Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La lame Bouddhiste


Par : Aknow
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 13 : chapitre 27-28-29


Publié le 25/06/2012 à 21:33:12 par Aknow

Nous entrons dans le hall. Il était si rayonnant, chaleureux. Ce n’est plus q’un couloir plein de poussière, brulé un peu de partout, comme si les ravisseurs croyaient qu’en faisant bruler des parcelles de mur ils découvriraient une cachette. Dommage ce n’est pas dans cette pièce. Nous enjambons les décombres pour atteindre l’escalier central qui domine le hall. Je me souviens du nombre incalculable de fois où je m’amusais dans les couloirs que nous atteignons maintenant. Je revois ma sœur Otsuru assise à côté de moi lors de mon dixième anniversaire. Quelle nostalgie. Nous arrivons enfin dans le bureau de mon père. Nous rentrons, un étrange sentiment demeure dans cette pièce. Je regarde Kotka et me dit que l’impression vient de moi.

« Là. Dit-elle. La brique.
-Effectivement, la voilà. »

Je pousse cette dernière. Un mécanisme s’enclenche et le fond de la cheminée s’ouvre. Nous entrons dans la salle secrète. Plusieurs lampes sont disposées dans la salle et nous les allumons. Après une minute, la cheminée se referme.

« On la rouvrira plus tard, me dit Kotka. »

Nous cherchons un indice, ne serait ce qu’une bribe. De nombreux livres sont dans les étagères. Plus aussi mystérieux les uns que les autres. Au centre se trouve une table. Enormément de parchemin sont parsemé de part et d’autres de cette dernière. En les regardant de plus près. Il s’agit de langage crypté. Je n’arrive pas à déchiffrer ce qu’il y a d’écrit. Je me penche pour mieux voir. Après quelques minutes j’abandonne et me relève. Kotka a un livre dans la main qu’elle lit.

« Vien voir, me dit elle.
-Qu’est ce dont ?
-Une sorte de journal de ton père. Tien »

Elle me passe le livre que j’ouvre à une page au hasard.

« 10 juin 1492,

C’est le dixième anniversaire de mon fils. Il devient de plus en plus grand et robuste mais il n’est pas encore assez sage pour tout lui dévoiler. Un jour il saura et deviendra le meilleur des assassins. Je tarde à le voir à l’œuvre.
Ezio m’a confié qu’il partait pour Rome pour affronter le nouveau pape Alexandre VI, alias Rodrigo Borgia. Selon ses dires, il serait en possession du sceptre... «

… Je tourne quelques pages.

4 décembre 1496.

Enfin ! J’ai découvert qu’il y aurait un temple enfuit sous Jérusalem qui abriterait la clé du temple du mont Doi Inthanon. Il abriterait la légendaire lame bouddhiste. Si je la trouve, cela nous donnera la victoire à coup sûr… »

Je tour encore des pages.

« 9 juin 1503.

Demain c’est l’anniversaire de mon fils. Et je ne pourrais pas être présent. Ni Orihime.

Taka. Si jamais un jour tu lis ces mots, sache que je regrette. Je suis atteint par une maladie. Enfin… Je dirais plutôt de l’effet secondaire de la lame. Il est dit que seul le prophète peut l’utiliser et, finalement, je ne suis pas ce « prophète ». Quiconque touche la lame sans en être le véritable possesseur mourra dans d’atroce souffrance.

Oui Taka. J’ai trouvé la lame. Elle est toujours là haut, dans le temple.

Je me consume.

Chaque jour qui passe est un fléau. La douleur passe de mes muscles aux articulations.

J’ai donc planifié ma mort avec la Volpe. Je préfère mourir en faisant avancer l’ordre. Je n’aurais pas supporté être enfermé dans une chambre à hurler de souffrance.

Ne lui en veut pas, il n’a fait qu’obéir à mes ordres.

J’ai une requête, mon fils. Trouve la clé du temple qui est caché dans MA salle, et détruit la lame. Ce qui résulte de son utilisation n’est que ténèbres et chaos. Personne ni même le prophète doit s’en emparer, car si jamais un jour elle venait à tomber entre de mauvaises mains, le monde connaitra sa destruction.

J’aurais tant voulu être à tes côté, la détruire avec toi mais ma bêtise l’a emporté sur ma raison.

Dit à Orihime qu’elle peut enfin l’ouvrir. Dit lui que c’est un cadeau d ‘adieu

Je t’aime mon fils. »

Les larmes venaient d’elle-même. Les derniers de mon père auront été finalement pour moi. Pourquoi… pourquoi ne m’en a t’il pas parlé avant !!
Kotka me pris dans ses bras. Elle m’embrasse.

Je reprends enfin mes esprits.
« Pourquoi a-t-il dit « MA salle ». Je demande
-Pour désigner celle-ci, non ? me répond-elle, étonné de ma question qui lui semblait stupide.
-Hmm. Cette salle, ma mère la connaissait. Mon père n’aime pas trop partagé. Je pense qu’il … Qui est là ?! »

La porte de la cheminée s’ouvra. Deux hommes entrent et nous font face. Je les reconnais. Leurs casques flamboyant reflètent les bougies allumés. On ne peut ressentir que de la peur au simple regard sur leurs silhouettes. Ils sont entraînés, c’est certain. C’est le meurtrier de Un. Un Renégat. L’autre aussi d’ailleurs.

« Ils nous ont suivi Taka.
-Pas suivi ma chère. Simplement conseillés. »
Je reconnais cette voix.
« Tu es.. Non ce n’est pas possible.
-Pourquoi cela ne le serait il pas Taka. Lança l’homme.
-Il nous a dit que tu étais mort. »
Il finit par enlever son casque. Puis avança dans la lumière. Il nous regarde avec un air violent et malsain. Puis Kotka Lança :
« UN ?!! »

« Oui, c’est moi. Dit Un. En chair et en os.
-Cela veut dire que Kyo, est un traitre !! Je lui dis.
-Kyo ? Qui est ce ? Demande-t-il. C’est le nom qu’il a pris en attendant ?
- Je m’en doutais bien, lance Kotka. Cela m’a fait bizarre qu’il ne soit pas plus attristé que ça.
-Et la Volpe ? Je l’interroge.
- Je n’ai pas pu me résoudre à le tuer. Ni l’autre d’ailleurs. Je les ai fait enfermer.
-Enfoirer !! On va te défoncer la gueule !! crie Kotka, hors d’elle. Quelles sont vos vrais noms !!
-Nous n’avons aucun nom. Répond-il calmement, comme si cela était une évidence. Nous avons été éduqués pour ne rien ressentir, aucun lien, aucun sentiment, juste-du-meurtre.
-Des Ninja. Je dis. Je croyais que vous n’attaquiez que dans l’ombre. Hors vous vous présentez face à nous volontairement.
-Oui, malheureusement nous n’avons pas pu mettre la main sur cette clé. Alors nous avons pensé qu’il fallait qu’on t’emmène ici et que tu la trouve pour nous.
-Mauvaise nouvelle face de mammouth, réplique Kotka. On ne la pas trouvé.
-Peut être, dit il. Mais je pense que Taka saura trouver la réponse. Sinon ta mère mourra. »
Je me lance sur lui pour le tuer mais :
« Tututut. Dit-il en remuant le doigt. Si tu me tue, ta mère mourra aussi. « Kyo » attend que je lui envoie un message. Si dans une semaine il n’a rien reçu…Couic. »
Il mime un geste autour du cou.
« Je serais toi, dis je. Je prierais pour que je n’aie pas une opportunité de te tuer. Croie moi, à ce moment là je n’hésiterais pas.
-Me voilà rassurer !! Dit-il. Et maintenant cherche. »

Ce n’est pas croyable. Me voilà coincé. Comment vais-je m’en sortir. Je commence mes recherches. Je suis sûr de trouver la réponse dans le journal et les parchemins.

Au fil du temps je m’arrête sur une page où mon père à énoncer tous les critères que doit vivre le prophète : - Revenir d’entre les morts ; - Voir la personne que l’on chérie le plus mourir ; - Tuer la personne qu’on haït le plus au monde et enfin être le seul à pouvoir voir la lumière dans les ténèbres. C’est bizarre. Tout porte à croire que le prophète doit n’avoir que des mauvais sentiments. Mourir, tristesse, haine mais le dernier serait plutôt : clairvoyant. Peut-on rester dans la lumière après avoir vécu autant de souffrance ? C’est un test à mon humble avis. Le faite de rester dans la lumière malgré ça nous fait prendre les bons choix. Toujours les bons choix.

Je continue mes recherches, Kotka aussi. Les heures passent et nous n’avons toujours pas trouvé le moindre indice. Le contraire m’aurait étonné venant de mon père. Voyons voir. Il a dit « MA salle » ça voudrait dire qu’il est le seul à pouvoir y allez. Non à y être allez jusqu’à présent.

« Par simple curiosité, vous avez faire quoi du corps de mon père. Je demande.
-La Volpe voulait l’enterrer mais Cesare a demandé à le brûler. Il ne reste que des cendres. Pourquoi cette question ?
-Parce que justement je ne l’avais pas posé jusqu’à maintenant. »
Ils me regardent tout les deux avec un air suspicieux et l’autre renégat murmure dans l’oreille de Un. C’est inaudible. Mais Kotka, à mon grand étonnement, semble avoir compris et tente de me faire comprendre ce qu’il se passe. En vain. C’est alors qu’une idée me vient en tête. C’est trop énorme pour marcher. Tout le monde me regarde. Etonné de ma subite prise d’élan dans les pages. Et c’est alors que je m’écrie :
« J’ai trouvé !! »
Kotka, après avoir appris ma nouvelle, sort un couteau et le lance sur Un. Il l’esquive mais ce fut son acolyte qui le prit dans son bras. Je ne comprends pas pourquoi elle a fais ça mais je lui fais confiance. Je me lance sur Un dans un duel épée/lance. Kotka se rue sur le deuxième adversaire.

Un est trop fort. Je parviens à parer ces coups mais cela m’essouffle. Il faut pourtant que je trouve sa faille. Il me frappe, une, deux. Trois fois. Il ne m’a frappé qu’avec le bout rond de sa lance. Je me relève et le charge. Je saute sur lui. Je le fait reculer et le balance sur la table qui cède sous son poids. Je reprends mon épée et je le plante. Il esquive et me frappe dans la cuisse avec son poing. Il a failli me casser la jambe. Mon dieu quelle force. C’est alors qu’on entend un crie. Kotka vient de tuer son adversaire. Elle saigne au bras et au visage mais rien de bien sérieux. Un en profite pour m’assener un coup au visage qui me fait valser et je finis par tomber par terre. Il actionne un bouton et sors de la salle en courant. Nous lui courrons après tant bien que mal. Dans le couloir il se retourne et nous fait face.
« C’est ici que cela se termine mes enfants. Je renonce à vous garder en vie !!
-Arrête de te la jouer papy, lance Kotka. »
On s’élance sur lui. Il brandit son épée et pare chacun de nos coup et nous fait tout les deux tomber. Il me plante sa lame dans le bras mais Kotka la frappe dans son genou qui, à présent, forme un angle bizarre. Il hurle. La douleur doit être intense.
« Je croyais qu’on t’avait éduqué à ne rien ressentir, Monsieur j’me la pète un peu trop. Dit Kotka, Fière de sa phrase. »
Un tente de la transpercer mais je le repousse avec ma jambe encore valide. Il fut projeter à plusieurs mètre, manque de tomber dans les escaliers Le temps qu’il se relève Kotka prend la lance de l’ennemi et moi mes couteaux de lancé. Il se relève et fut étonné de recevoir en même temps les deux armes. Sous la puissance il recule un peu. On est tiré d’affaire. Enfin, c’est que je pensais il y a 2 secondes. Un retire la lance et nous fonce dessus avec sa jambe tordu. Je ne peux plus bougé. Kotka dévie la lame à temps. La lame me coupe la joue et il finit par mourir à mes pieds.

Nous restons dans la même position pendant plusieurs minutes, regardant Un allongé devant nous, comme s’il allait se relever.
Kotka rompt le silence :
« Tu perds trop de sang !
-Amène moi à dans la cuisine, je lui dis. Il y a un compartiment soi, s'il y ai toujours. »

Elle m’aide à me relever, puis nous allons dans la cuisine en bas des marches. Je m’allonge sur la table pendant qu’elle me soigne et je repense à tous ça. Tout ce qui s’est passé. Un et Deux avaient ils toujours été corrompu ? Qui les dirigeaient ? Les templiers ?
Soudain :
« Pourquoi on la tué merde ?!! Kyo va tuer ma mère !!
-Non. Dit-elle. Kyo n’est pas au courant qu’Un était là. J’ai entendu son second lui demander « Quand est ce qu’on envoie la lettre pour que Kyo prenne les assassins en otage ».
-D’accords !! C’était du bluff. Je dis, soulagé.
-Complètement, serre les dents.
-AIIIIE !! Mais ça fait mal bordel !!
-Chochote, dit-elle avec un sourire.
- Il faut qu’on aille à Rome. Je dis, songeur
-Pourquoi ?
-Il faut que j’aille voir Otsuru. Je ne l’ai pas revu depuis six ans, il est grand temps qu’on la reprenne.
- Elle est avec La sœur d’Ezio non ? Elle est en sécurité là bas.
-Je sais mais, elle ne doit pas rester plus longtemps sans sa famille. »

Et c’est ainsi que nous repartons à dos de chevaux en direction de Rome. Avec nos blessures nous mettons plus de temps. Mais au bout de deux semaines nous arrivons à bon port. Cela fait si longtemps depuis la dernière fois où on est venu. On était partie aussi vite que lorsqu’on veut échapper à une bête sauvage.

Nous passons devant le panthéon, la fameuse cachette doit être vide à l’heure qu’il est. Nous nous n’arrêtons pas. Nous continuons notre embardé jusqu’à la Rose fleurie de Claudia Auditore.

Sur la route nous nous cachons tant bien que mal des gardes qui patrouillent plus que d’ordinaire. Il se passe quelque chose. Ils seraient au courant de notre venue que cela ne m’étonnerai même pas. C’est alors qu’on entend une conversation :
« Que se passe-t-il encore ? Dit un garde à un supérieur.
-C’est encore arrivé, quelqu’un s’est introduit dans nos quartiers pour nous volé. Répond-il.
-Qu’ont ils volé ? Se demande le garde
-Un livre. Mais pas n’importe lequel.
-Quel livre ?
-Le livre de Niccolo Polo.
-C’est pas vrai !! On l’avait si bien caché !!
-Il faut croire que non. Mais cette fois on l’a vu !!
-Qui l’a vu ?
-Rodrigue. Il l’a vu volé au dessus de lui.
-Volé ? Comme.. un oiseau ?
-Exactement. Enfin c’est ce qu’il a dit. L’individu est jeune et doit mesurer 1m50 à tout casser.
-Un nain ? Un enfant ?
-Je ne sais pas mais, il est très en colère. Il a décidé de punir deux trois personnes en guise d’avertissement.
-Il est cruel ce Leandros. »

Leandros ? Il est à Rome ? Merda ! Je ne suis pas en état de le poursuivre. Qui est cette personne qui a volé ce livre qui m’a l’air si important. Niccolo Polo… cela me dit quelque chose. Ce n’est pas cette homme vénitien qui à donné naissance à Marco Polo le célèbre explorateur.

Cette idée me trotte dans la tête jusqu’à qu’on arrive à la Rose fleurie. Nous entrons.
« Bonjour, dit une femme très peu vêtue. Que puis-je faire pour vous noble seigneur
-Certainement pas nous coller. Répond Kotka qui lui lance un regard dévastateur.
-Nous venons voir Claudia. Je dis à la bonne femme.
-Ah ! Oui je vois qui vous êtes. Madame vous attend dans son bureau. A l’étage, troisième porte à droite. »
Nous montons l’escalier. Je ne regarde que le sol et il faut que je me tienne à cette règle sinon Kotka va me tuer si je jette un seul regard ailleurs. Nous arrivons devant la porte qui s’ouvre devant nous.
« Entrez, dit Claudia. Je vous attendais.
-Comment savez vous que nous arrivions ? Demande Kotka
-J’ai des yeux partout ma chère. Dit-elle en souriant. Je suis au courant de votre présence depuis Venise.
-C’est un honneur pour moi de faire votre connaissance. Je lui dis.
-C’est un plaisir partagé. Répond Claudia. Je suppose que vous êtes venu pour voir Ezio.
-En partie. Je suis venue ramener Otsuru.
-Désolé Taka. Je ne peux pas faire ça. Dit-elle.
-Pourquoi donc ?
-Ezio l’entraîne depuis maintenant 2 ans sans relâche.
-Elle n’a que 11 ans. Pourquoi l’entraîner ?
-Mon frère à ses raisons que nous ignorons tous. Il est venu un matin en me disant qu’elle devait être entraînée car le monde pourrait très bien lui tombé sur les épaules un jour.
-Le monde ? Tant que ça ? Comment peut-il le savoir ?
-La pomme d’éden Taka. La pomme. Lance Claudia. C’est avec cette pomme qu’il a su que Cesare se libèrerais. Et c’est avec pomme qu’il a su que ta sœur sera un grand assassin. Plus forte, plus sage que lui.
-Qu’a-t-il vu ? Demande Kotka. A vous entendre on jurerait qu’elle va sauvez le monde.
-Je vais vous dire ce que je sais. En 1492, un certain Christophe Colomb à découvert de nouvelle contré. En 1505, un an avant sa mort, il est venu voir Ezio en lui disant qu’il fallait que la vérité éclate. Ezio le croit. La pomme a révélé sur le Codex la carte du monde, et il voyait clairement des contrées inconnues jusqu’à présent. Il a vu dans la pomme qu’elle partira dans ce « nouveau monde » et elle rencontrera des tribus qui nous rejoindront dans notre confrérie.
-Il a vu si loin ? Je dis, complètement perdu.
-Oui. Donc, quand je t’entends dire « il faut que je ramène Otsuru ». Je ne peux pas m’empêcher de dire que non, elle ne partira pas avec toi. Elle a plus grand potentiel que toi, que moi, qu’Ezio même. En deux ans elle a appris ce qu’on apprend en dix ans.
-C’est elle n’est ce pas, commence Kotka. Cette personne qui volé le livre de Niccolo Polo dans les quartiers des templiers.
-Oui ! C’est elle.
-Elle n’a que 11 ans !! Je grogne. Comment peut on la laisse faire ça. C’est dangereux !!
-Mon cher Taka. Dit Claudia. Tu ne mesure pas la maturité et la force de ta sœur. Elle n’a plus 11 ans ! Du moins pas à mes yeux.
-Je veux la voir !


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.