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La lame Bouddhiste


Par : Aknow
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 14 : Chapitre 30-31-32


Publié le 28/06/2012 à 20:06:56 par Aknow

« Bien sur, dit Claudia. Suivez-moi. »
On sort du bureau pour revenir dans le grand hall. On prend l?escalier et une fois en bas, toujours en regardant le sol pour ne pas me faire gifler par Kotka, Nous prenons une porte qui nous fait descendre au sous sol via un autre escalier.

Nous arrivons à nouveau devant une porte. Nous pénétrons dans une salle arrangée pour l?entrainement. La salle est plus grande que toute la surface de la Rose Fleurie. On entend le bruit de quelqu?un qui fait des efforts. La voie d?une fille.

C?est Otsuru, j?en suis sûr ! J?accours vers la source du bruit. Je passe un angle de mur et me retrouve devant une vitre. Elle est là. Les yeux bandés. S?entraînant à je ne sais quel exercice, dans cette espace vide et peu éclairé.

« Regarde bien Taka, dit Claudia. »

Je me concentre pour voir ce qu?il va se passer. Soudain. Deux assassins munit de bâton arrivèrent dans la petite salle où est Otsuru. Ils ne font aucun bruit. Je n?ai jamais vu ça. C?est comme s?il flottait au dessus du sol. Soudain le premier saute dans sa direction pour lui assener un coup dans la tête mais elle esquive et lui pris un de ses bras, le fait passer au dessus d?elle pour finalement l?abattre au sol dans un terrible fracas. C?est un Ippon seoi nage, pour sûr. Le deuxième, au moment où le premier heurte le sol, profite du bruit pour sauter lui aussi sur Otsuru.

Il abaisse le bâton très vite et elle esquive au dernier moment. Elle le frappe au torse de trois coups et un autre sur le ventre. L?assassin, à sa grande surprise se retrouve paralysé. Le premier se relève et disparait dans la pénombre.

Otsuru affute ses sens. Elle reste immobile. Soudain elle prend le bâton de la main de l?assassin statue et le lance dans un coin. On entendit un bruit de quelque chose qui tombe par terre.

Claudia allume ses bougies et à l?aide miroir, fait étinceler la salle où Otsuru est. Je n?en crois pas mes yeux. Elle a maîtrisé, du haut de ses 11ans, deux assassins entraîné. L?un est paralysé, l?autre K.O.

« Otsuru, appelle Claudia. Tu as de la visite.
-Taka !! S?exclama-t-elle, en enlevant son masque. Tu es enfin revenu. Cela fait longtemps que je t?attends. »
Elle s?approche. Je peux mieux la voir à présent. Elle a grandi d?au moins cinquante centimètres. De longs cheveux bruns, les yeux bleus comme ma mère. Elle est devenue une très belle fille. Elle me prend dans ses bras.
« Je te présente Kotka, une assassin comme nous.
-Oui je la connais, dit-elle. Ezio m?a parlé d?elle. Une recrue de Rome.
-Exact, répond Kotka. Mais je ne suis plus une recrue. Je suis maintenant une assassin de premier ordre.
-Plus fort que les deux assassins que j?ai combattu ?
-Je pense oui. Taka aussi. Dit Kotka en m?adressant un sourire.
- C?est sympa de me rendre visite. Vous allez restez ?
-Non Otsuru, dis-je. J?aurai aimé t?emmener mais Claudia ne veut pas.
-Quand bien même elle aurait dit oui, je ne serais pas venu, je ne suis plus une enfant. Ezio m?a dit que j?aurais une belle destinée et que je devais m?entraîner dur pour réussir. Ce n?est pas à vous de décider ce qui est bon pour moi.
-Je te rappelle que tu n?a que 11ans. Tu es encore une enfant.
-Qu?est ce donc ? Me lance-t-elle. L?âge ? Juste un nombre. Ce n?est qu?une prison qui m?interdit d?affronter des ennemis trop forts.
-Hmmm, Si tu a le cran de me parler sur ce ton, alors je n?ai rien à dire. Mais n?oublie pas que ton enfance t?a été volée.
- Les assassins de Masyaf apprenaient leurs boulots à partir de 11 ans. J?ai simplement deux ans d?avance.
-Si tu le dis. Dis-je, déconcerté. »

Une femme entre dans la pièce.
« Madame !! Dit-elle essouffler.
-ET bien ? Répond Claudia. Que se passe-t-il ?
-C?est votre frère madame. Il arrive. Mais il a de nombreux hommes sur son dos.
-Taka, Kotka, Otsuru. Aboya Claudia. Aux armes, nous devons l?aidé. »

Nous accourons dans les ruelles de Rome. La femme nous amena jusqu?à un endroit. La rue est droite et s?étend très loin. Une rue étroite et ensoleillé, que demander de mieux.
« Claudia, Kotka, Otsuru. M?écrie-je. Montez sur les toits. A mon signal vous sautez sur l?ennemi. »
Elles s?exécutent. J?entends les bruits de chevaux qui abondent dans notre direction. Soudain je le vois. Sur sa majestueuse monture blanche. En tenu, d?un noir triomphant et d?armure salit par le combat. Derrière, une trentaine de garde lui chevauchent après. Nous ne sommes pas assez nombreux. Je lance deux fumigènes devant moi. Ezio comprend tout de suite ce qu?il se passe. Une fois dans la fumée il saute sur la gauche, s?agrippant à une poutre qui sort d?une maison.
« SAUTEZ !!!!! »
Je les vois sautez en aveugle dans la fumée. Des hurlements s?échappent. La bataille fait rage. Ezio me fait signe de rester en retrait de la fumée et il se jette dedans. Deux ennemis sortent dans ma direction. Aveuglé par la fumée et je les transperce à l?aide de mes doubles lames secrètes. Trois sortent à nouveau. L?un se rue sur moi. Je l?esquive et lui plante ma dague dans le dos. Le deuxième, à la vue de son coéquipier tué, cours sur moi, et essaye de me transpercer. Je décale le mort que je porte pour m?en servir de bouclier. Le troisième se jette lui aussi dans la bataille. Les deux m?assenèrent de coups régulier et synchroniser. J?esquive plusieurs tentatives, et le moment propice arriva. Je transperce à la gorge du deuxième. Je le fait marcher de façon a ce que mon pistolet soit aligné avec le troisième.
PAAAANNNN !!

Plusieurs minutes passèrent. Les hurlements s?estompent en même temps que la fumée. Une montagne de cadavre se présente devant nous. Claudia est blessée à la jambe mais rien de bien grave. Otsuru, souriante se rend compte qu?Ezio est bel et bien là.
« Ezio !!! Tu es de retour. $

C?est lui. Ezio Auditore. L?homme de la peinture chez l?ami de mon père. Il n?est pas grand, mais il est vraiment imposant. On sent qu?il a frôlé la mort. On ressent ces victoires dans chacune de ses cicatrices. Son regarde est calme mais décidé.

« Eh bien Taka, dit Ezio. Qui aurait cru que tu serais un bon chef d?équipe !!
-Je n?ai fait que suivre mon instinct. Je lui réponds.
-C?est ça mon garçon. Réplique-t-il, d?un air enjoué. C?est ça qui fait la différence entre un combattant mort et un combattant vivant. La stratégie ne sert à rien si on est bête. Réfléchir, voilà un mot qui résume notre confrérie. C?est notre libre arbitre qui nous régies. Mais bien sur il faut savoir aussi se battre. Finit-il en faisant signe du regard le tas de mort.
- C?est un honneur de vous rencontrer. Je lui dis en m?inclinant.
-Ne dis pas de bêtise, dit il en me relevant. On s?est déjà vu. Mais tu n?étais qu?un gamin.
-Vraiment ?
-Bien sur. Et toi. Tu dois être ?
- Kotka !! Coupe-t-elle.
-Oui?Bien sur. Dit-il en la regardant, suspicieux. Ne restons pas là. D?autre garde vont sûrement arriver. »

Nous courrons jusqu?à la Rose Fleurie. Claudia nous fait monter dans son bureau. Ezio enlève son capuchon. Il a des cheveux blanc mais n?en reste pas moins charismatique. Je suis plutôt attiré par Kotka. Elle a coupé soudainement la parole d?Ezio que je m?en pose des questions. Allait il dire un autre nom ? Pourquoi l?avait il regardé d?un air interrogateur. Tout cela n?est clair, mais je ne forcerait pas Kotka a m?en parler. Elle me le dira elle-même.

« Bene. Dit Ezio en s?asseyant. Enfin du repos.
-Quels sont les nouvelles ? Demande Claudia.
-Eh bien, Cesare est mort de ma main. Ses hommes ne l?ont pas apprécié et m?ont coursé.
- Haha on a bien vu, lance Otsuru en rigolant.
- Taka, dit Ezio. J?ai été désolé d?apprendre la nouvelle sur ton père. C?était un homme de grande valeur. J?avais beaucoup d?estime pour lui.
- Je le pense aussi. Mon père était finalement quelqu?un ? de très ? mystérieux je dois dire.
-Je t?écoute mon ami. »

Je me lance dans mon récit. Comment cela est arrivé. Ma rencontre avec Esla. Mon arrivé en Grèce. Mon retour à Rome. Notre voyage jusqu?à Masyaf. Nos diverses batailles. Notre découverte et cette trahison.
« Hmmm. Marmonne Ezio, songeur. Claudia apporte la moi.
- Tout de suite, répond-elle. »
Elle sort du bureau et après cinq minutes, elle rentre. Une lettre à la main. Non ouverte.
« Qu?est ce donc ? Demande Kotka.
-Ceci mes chers confrères. Est la lettre que m?a donnée Takezo. Il me l?a donné en me faisant promettre de ne l?ouvrir que lorsqu?il mourrait.
-Ouvrez là. Je dis, décidé. S?il vous plaît.
-C?est ce que je vais faire. »
Il l?ouvre. Il lit. Une fois terminé il me regarde, et me dit :
« Cette lettre est une mine d?or. Sauf que ce n?est pas de l?or qui l?intéresse, et nous intéresse.
-La lame, dit Kotka. N?est ce pas ?
-Oui. Selon ses indications. Il y a aurait un tombeau qui est transmis de génération en génération depuis ? 300ans. Il se trouve en terre sainte et abriterais de nombreux secret. D?après ce que j?en lis. Il y aurait une salle qui n?appartient qu?à une seule personne à la fois. Et il semblerait que l?ancien propriétaire soit..
-Mon père ! S?écrie Otsuru
-Exactement. Répond Ezio.
- Mais alors.. ! Dit Kotka, choquée.
- Oui Kotka, lance-t-il. Le nouveau propriétaire n?est autre que..
-Moi.. Dis-je. Alors c?est là bas que serait notre clé.
-La fameuse clé du sanctuaire.
-C?est tout ce que dis la lettre, demande Otsuru.
- Il y a une deuxième partie. Mais elle m?est réservée. Claudia ? As-tu pu t?emparer du livre des Polo ?
-C?est ta protégée qui l?a récupéré.
-Eh bien !! Dit il en regardant Otsuru, surprit. Tu me surprendras toute ma vie je pense.
-Héhé ! Fait Otsuru pour toute réponse, en rougissant.
-Bien. Dit Ezio. Laissez-moi avec Kotka s?il vous plaît.
-Pourquoi ?! Dis-je.
-On a à se parler. Il me défie du regard, pour que je n?insiste pas. »

Une fois tous sortie, Ezio entame la conversation :
« Tu n?as pas à avoir honte de qui tu es tu sais.
-Je mène ma vie comme je veux. N?essaie pas de me faire la morale.
-Je ne fais la morale à personne. Simplement. Si tu t?évertue à te mentir. Comment arrivera tu à ressentir..
- Un bonheur ? Coupe-t-elle. Je le partage avec Taka.
-Peut être. Mais il ne sera jamais véritable tant qu?il ne saura pas la vérité. Il se doute de quelque chose.
-Par ta faute !!
-Je pensais que tu étais prête.
-Non. Je ne le suis pas ». Elle met un temps d?arrêt, comme si elle réfléchissait. « Pas encore.
- J?espère que tu ne m?en voudras pas.
-Pas le moins du monde. Tu as bien fait. Ma mère reposera en paix à présent.
-Nul doute que tu aurais préféré le faire toi.
-J?ai beau avoir tué plein de gens. Ca n?en reste pas moins mon père. Je n?aurais jamais pu le tuer. Même si je le voulais.
-Hmm. Le jour où tu te décidera à le partager. Avec quelqu?un d?autre que moi.
-Je ne l?ai jamais partagé avec toi. Tu l?a découvert.. C?est tout. Sans cette pomme. Tu ne saurais rien.
-Et tu tremblerais de peur dans ton coin en redoutant le jour où je l?apprendrais.
-C?est arrivé. Et tu ne m?a pas tué? enfin il s?en a fallu de peu.
-On ne ment pas à la pomme. C?est pour ça que je ne t?ai pas tuée. Finalement c?est a cause d?elle que je sais et grâce a elle que tu es? ici.
-Cette conversation est terminée ?
-Elle n?a jamais commencé. N?est pas ?...
Kotka sourit et se dirige vers la porte. Appuie sur la poignée et Ezio finie sa phrase :
-Mlle Aurora Borgia.

Que peuvent-ils bien se dire ? Il me semble qu?ils ne se connaissent pas pourtant. A moins qu?elle fut une assassin aux ordres d?Ezio par le passé. Hmm.

Clac !

Kotka descend les marches. Seule. Le regard normal comme s?il ne s?était rien passer. Cela cache quelque chose. Moi qui pensais bien la connaître. Une énigme de plus.
Ezio sort à son tour du bureau.
« Taka, dit il. Viens. Il faut que je te parle. »
Il veut parler à tout le monde celui là c?est dingue. Je monte et je me dirige vers le bureau. Je regarde Kotka qui regarde Ezio. C?est une mise en garde. Il doit garder un secret. Mais lequel ?

« Je suppose que tu n?as pas encore eu le temps de faire le serment ? demande t-il.
-Le serment ? M?interroge. Des assassins ?
- Quel autre serment voudrais-tu passer mon cher ami ?
-Aucun autre Mons?
-TUUtutu. Coupe t-il. Pas de monsieur. Ezio. Ou mon maître. Mais toi ça sera Ezio.
-D?accords?Ezio.
- Voilà qui est mieux, dit-il en souriant. Je sais que tu n?as pas le temps alors, quand tout sera terminé. Reviens me voir et je te ferais Assassin.
-Oui. »

A vrai dire je ne sais pas quoi en penser. Les assassins se battent pour préserver le libre arbitre. Je suis pour mais ? tant qu?il y aura un libre arbitre il y aura des guerres, des souffrances, de la tristesse. Comment peut-on instaurer la paix sans obliger le monde à s?agenouiller ? Je n?ose poser la question à Ezio. Il se mettra en colère parce que je dois sûrement penser comme un templier. Je ne suis pas comme eux? mais réaliste. Le prophète doit connaître la réponse. Celle de trouver la lumière dans les ténèbres. J?aimerai tant savoir qui c?est.

« Il est tant de nous mettre en route Kotka. Je dis. Nous retournons en Terre-Sainte.
-C?est partie. Dit-elle. Merci pour tout Claudia, Ezio. J?espère qu?on se reverra un jour.
-Je l?espère aussi, répond Ezio. Buona fortuna miei amici. »

Nous voilà partie. Nous allons enfin pouvoir mettre la main sur la clé du temple et ainsi surveiller la lame. Jusqu?au jour où le prophète s?en emparera et l?utilisera contre ses ennemis. Bien triste conclusion que d?annihiler des personnes sans qu?ils ne se doutent de rien.


France, Paris, 1509. Règne de Louis XII.

Je ne sais pas où je suis. On me trimballe depuis maintenant plusieurs semaines dans cette carriole moisi. Attaché, blessé et fatigué. Ce « Un ». Bastardo. Si je sors et que je l?attrape je m?en vais te le.. On s?arrête. J?entends des bruits de pas. Plusieurs hommes ouvrent la porte arrière de la charrette.
« On est arrivé mon bonhomme. Dit un garde. Tu vas avoir une nouvelle maison.
-HAHAHAHAHA. Plusieurs gardes s?esclaffent de rire.
-Voila donc où je suis. Je dis. En France. Vous n?aviez pas plus loin.
-On obéit aux ordres de sa majesté. Jetez le moi au fer camarade. Le roi le jugera plus tard avec son confrère.
-Mon confrè?BAM !!! »


Plusieurs heures après.

Ouuch ! Ma tête. Ils ont frappés fort ces brutes. Où suis-je ? Dans une cellule ? Je préférais la charrette après mûre réflexion. Je ne suis pas seul. Il y a une vingtaine de cellule. Toute occupé.
On y distingue des hommes au seuil de la mort. Mais? ces marques sur leur doigt. Ce sont tous des assassins. Le roi de France serait un templier ?

« Volpe ? Dit un homme dans une cellule en face, la voix est faible. C?est toi ? »
Je me tourne dans sa direction. Je reconnais cette voix. Même affaibli je la reconnaitrai entre mille.
L?homme s?avance dans la lumière projeté par la petite lucarne de sa cellule.
Je lui dis :

« C?est toi ? Machiavelli ?


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