. Ensuite ?
-La mauvaise c’est ça. »
Je lui tends le papier qu’elle prend. Son franc sourire laisse place à une franche déception.
« Ton père… dit elle en se levant. Aussi énigmatique qu’un tombeau. Durant toutes ces années il ne m’a jamais fait confiance pour garder un quelconque secret. La seule chose qu’il m’ait dit, c’est que la lame devra rester secrète pour la nuit des temps.
-Je pensais que vous travailliez ensemble. Non ?
-Non. Il ne m’a jamais emmené en mission. Pour dire vrai. On s’est rencontré dans notre confrérie au Japon. On n’avait pas vraiment le temps pour nous deux. Quand ton père à fini par déserter le pays parce qu’il allait se faire tuer par le shogun. Ashikaga Taka avait lancé un avis de recherche sur lui. Il m’a demandé de partir avec lui. Toi compris, bien entendu. Nous avons pris une nouvelle vie à Venise. Mais le destin nous rattrape toujours. Rodrigo Borgia et ses enfants on commencé à bouger. Ils cherchaient les fragments d’éden et on ensuite entendu parler de la lame. Nous avons du reprendre du service et nous avons finalement rencontré Ezio Auditore. Un homme comme on en rencontre qu’une fois dans une vie. Mais finalement ton père est mort.
-Donc tu savais que P’pa avait planifié sa mort ?
-Oui, je suis une assassin après tout, je le soupçonnais de cacher quelque chose.
-Une question. Pour le mot qu’il a laissé. Tu crois qu’il l’a avalé ? Ou est ce simplement une métaphore ?
- Je pense plutôt à une métaphore. Il l’aurait chié sinon, non ?
-Peut être qu’il l’aurait ravalé ensuite.
-Tu es ignoble mon fils, baaaah c’est horrible ce que tu viens de dire !!
-Je sais je sais.
-Il faut que tu retourne à Venise. Retourne dans notre maison. Le bureau de ton père, 3ème brique sur la droite de la cheminée. Il y a une salle cachée. Peut être qu’il la mise là.
- Dois-je partir seul ?
-Non prend Kotka avec toi. Il ne faut pas séparer nos tourtereaux plus longtemps, dit-elle avec un sourire malicieux.
-On ne peut rien te cacher. Et Kyo ?
-Je l’envoi sur une autre mission. Mais…
-Mais ?
Elle est dans ses pensées. Quelque chose l’a tourmente.
-Rien. Laisse tomber.
Je l’a regarde. Il y a quelque chose qu’elle ne me dit pas.
-Qui a-t-il mère ?
-Il vaut mieux pour l’instant qu’il ne reste pas trop avec toi.
-Pourquoi donc ?
-En ce moment il se reproche la mort de son frère. Va mon fils. »
Je m’incline. Il va falloir que je retourne à Venise. Retour à la case départ. Je retrouve Kotka dans sa chambre. Je l’embrasse, la serre très forte dans mes bras. Quel bonheur me dis-je.
-Mon amour, il faut qu’on parte.
-Où ? Et surtout pourquoi ?
-Mère m’a donné une mission et nous partons ensemble.
-Mission qui est ?
-Notre mission si tout fois tu l’acceptes, est de retourner à Venise dans mon ancienne maison pour tenter de trouver la clé du temple bouddhiste.
-Pourquoi tu tourne la phrase comme ça ?
- Je ne sais pas, je dis en réfléchissant. Ca m’est sorti
- Ok.. en route alors, dit elle en souriant. »
Nous voilà partie de Masyaf. Une très longue route nous attend. Nous devons prendre un bateau pour ainsi atteindre L’Italie.
Un mois plus tard.
Nous revoici à Venise. Du moins, me revoilà chez moi. Nous sommes enfin arrivez à destination. Il ne reste plus que quelques minutes pour ainsi atteindre mon ancienne maison.
Elle est toujours là. Immense et imposante à fleur de montagne. Cependant, à l’intérieur. Tout a été dévasté par la horde de templiers qui avait du chercher un quelconque indice sur les fragments. Nous nous regardons. Nous devons trouver la clé.
« Désolé. Je n’aurais pas du.
-Non ! Je dis. Enfin si, je veux dire. Non continue. »
Elle sourit devant ma béatitude.
Une demi-heure plus tard.
Bref me voilà aux anges en direction du bureau de ma mère. Elle m’a convoqué pour… je ne sais pas et je m’en fouuuuuu !! Depuis le temps que j’attendais ce moment. Bref, reprenons nos esprits.
Me voilà dans le bureau de ma mère.
« Bonjour mon fils. Dit-elle. Avant de commencer, je peux te demander ce qui te fait sourire autant ?
-Le beau temps, je réponds. C’est tout.
Pourquoi n’avoir pas dis la vérité à ma mère ? Je ne sais pas mais sur le coup, j’ai préféré la cacher.
-Bref. J’ai une mission pour toi. Je veux que tu prennes deux trois hommes avec toi pour allez inspecter une caverne découverte il y à peu de temps par les templiers.
-Où est ce ?
-A Jérusalem. Selon nos sources. Il y aurait la clé du temple de la lame légendaire. J’ai des assassins infiltrés. Ne les tues pas. Tu les reconnaîtras. Je te fais confiance.
- Combien y en a-t-il et qui dois-je prendre ?
-Il y en à cinq. Prend ceux que tu veux.
Je réfléchis et, après une minute :
-Je ne peux pas y allez seul ?
-Tu fais comme tu veux, mais empare toi de la clé avant eux. »
Je vais y allez seul. On serait trop nombreux pour tenter une infiltration discrète et efficace.
Je vais allez voir Kotka. Lui dire que je pars et que je reviendrai une fois la mission accompli.
« Kotka. Je dis. Je pars en mission. A Jérusalem.
-Sans moi ? répond-elle, triste.
- Oui, pardon, mais tu n’es pas en état.
-Je sais … S’il te plaît, sois prudent.
-Promis.
-Tien, dit elle en enlevant son collier. Prend-le. C’est un porte bonheur. Je veux que tu le garde sur toi.
-D’accords. »
Je l’embrasse et commence à rassembler tout ce dont j’aurai besoin. Couteaux de lancer. Dague aiguisée. Mon sabre. Une arbalète. Je décide de voyager léger. Je serais trop lourd pour escalader sinon.
Je commence à partir mais Yusuf me rattrape.
« HEY ! TAKA ! Dit-il.
-Qui a-t-il ?
-Tien prend ça.
Il me tend une sacoche.
-Qu’est ce que c’est ?
-Des bombes. Il y en trois différentes, et trois de chaque. La première est une bombe explosive. Qui envoie des fragments de métal. La deuxième une bombe fumigène. Et la troisième une bombe sonore. Un leurre si tu préfère. Je pense que tu sauras les utiliser. Et prend ça avec.
-Hm ? C’est un pistolet caché ? Je ne pourrais pas l’utiliser Yusuf, dans une caverne ça s’entendrai trop facilement.
-C’est pour ça qu’on la modifié. C’est un pistolet avec des seringues empoisonnées. Aucun bruit.
-Merci Yusuf. Tu m’auras été d’une grande aide jusqu’à la fin. Vous partez quand ?
-Demain dans la matinée. J’espère que l’on se reverra mon cher ami.
-Je l’espère aussi. J’y vais.
-Bonne route Taka, et que l’aventure guide des pas. »
Je pars avec mon cheval. C’est bizarre. J’ai comme l’impression qu’on ne se reverra plus jamais. Yusuf est devenu plus qu’un ami, qu’un compagnon d’arme. C’est un frère. Et j’espère sincèrement que mon impression soit fausse.
Deux jours de marche. Il fait presque nuit. Ce fut long. Très long, je n’arrête pas de penser à Kotka. Je l’aime tant.
Jérusalem. Quelle splendeur. Ca c’est de la ville. Majestueuse. Bref, ne nous faisons pas remarquer. Je pose mon cheval à une écurie en dehors des murs de la ville. Il y a plein de templiers partout. Il faut pourtant que je rentre. Si j’escalade on va me repérer. SI je combats c’est encore pire. Mince. Réfléchi. Qu’est ce que… Des moines ? Parfait. Je vais me faufiler avec eux. Je rentre dans leurs groupes et les imitent. On avance doucement vers les portes de la ville. Nous arrivons enfin à hauteur de l’entré. Les templiers se poussent. Parfait. Me voilà à l’intérieur. Cachons nous. Une ruelle peu fréquenté et le tour est joué. Alors. Selon la carte je ne suis qu’a 100 mètres de l’entré. Je marche dans la direction de la caverne. A vrai dire on ne peut pas manquer l’entré. J’atterris dans une grande place où énormément de templiers sont présents. L’entré est en faite un trou dans le sol de la grandeur d’un bâtiment. Et pourtant il va falloir entrer. Là dedans. Sans me faire remarquer. C’est alors que ma main heurte quelque chose. C’est la sacoche que Yusuf m’a donné. Mais oui ! La bombe sonore. Alors comment ça marche. C’est une capsule à retardement ça il me semble. Je la lance a l’opposé de ma situation. 10 seconde plus tard une explosion retenti avec un bruit semblable à une détonation de pistolet. Plusieurs gardes partent dans sa direction. Mais un garde est resté, qui d’ailleurs fait un signe. Qu’est ce que.. Mais oui c’est un assassin. Je cours dans sa direction.
« Dépêche toi d’entrer ils vont revenir, chuchote t’il. »
Je descends à l’échelle et me voilà dix mètres plus bas, dans la caverne.
Me voilà dans un tunnel étroit, éclairé par de nombreuses torches. Il y a un courant d’air très froid qui souffle dans ces réseaux souterrains. Le bruit du vent résonne sur la paroi comme le grognement d’un monstre qu’on aurait réveillé. J’avance, silencieusement. Arrivé au bout du tunnel, je me retrouve dans une gigantesque grotte. Naturel je dirais. De nombreux templiers creusent en espérant trouver un sanctuaire sacré. Plusieurs gardes arrivent. Ils sont quatre. Je me cache dans une alcôve.
« Cela fait plusieurs semaines qu’on creusent et qu’on ne trouvent rien, dit l’un d’eux.
-Ouais, j’en ai marre, on creuse pour quoi ? Demande le deuxième garde Pour perdre des kilos?
-J’ai l’impression qu’on nous cache quelque chose. Répond le premier. Si on nous disait quoi chercher, on se bougerait le cul mais bon.
-J’ai entendu dire, commence le troisième d’un air mystérieux. Qu’on rechercherait un sanctuaire sacré qui abriterait une arme légendaire.
-Ah ouais ? Dit le quatrième, interloqué. Une arme ? Trop bien.
-Ne Rêve pas trop Gabriel, fait le premier. Cette arme va allez droit dans les mains du chef. Maintenant qu’Ezio à tué Cesare, il a prit les rennes.
-Ouais, J’aimerai bien qu’il enlève son casque. On croirait un espion.
-C’est une sorte de renégat. D’ailleurs il a un apprenti. Qui s’habille comme lui maintenant.
-J’en ai entendu parler. Notre chef l’aurait sauvé il y a longtemps d’une embuscade Ottoman qui l’aurait laissé comme orphelin.
-Des renégats hein. Pas jolie jolie. Bref il faut y retourner. Je n’ai pas envie d’être de corvée ce soir. »
Alors il y aurait encore un autre chef. A mon avis, c’est l’homme que Kyo nous a parlé. Cet homme avec une lance qui tué numéro Un. Bref, je sors de ma cachette une fois les gardes éloignés. Je repère un endroit en hauteur et à l’abri des regards. Là bas. Un échafaudage. Je me faufile dans la grotte jusqu’à ce dernier. Je grimpe. C’est le moment de me servir de mon don. Je me concentre. C’est bon. Alors … sur les 6 hommes que je vois dans la grotte, 4 sont des assassins, les deux autre, je ne sais pas. Qu’est ce que .. ? Il y a quelque chose au plafond. Une plaque. Avec une inscription. C’est beaucoup trop haut. Comment vais-je pouvoir allez regarder. J’aurai du prendre les jumelles de Kotka. Raah le c**. Je vais devoir me taper l’escalade. Par où pourrais-je commencer. Non c’est trop risqué. Il y a surement un des assassins qui a une paire de jumelles.
Bon on va prendre celui qui est le plus près de moi. C’est… Celui là à droite. Je me faufile encore une fois dans la grotte jusqu’au garde. Il faut que je sois sûr. M’man m’a dit qu’ils n’ont pas de marque de la confrérie sur le doigt pour qu’il puisse s’infiltrer tranquillement. Je prends un caillou et le lance sur le garde. Il se retourne et en regardant le caillou, il put deviner la trajectoire et se dirige dans ma direction. Au moment opportun je lui saute dessus.
« Bonjour Monsieur le garde, si tu hurle je te tue. Sais-tu qui je suis ?
-Un…un…un assassin. Pitié que voulez vous ?!!
- Aurais-tu une paire de jumelle ?
-Une paire de quoi ? »
Je le frappe, Je le traine à l’abri des regards. Je l’attache avec la corde qu’il a sur lui et le bâillonne. Au suivant. Ce n’était pas un assassin. Je me dirige vers le deuxième. A ma venue il se retourne et me fait signe d’attendre et de rester caché. Je sais que s’en est un. Il a guetté ma présence. Il se dirige vers moi.
«Taka. Enchanté de faire ta connaissance. Dit-il en s’inclinant légèrement. Cela fait plusieurs jours que j’attends de te voir dans la grotte. J’ai l’impression que tu cherche quelque chose.
-Enchanté aussi. Je cherche une paire de jumelle.
-Je n’en ai pas mais… lui là bas.
Il me montre un garde. Il reprend :
-Il en a une sur lui. Ce n’est pas un assassin.
-Mince, il est trop voyant, on me verra tout de suite.
-Je vais y allez. Je reviens.
Et il part en direction de la personne en question. A la méthode des voleurs, il bouscule le garde, et s’excuse platement tout en en s’en allant avec la paire de jumelle.
Il revient vers moi et me tend l’objet.
-Bonne chance, dit il.
-Merci »
Je repars sur mon échafaudage et j’utilise les jumelles. Alors … il est écrit … « Abandonne-toi à l’obscurité dans le ventre du serpent». C’est insensé. Le serpent ? Ils doivent parler d’un tunnel étroit qui n’est pas éclairé. Je cherche. Je finis par le trouver. C’est un tunnel. Qui est en faite à côté de l’inscription. Je vais devoir bel et bien escalader la grotte. Je commence donc mon ascension. Je grimpe. Doucement. Il arrive un moment où seuls mes bras me permettent de continuer. Il y a au moins quinze mètre entre le plafond et le sol de la caverne. Soudain une de mes mains glisse. Je tourne sur moi-même. Telle une balançoire. Je ne me tien plus que d’une main et je fais rage pour ne pas lâcher. Je finis donc par re-agripper ma main à un autre endroit. Ouf J’ai eu chaud. J’y suis presque. Me voilà à la plaque et au trou. C’est insensé. D’après ce que je vois, le tunnel a les parois lissent et il ne fait que monter. Comment je m’agrippe moi ? Si je trouve la personne qui a fait ce tunnel je le tue. Heureusement il est étroit et je pense pouvoir y arriver. Je me balance d’avant en arrière. Et je jette mes pieds dans le trou. J’exerce une pression telle que quand je lâcherais mes mains je ne tomberais pas. Je lâche mes mains !! Me voilà la tête à l’envers. Vite vite vite. AAAAaaallllllezzz. C’est bon, j’ai pu me remettre droit et je monte dans le tunnel en exerçant sans cesse des pressions avec mes pieds et mes mains. Je monte durant cinq minutes et je me tape finalement la tête dans le plafond. C’est une trappe. Je l’ouvre. Me voilà dans le sanctuaire. Enfin ! Je souffle un peu. Mais quelque chose m’interpelle finalement. Il n’y a rien dans cette pièce. Rien de rien. Il y a des piliers. Des tables. Tout en marbre, mais rien. Il y à une sorte de présentoir où un mot sur du papier y repose.
« Décembre 1498. Je m’appelle Takezo Mizuchi. Je suis en possession de la clé du temple de la lame légendaire. Elle reposera à jamais avec moi. »
Je prends le morceau de papier et cherche une nouvelle sortie. Je scrute tout les coins et je finis par trouver un mécanisme qui ouvre une porte sur un tunnel éclairé par la lueur de la lune. Il faut que je retrouve ma mère a Masyaf et lui explique tout.
Plusieurs jours passent.
Me voilà enfin à Masyaf. Quelle sera la réaction de ma mère quand je lui dirai que son mari avait déjà eu la clef et qu’il ne lui avait rien dit. Je me retrouve devant son bureau.
« AAh ! Dit-elle soulager. Mon fils. Entre, repose-toi et raconte-moi.
-J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
-Je t’écoute.
-La bonne nouvelle c’est que les templiers n’auront pas la clef.
-C’est une très bonne nouvelle. Ensuite ?
-La mauvaise c’est ça. »
Je lui tends le papier qu’elle prend. Son franc sourire laisse place à une franche déception.
« Ton père… dit elle en se levant. Aussi énigmatique qu’un tombeau. Durant toutes ces années il ne m’a jamais fait confiance pour garder un quelconque secret. La seule chose qu’il m’ait dit, c’est que la lame devra rester secrète pour la nuit des temps.
-Je pensais que vous travailliez ensemble. Non ?
-Non. Il ne m’a jamais emmené en mission. Pour dire vrai. On s’est rencontré dans notre confrérie au Japon. On n’avait pas vraiment le temps pour nous deux. Quand ton père à fini par déserter le pays parce qu’il allait se faire tuer par le shogun. Ashikaga Taka avait lancé un avis de recherche sur lui. Il m’a demandé de partir avec lui. Toi compris, bien entendu. Nous avons pris une nouvelle vie à Venise. Mais le destin nous rattrape toujours. Rodrigo Borgia et ses enfants on commencé à bouger. Ils cherchaient les fragments d’éden et on ensuite entendu parler de la lame. Nous avons du reprendre du service et nous avons finalement rencontré Ezio Auditore. Un homme comme on en rencontre qu’une fois dans une vie. Mais finalement ton père est mort.
-Donc tu savais que P’pa avait planifié sa mort ?
-Oui, je suis une assassin après tout, je le soupçonnais de cacher quelque chose.
-Une question. Pour le mot qu’il a laissé. Tu crois qu’il l’a avalé ? Ou est ce simplement une métaphore ?
- Je pense plutôt à une métaphore. Il l’aurait chié sinon, non ?
-Peut être qu’il l’aurait ravalé ensuite.
-Tu es ignoble mon fils, baaaah c’est horrible ce que tu viens de dire !!
-Je sais je sais.
-Il faut que tu retourne à Venise. Retourne dans notre maison. Le bureau de ton père, 3ème brique sur la droite de la cheminée. Il y a une salle cachée. Peut être qu’il la mise là.
- Dois-je partir seul ?
-Non prend Kotka avec toi. Il ne faut pas séparer nos tourtereaux plus longtemps, dit-elle avec un sourire malicieux.
-On ne peut rien te cacher. Et Kyo ?
-Je l’envoi sur une autre mission. Mais…
-Mais ?
Elle est dans ses pensées. Quelque chose l’a tourmente.
-Rien. Laisse tomber.
Je l’a regarde. Il y a quelque chose qu’elle ne me dit pas.
-Qui a-t-il mère ?
-Il vaut mieux pour l’instant qu’il ne reste pas trop avec toi.
-Pourquoi donc ?
-En ce moment il se reproche la mort de son frère. Va mon fils. »
Je m’incline. Il va falloir que je retourne à Venise. Retour à la case départ. Je retrouve Kotka dans sa chambre. Je l’embrasse, la serre très forte dans mes bras. Quel bonheur me dis-je.
-Mon amour, il faut qu’on parte.
-Où ? Et surtout pourquoi ?
-Mère m’a donné une mission et nous partons ensemble.
-Mission qui est ?
-Notre mission si tout fois tu l’acceptes, est de retourner à Venise dans mon ancienne maison pour tenter de trouver la clé du temple bouddhiste.
-Pourquoi tu tourne la phrase comme ça ?
- Je ne sais pas, je dis en réfléchissant. Ca m’est sorti
- Ok.. en route alors, dit elle en souriant. »
Nous voilà partie de Masyaf. Une très longue route nous attend. Nous devons prendre un bateau pour ainsi atteindre L’Italie.
Un mois plus tard.
Nous revoici à Venise. Du moins, me revoilà chez moi. Nous sommes enfin arrivez à destination. Il ne reste plus que quelques minutes pour ainsi atteindre mon ancienne maison.
Elle est toujours là. Immense et imposante à fleur de montagne. Cependant, à l’intérieur. Tout a été dévasté par la horde de templiers qui avait du chercher un quelconque indice sur les fragments. Nous nous regardons. Nous devons trouver la clé.
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