Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La lame Bouddhiste


Par : Aknow
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7 : Chapitre 15-16-17


Publié le 03/05/2012 à 20:31:08 par Aknow

Nous scrutons les alentours, à la recherche d’un endroit propice à l’escalade. Mais aussi non surveillé. Cela n’est pas chose aisée vu que les patrouilles passent partout. Il me fallu 15 minutes pour trouver une stratégie.
« Bon, écoute-moi…s’il te plaît.
-M’ouais, propose toujours.
-J’ai remarqué qu’il y a un intervalle de 30 sec où les gardes ne sont pas là.
-C’est court pour escalader, dit elle.
-Et encore là c’est facile. Le problème c’est que l’endroit que je dis est « ingrimpable ». Regarde. »
Je lui montre le coin. Un mur de 4 mètres de haut non éclairé, plusieurs patrouilles qui vadrouillent, et une fois au dessus du mur, encore un mur de 5 mètres.
« En effet. Mais avec mon grappin je pense pouvoir remédiez à ça.
-J’ai oubl… perdu le mien.
-C’est pas grave, tu te serviras du mien. Voilà le plan. Ceci est une bombe qui émet un gros bruit. Cela nous fera gagner 20 à 30 secondes de plus. Je vais la jeter à l’autre bout à gauche. On court, je lance le grappin, tu prends de l’élan et tu monte, je saute, tu m’attrape pour monter plus vite, et on enchaine avec le deuxième mur. Compris ?
-Oui. »
On attend. Encore un peu. Un petit peu. Maintenant. Elle lance sa bombe, et elle s’élance dans la ruelle, grappin à la main. Elle le jette et il s’agrippe en haut du mur. Je cours et je prends appuie sur le mur.10sec. Je me hisse en haut. A son tour de monter, je l’attrape. 20sec. Je sens les gardes approcher. Deuxième mur. Grappin, je monte. Elle commence à monter, quand soudain. Au moment où je l’attrape la corde lâche. Nom de dieu. Les femmes sont légères ? Mon œil oui !! 30sec. Je vois les gardes au bout des ruelles. Que faire ? Je ne peux pas la lâcher, mais je ne vais pas tenir longtemps. Réfléchi !! Réfléchi !! La main qui la tien glisse. Non seulement elle va tomber et surement nous faire repérer, mais elle va sans doute se tuer !! C’est quoi ça ? Le grappin ! Je l’accroche sur le muret et agrippe mes pieds dessus. Je peux enfin utiliser la deuxième main pour la tenir.45sec.
« Là, Taka, une poutre, me dit elle, balance moi.
-Bin voyons, lui dis je dans un effort. »
Sur la gauche, la droite, la gauche, la droite. Une fois bien balancé elle prit la poutre du bout des doigts et s’accrocha avec les pieds, fit une pirouette et se stabilisa sur la poutre.
« -Fais la maline, profite !!
-J’ai failli attendre !! rétorqua-t-elle. »
Les gardes passèrent à l’endroit où nous étions il y a une minutes. Nous continuons notre ascension jusqu’au sommet du Panthéon. Nous découvrons une trappe avec le sigle des assassins.
« Cela fait 10ans que je suis dans cette ville, dit elle, je n’ai jamais vu cette trappe. C’est dingue.
-Comme tu dis. Bien entrons. »
Toc toc toc. Nous attendons.
« Qui est là ?
-Taka et voici … l’Araignée. Avec un grand A, comme Agaçante.
-Aaah !! Enfin ! Entré. Numéro Un et Deux vous attendent.

On entre dans ce que j’appellerais un grenier. A première vu, c’est petit, sombre et d’une odeur nauséabonde. Mais en suivant le « majordome », il nous fit passer une deuxième porte secrète, qui laissa place à la lumière et l’espace, un grenier de luxe je dirais. La salle est ronde, sur environ 10 mètre par 10, des lanternes un peu partout et plusieurs lits de fortune sur un côté. Une espace de mur en bois séparait ces derniers de plusieurs bureaux où étaient entassés énormément de papiers et de livres.
« Assoyez-vous, dit le Majordome. Ils ne devraient plus tarder. Je vous sers quelque chose ?
« Un remontant, demande l’araignée.
-Pour moi aussi, ça n’a pas été facile d’arriver ici. »
Il s’exécuta. J’enlève enfin ma capuche et elle en fit de même. Je pus enfin la dévisager. Elle était vraiment mignonne. 1m70, Cheveux or qu’elle détacha, yeux bleu océan, le nez bien proportionné, ses lèvres pas trop pulpeuses. Petit visage agréable à regarder en somme. Elle me surprit à la regarder un peu trop longuement.
« Bon ça va, tu ne veux pas que je danse aussi ? me lança-t-elle.
-Et pourquoi pas !! Excuse moi, c’est juste que c’est la première fois que je vois des cheveux d’une telle couleur, d’une telle brillance.
Elle rougit.
-C’est vrai, gloussa t’elle. Tu les trouve beau ? Je n’ai de cesse de les nettoyer et brosser. Je viens d’un pays scandinave. D’où ma couleur de cheveux. Mon vrai prénom c’est Kotka Spiriva. Mais je préfère qu’on m’appelle l’araignée.
-Pourquoi ? Je trouve Kotka très jolie. Si j’en réfère à ma culture des langues, cela veux dire Aigle. Je préfère l’aigle à l’araignée. Taka aussi veut dire Aigle. Serais-ce un signe ?
-Doucement Don juan. Tu ne me plais pas. Du tout.
-Au moins, ça a le mérite d’être clair !
-Oui. Ne pleure pas hein, dit elle en rigolant.
-Il m’en faut plus, petite.
- Petite ?répliqua-t-elle, vexée à mort. Je suis plus vieille que toi !!
-Ah bon, quel est ton âge ?
-Oui bon ok je suis plus jeune. Mais mentalement je le suis beaucoup plus !
-Hahaha, voyez vous ça, mais c’est que mademoiselle à la grosse tête.
- On n’est pas venu pour entendre vous disputez, lança un homme qui avait surgit de nulle part.
-Deux !! Ca fait longtemps !!
-En effet. Trop longtemps. Tu as beaucoup grandi. Te voilà un homme
-Pffeuuh, minauda Kotka.
Les deux hommes la regardèrent d’un air indifférent.
-Désolé de ne pas t’avoir attendu à Athènes, reprit Deux. On a du rentrer à Rome en vitesse. On a capturé un traître. Il échangeait nos informations contre de l’argent des templiers. Heureusement qu’on plusieurs assassins infiltrés parmi eux. On a pu le démasquer. Il s’appelle Avvoltoio Minenze Da Roma.
-Et qui sont ces personnes infiltrés ? Demande Kotka.
-Un va venir avec eux. Je suis venu avant pour vous accueillir mais vous êtes arrivé plus vite que je ne l’aurai cru.
-Oui oui ça été facile.
- Facile, répliqua-t-elle. On a failli mourir deux fois, mais bon, ça été facile, dit elle en m’imitant.
-Oui bon d’accords, j’ai foiré deux trois truc, des broutilles.
-Bref, on va attendre combien de temps ? Esla nous attend pour partir.
-Patience, jeune fille, chaque chose en son temps. Je dois parler à Taka.
-De quoi donc ? »
La porte s’ouvrit. Trois hommes rentrèrent dans la pièce. Numéro Un, puis une personne imposante, grande, vêtu de l’uniforme traditionnelle des gardes. Le visage ferme, comme s’il avait supporté toutes les misères du monde et avait survécu à tout ça. Il s’appelait Antonio Autidore. Le troisième rentra à son tour. Je ne m’y pas deux secondes à le reconnaitre. Vêtu d’une cape noire, le visage ridé, entaillé de plusieurs batailles, de taille moyenne. Ma colère resurgit. Cette haine disparue et cumulé depuis maintenant 1 mois, qui refait surface, au galop. Je m’élançai sur l’homme et le plaqua à terre, je sortie ma lame secrète et au moment où la pointe de cette dernière toucha son coup, plusieurs bras bloquèrent le mien. Et dans une colère monstre, je lui lança :
-Je vais te tuer la VOLPE !!!

Je m’efforce d’essayer de lui transpercer la gorge mais les autres me retiennent.
-Lâche le TAKA !! Cria Un.
-CET HOMME A TUE MON PERE !!
-Je ne l’ai pas tué, me dit il, enfin si mais, tout ce qui a été fait à été planifier par ton père.
-MENSONGE !! TU ES UN TRAITRE !!
Ma lame s’approche de plus en plus de sa gorge. La colère m’anime.
-Je ne mens pas !! Crois-moi. Si Esla et Ezio ne sont pas au courant, c’est qu’il fallait qu’ils croient en ma traitrise !! Pour Machiavelli aussi !!
-QU’EST-CE QUE TU RACONTE !!!
-Tu crois vraiment que Cesare aurait trouvé ton père par pur hasard ? Il se cachait de tout le monde, et c’est lui qui m’a appelé un jour pour me parler, planifier sa mort !
- Lâche-le !!! TAKA Lâche le !!
Après 5 secondes de silence à le regarder dans les yeux, je pu desceller une pointe de vérité dans ce qu’il affirme. Je retire ma lame et me relève.
- Dans ce cas, dis-moi tout, je veux tout les détails.
-C’est dans ce but que je suis venu Taka.
Il se leva, se dirigea vers la table et se posa sur une chaise.
-Bien. Dit-il. Pour commencer, ton père était mourant. Une maladie incurable. Qui le rongeait depuis plusieurs années. Il y a 3mois. Ton père m’a fait venir chez lui. Il m’a dit « Je n’en ai plus pour longtemps ». Il affirmait qu’il préférait mourir au combat que dans un lit mais il à trouver une façon d’aidé les assassins avec son décès. Il m’a donné l’adresse de son bureau, pour que j’y amène des gardes de Cesare pour lui soutirer des informations et … le tuer. Machiavelli et moi somme des infiltrés, avec Antonio aussi, sauf qu’ils ne savent pas qu’Antonio est un ancien assassin. Le fait de trouver ton père et de le tuer, nous gratifiais de la confiance de Cesare et des Templiers. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je suis le bras droit de Cesare. Machiavelli à trouver ta mère et lui à dit de se cacher a Masyaf. Machiavelli y a été envoyé une fois l’information donné, et lui seul doit la retrouver. On ne pouvait espérer mieux. Ta sœur est à la Rose fleurie, diriger par la sœur d’Ezio qui, en ce moment, s’évade du château, après qu’Ezio lui aussi, s’est échappé.
Tu dois rejoindre ta mère à Masyaf et t’entrainer pour la phase finale. Une fois qu’Ezio en aura fini avec Cesare et les Borgia, je pense que personne d’autre ne se mettra sur notre chemin.
Retiens bien cette phrase Taka : Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis. En prouvant ma loyauté, on a un avantage sur eux. »
Tout ça était trop pour moi. Mon père ? A planifier sa mort ? Je voudrais lui dire tant de chose. Il est trop tard maintenant. Sur l’honneur de mon père, je jure que j’annihilerais les templiers.
« Taka, dit UN, on va venir avec toi. A Masyaf. Pour l’entrainement et pour te protéger, le temps qu’Ezio reviennent. On partira demain à midi. J’ai déjà averti Esla, elle est partie amarrer le bateau.
-Bien. Parlez-moi de notre ordre. »
Ils me parlèrent tous de notre crédo, de notre confrérie, ce qui s’est réellement passé toute ces années. La nuit passe, et on fini par s’endormir un peu partout. Une nuit agité me dis-je. Plein de révélations, beaucoup trop pour moi.


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