Ma descente aux Enfers
Par : GreenStatik
Genre : Science-Fiction , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Conséquences de l'embuscade
Publié le 02/08/10 à 22:33:24 par GreenStatik
J'ai un terrible mal de tête. Je ne sais pas où je suis... Je... Je crois qu'on me porte. Ouais, sur une épaule. Putain... Pourquoi une embuscade ? On aurait dû s'y attendre, mais non... J'essaye d'ouvrir les yeux, mais ça pique trop... Trop de lumière, et bien de trop brouillard dans ma tête... Tous que j'ai réussi à voir, c'est des murs, gris. On est actuellement dans un couloir. Ces « choses » parlent entre eux. J'ai du mal à entendre, mes oreilles sifflent... Je regarde à droite, Guillaume est là, dans les pommes, sur l'épaule d'un autre de ces trucs. Mais... je ne vois pas les autres. Ils s'arrêtent, tout d'un coup. Merde... Ils ont ouvert une porte. Ils viennent de balancer Guillaume dedans. D'ailleurs, c'est à mon tour, je crois... Mon porteur commence à me soulever. Il me balance à mon tour, dans cette cellule. Mystérieusement, je ne sens que dalle... Ils recommencent à discuter entre eux... J'entends mieux, cette fois-ci. Il parle notre langue.
« — Ah ! Ils sont bizarres, ces humains, quand même ! crie le premier.
— Tu m'étonnes, ils ont la peau blanche, en plus, réplique le deuxième.
— Mouais, surement une maladie... Au fait, les murs ont été changés ?
— Ouais, c'est du laxyn, ramené de la maison. Ce n’est pas de la merde, comme métal ! Ils auront beau crier, on ne les entendra pas un poil.
— Tant mieux, j'en avais marre de ces cris stridents ! Bon, allez... J'ai un briefing à aller faire, moi...
— J'en connais un qui va encore se faire engueuler par le boss... »
Le deuxième ferme la porte. Je n'arrive pas à bouger. Même mes doigts ne m'obéissent plus. Fais chier. Fais chier... Julie...
*
* *
Cela faisait à peu près trois heures que j'étais dans ce trou. J'arrivais enfin à bouger normalement. Enfin, toujours quelques vertiges, ou des troubles par moment, mais c'était toujours mieux que rien. Guillaume quant à lui était toujours inconscient. Je devais me débrouiller tout seul, sur le coup. Guillaume était allongé par terre, cela ne devait pas être très confortable, et des couchettes étaient entreposées par terre. Je le soulevai et le posai sur une des deux. Je me remis ensuite en position, dos contre le mur, juste derrière la porte faite de « laxyn ». Je devais établir un plan, pour sortir de ce merdier... Je n'avais plus aucune arme, sur moi. Même pas un petit couteau, ou un cutter. Rien. J'étais sacrément dans la merde. Il fallait que je trouve une solution.
Guillaume se réveilla une heure après que nous nous faisions enfermer. Je lui expliquai la situation. Il ne comprit pas, sur le coup, car il avait affreusement mal à la tête, selon ses dires. J'avais enfin trouvé un plan « valable ». Je lui indiquai donc mon plan, et chacun se mit à sa place, en attendant un éventuel garde, ou autre Xen.
Au bout de 40 minutes, un des leurs fit son apparition dans la pièce fermée. J'étais caché à droite de la porte, de façon qu'il ne me voie pas, en entrant. J'étais ainsi caché derrière la porte, qui était grande ouverte. Guillaume, quant à lui, se trouvait sur une paillasse, en train de regarder le sol. Il ne devait absolument pas répondre aux menaces ou aux questions de l'alien. Celui-ci ouvrit la porte. Je ne bougeai plus, je ne respirai plus. Il jeta un plateau, par terre, contenant une espèce de bouillie grise, qui gicla un peu par terre, en atterrissant. L'ennemi s'approcha de Guillaume.
« — Il n’est pas là, ton copain ?! Ah ! Ils l'ont déjà emmené à la salle de transfusion ? Pas de bol ! »
Je refermai la porte, tout doucement, en essayant de ne faire aucun bruit. Une fois ceci fait, je me ruai sur le Xen, en lui sautant sur le dos. Guillaume le poussa en avant, de toutes ses forces et le fit basculer en arrière par la même occasion. Le choc fit un bruit assourdissant, et l'alien cria de douleur, comme pour signaler son « mal de dos ». J'ordonnai à Guillaume de me balancer sa paillasse, ce qui fit directement. Celle-ci servit de bâillon, pour étouffer les cris du Xen. Une fois l'action terminée, je me saisis de sa paire de clefs, qui était accrochée à sa ceinture, et ferma la porte de l'intérieur.
« — Arrête de crier, ça ne sert à rien, lui fis-je remarquer. On ne peut pas nous entendre, d'ici...
— Je vais regarder s'il n'a pas quelque chose d'utile, sur lui, dit Guillaume.
— Bonne idée, répondis-je, tout en me saisissant de la seconde paillasse, l'arrachant en deux, pour lui lier bras et jambes. »
Après un long silence, Guillaume déclara qu'il avait trouvé plusieurs armes, et un objet plutôt étrange. L'arme, je l'avais déjà vu. C'est un de ces pistolets lasers, standards aux Xens. Tant mieux, c'est plus pratique de savoir se servir de ce type d'arme. Ensuite, une espèce de cutter laser, toujours utile. Et enfin, des pilules, rouges et vertes. Il ne valait mieux ne pas y toucher. Elles n'inspiraient vraiment pas confiance. Guillaume s'apprêtait à enlever aussi le drôle d'objet, qu'il avait trouvé en fouillant le Xen. Je lui fis signe d'attendre, et enleva le bâillon de la bouche de celui-ci. Je sortis le cutter laser, laissant dépassai un tout petit la lame.
« — Bon, on va parler un peu, proposais-je.
— Va te faire voir, me répondit violemment celui-ci.
— Oh ! Que voilà un dur un cuir. Ok, alors... La carotide, elle est où, déjà ?
— Ah ! Je crois qu'on peut discuter, en fait...
— Je te trouve bien raisonnable, tout d'un coup... Ok, venons-en au fait. Où sont nos compagnons d'armes ?
— Euh, ben... Je ne sais pas.
— T'es sûr ? cria Guillaume, en lui donnant un coup de poing dans la figure. Tu sais, ça risque de chier, pour toi et tes potes, si tu ne me rends pas mes hommes.
— Ah... Je... Je... Ils sont dans ce même couloir. Continuez tout droit, et vérifiez les pièces.
— Tu peux être un peu plus précis ? m'exclamais-je, tout en rapprochant le cutter de son cou.
— Euh... Ah ! Stop ! Ne fais pas ça ! Chambres 15, 22 et 30 !
— Ah bah, voilà... Dernière question, à quoi sert ce truc, là, sur ta poitrine ?
— C'est... Un traducteur de voix instantanée.
— C'est utile, dis-moi... On peut le prendre ? Enfin, tu n’as pas à dire non, dans la position que tu es. Allez, on y va, Guillaume.
— Ok ! Salut, le Xen ! »
Je lui remis le bâillon sur la bouche, et sorti de la pièce, accompagné de Guillaume. Je refermais la porte, derrière moi, et regardai le compteur du pistolet. Il était vide. Je secouai donc celui-ci, pour pouvoir le remplir. Je balançai ensuite le cutter laser à Guillaume, en prenant soin de le couper juste avant.
« — Bon, bah... En avant ?
— Ouais, je te suis, répondit Guillaume. »
Le couloir était complètement désert. C'était très bizarre. Nous trouvâmes la première pièce facilement. Numéro 15. Je cherchais la clef, correspondant à la porte. C'était facile de retrouver le numéro, malgré la langue étrangement utilisée. Chaque numéro apparaissait sur la porte, il ne restait plus qu'à trouver la clef avec le symbole correspondant.
J'ouvris la porte. Sébastien et Paul étaient à l'intérieur, dos contre le mur, regardant le sol et le plafond.
« — Ah, enfin, les mecs, on commençait à s'impatienter, là ! s'exclama Sébastien.
— Et comme d'habitude, c'est le bleu qui sauve la situation ! En rentrant, c'est whisky, proposa Paul.
— Si on arrive à sortir, aussi, répondis-je. Allez, on y va, on va se faire repérer, sinon ! »
Toujours aucun garde à l'horizon. C'était super étrange, quand même. Quelque chose c'était passé ? Remarque, on n’entendait rien du tout, à l'intérieur de nos cellules. Le temps était compté, nous courûmes en direction de la chambre numéro 22. Wilfried s'y trouvait. Seul. Celui-ci nous emboita le pas, sans dire un mot. Juste un petit « Merci ». Il ne restait plus que Chuck et Matthieu. Nous commençâmes donc notre troisième et dernier parcours, mais nous fûmes stoppés par un bruit, qui ne venait pas de loin. Un bruit, lourd et rapide. Quelqu'un courait dans notre direction. Pas le temps de se cacher, il fallait agir. Et vite. Je pris mon pistolet, au poing, et le pointa vers l'avant. Soudain, nous vîmes Matthieu et Chuck, arrivait en courant. Ils nous entrainèrent avec nous, vers l'arrière, nous refaisant faire le chemin en sens inverse.
« — Hé ! Les mecs ! Stop ! criai-je. Vous nous m'emmenez où, comme ça ?!
— Là où il n'y a pas les horribles mangeurs de petits-enfants ! répondit Chuck. On a géant vert au cul, là !
— Vous avez fait comment pour sortir ? demanda Wilfried.
— Bah, en fait, Chuck voulait défoncer la porte, mais au même moment, un gardien est entré, expliqua Matthieu. Et je vous laisse deviner la suite.
— D'ailleurs... J'ai du sang l'épaule de mon armure. Ce n’est pas cool, ça !
— Pas le temps de discuter, les mecs ! Faudrait qu'on sorte d'ici, et qu'on puisse récupérer nos armes, par la même occasion, précisa Guillaume.
— Je sais où se trouve l'armurerie. C'est tout au début du couloir, indiqua Wilfried. »
Nous arrivâmes à l'armurerie au bout de 30 secondes, à peine. La porte était fermée à clef. Je balançai le trousseau de clefs à Wilfried, pour qu'il puisse l'ouvrir, pendant que je couvrais les arrières. Il trouva rapidement la clef correspondante, et chacun se hâta de rentrer dans la pièce, pour récupérer son arme. Bien sûr, tout était là. « En cas de guerre, même les ennemis récupèrent les armes adverses, pour la bataille. » Matthieu se dépêcha de prendre la dynamite, et demanda à Wilfried s'il avait mémorisé le chemin de sortie. Celui-ci répondit que oui. On entendit alors un bruit, comme une ficelle qui se consume. Un large sourire se dessina sur le visage de Matthieu, et celui-ci balança un fagot de dynamite, dans le conduit d'aération, et nous ordonna de courir le plus vite possible vers la sortie. Nous ne demandions pas notre reste, et partîmes le plus vite possible. L'explosion retentit au bout d'une trentaine de secondes. Nous étions déjà dehors. Ces prisons ont étaient construites dans un immeuble, qu'on peut qualifier d'en bon état. Enfin, plus maintenant. Matthieu était passé par ici.
« — Bon, je vous propose de dégager très rapidement, d'aller au QG, et de faire un rapport, déclara joyeusement Guillaume.
— Et après, direction le bar ! s'exclama Chuck.
— Ouais, comme d'habitude : on se déchire sur le terrain, et après, on se bourre la gueule au bar, quoi ! cria Paul. »
Oui, comme d'habitude.
« — Ah ! Ils sont bizarres, ces humains, quand même ! crie le premier.
— Tu m'étonnes, ils ont la peau blanche, en plus, réplique le deuxième.
— Mouais, surement une maladie... Au fait, les murs ont été changés ?
— Ouais, c'est du laxyn, ramené de la maison. Ce n’est pas de la merde, comme métal ! Ils auront beau crier, on ne les entendra pas un poil.
— Tant mieux, j'en avais marre de ces cris stridents ! Bon, allez... J'ai un briefing à aller faire, moi...
— J'en connais un qui va encore se faire engueuler par le boss... »
Le deuxième ferme la porte. Je n'arrive pas à bouger. Même mes doigts ne m'obéissent plus. Fais chier. Fais chier... Julie...
* *
Cela faisait à peu près trois heures que j'étais dans ce trou. J'arrivais enfin à bouger normalement. Enfin, toujours quelques vertiges, ou des troubles par moment, mais c'était toujours mieux que rien. Guillaume quant à lui était toujours inconscient. Je devais me débrouiller tout seul, sur le coup. Guillaume était allongé par terre, cela ne devait pas être très confortable, et des couchettes étaient entreposées par terre. Je le soulevai et le posai sur une des deux. Je me remis ensuite en position, dos contre le mur, juste derrière la porte faite de « laxyn ». Je devais établir un plan, pour sortir de ce merdier... Je n'avais plus aucune arme, sur moi. Même pas un petit couteau, ou un cutter. Rien. J'étais sacrément dans la merde. Il fallait que je trouve une solution.
Guillaume se réveilla une heure après que nous nous faisions enfermer. Je lui expliquai la situation. Il ne comprit pas, sur le coup, car il avait affreusement mal à la tête, selon ses dires. J'avais enfin trouvé un plan « valable ». Je lui indiquai donc mon plan, et chacun se mit à sa place, en attendant un éventuel garde, ou autre Xen.
Au bout de 40 minutes, un des leurs fit son apparition dans la pièce fermée. J'étais caché à droite de la porte, de façon qu'il ne me voie pas, en entrant. J'étais ainsi caché derrière la porte, qui était grande ouverte. Guillaume, quant à lui, se trouvait sur une paillasse, en train de regarder le sol. Il ne devait absolument pas répondre aux menaces ou aux questions de l'alien. Celui-ci ouvrit la porte. Je ne bougeai plus, je ne respirai plus. Il jeta un plateau, par terre, contenant une espèce de bouillie grise, qui gicla un peu par terre, en atterrissant. L'ennemi s'approcha de Guillaume.
« — Il n’est pas là, ton copain ?! Ah ! Ils l'ont déjà emmené à la salle de transfusion ? Pas de bol ! »
Je refermai la porte, tout doucement, en essayant de ne faire aucun bruit. Une fois ceci fait, je me ruai sur le Xen, en lui sautant sur le dos. Guillaume le poussa en avant, de toutes ses forces et le fit basculer en arrière par la même occasion. Le choc fit un bruit assourdissant, et l'alien cria de douleur, comme pour signaler son « mal de dos ». J'ordonnai à Guillaume de me balancer sa paillasse, ce qui fit directement. Celle-ci servit de bâillon, pour étouffer les cris du Xen. Une fois l'action terminée, je me saisis de sa paire de clefs, qui était accrochée à sa ceinture, et ferma la porte de l'intérieur.
« — Arrête de crier, ça ne sert à rien, lui fis-je remarquer. On ne peut pas nous entendre, d'ici...
— Je vais regarder s'il n'a pas quelque chose d'utile, sur lui, dit Guillaume.
— Bonne idée, répondis-je, tout en me saisissant de la seconde paillasse, l'arrachant en deux, pour lui lier bras et jambes. »
Après un long silence, Guillaume déclara qu'il avait trouvé plusieurs armes, et un objet plutôt étrange. L'arme, je l'avais déjà vu. C'est un de ces pistolets lasers, standards aux Xens. Tant mieux, c'est plus pratique de savoir se servir de ce type d'arme. Ensuite, une espèce de cutter laser, toujours utile. Et enfin, des pilules, rouges et vertes. Il ne valait mieux ne pas y toucher. Elles n'inspiraient vraiment pas confiance. Guillaume s'apprêtait à enlever aussi le drôle d'objet, qu'il avait trouvé en fouillant le Xen. Je lui fis signe d'attendre, et enleva le bâillon de la bouche de celui-ci. Je sortis le cutter laser, laissant dépassai un tout petit la lame.
« — Bon, on va parler un peu, proposais-je.
— Va te faire voir, me répondit violemment celui-ci.
— Oh ! Que voilà un dur un cuir. Ok, alors... La carotide, elle est où, déjà ?
— Ah ! Je crois qu'on peut discuter, en fait...
— Je te trouve bien raisonnable, tout d'un coup... Ok, venons-en au fait. Où sont nos compagnons d'armes ?
— Euh, ben... Je ne sais pas.
— T'es sûr ? cria Guillaume, en lui donnant un coup de poing dans la figure. Tu sais, ça risque de chier, pour toi et tes potes, si tu ne me rends pas mes hommes.
— Ah... Je... Je... Ils sont dans ce même couloir. Continuez tout droit, et vérifiez les pièces.
— Tu peux être un peu plus précis ? m'exclamais-je, tout en rapprochant le cutter de son cou.
— Euh... Ah ! Stop ! Ne fais pas ça ! Chambres 15, 22 et 30 !
— Ah bah, voilà... Dernière question, à quoi sert ce truc, là, sur ta poitrine ?
— C'est... Un traducteur de voix instantanée.
— C'est utile, dis-moi... On peut le prendre ? Enfin, tu n’as pas à dire non, dans la position que tu es. Allez, on y va, Guillaume.
— Ok ! Salut, le Xen ! »
Je lui remis le bâillon sur la bouche, et sorti de la pièce, accompagné de Guillaume. Je refermais la porte, derrière moi, et regardai le compteur du pistolet. Il était vide. Je secouai donc celui-ci, pour pouvoir le remplir. Je balançai ensuite le cutter laser à Guillaume, en prenant soin de le couper juste avant.
« — Bon, bah... En avant ?
— Ouais, je te suis, répondit Guillaume. »
Le couloir était complètement désert. C'était très bizarre. Nous trouvâmes la première pièce facilement. Numéro 15. Je cherchais la clef, correspondant à la porte. C'était facile de retrouver le numéro, malgré la langue étrangement utilisée. Chaque numéro apparaissait sur la porte, il ne restait plus qu'à trouver la clef avec le symbole correspondant.
J'ouvris la porte. Sébastien et Paul étaient à l'intérieur, dos contre le mur, regardant le sol et le plafond.
« — Ah, enfin, les mecs, on commençait à s'impatienter, là ! s'exclama Sébastien.
— Et comme d'habitude, c'est le bleu qui sauve la situation ! En rentrant, c'est whisky, proposa Paul.
— Si on arrive à sortir, aussi, répondis-je. Allez, on y va, on va se faire repérer, sinon ! »
Toujours aucun garde à l'horizon. C'était super étrange, quand même. Quelque chose c'était passé ? Remarque, on n’entendait rien du tout, à l'intérieur de nos cellules. Le temps était compté, nous courûmes en direction de la chambre numéro 22. Wilfried s'y trouvait. Seul. Celui-ci nous emboita le pas, sans dire un mot. Juste un petit « Merci ». Il ne restait plus que Chuck et Matthieu. Nous commençâmes donc notre troisième et dernier parcours, mais nous fûmes stoppés par un bruit, qui ne venait pas de loin. Un bruit, lourd et rapide. Quelqu'un courait dans notre direction. Pas le temps de se cacher, il fallait agir. Et vite. Je pris mon pistolet, au poing, et le pointa vers l'avant. Soudain, nous vîmes Matthieu et Chuck, arrivait en courant. Ils nous entrainèrent avec nous, vers l'arrière, nous refaisant faire le chemin en sens inverse.
« — Hé ! Les mecs ! Stop ! criai-je. Vous nous m'emmenez où, comme ça ?!
— Là où il n'y a pas les horribles mangeurs de petits-enfants ! répondit Chuck. On a géant vert au cul, là !
— Vous avez fait comment pour sortir ? demanda Wilfried.
— Bah, en fait, Chuck voulait défoncer la porte, mais au même moment, un gardien est entré, expliqua Matthieu. Et je vous laisse deviner la suite.
— D'ailleurs... J'ai du sang l'épaule de mon armure. Ce n’est pas cool, ça !
— Pas le temps de discuter, les mecs ! Faudrait qu'on sorte d'ici, et qu'on puisse récupérer nos armes, par la même occasion, précisa Guillaume.
— Je sais où se trouve l'armurerie. C'est tout au début du couloir, indiqua Wilfried. »
Nous arrivâmes à l'armurerie au bout de 30 secondes, à peine. La porte était fermée à clef. Je balançai le trousseau de clefs à Wilfried, pour qu'il puisse l'ouvrir, pendant que je couvrais les arrières. Il trouva rapidement la clef correspondante, et chacun se hâta de rentrer dans la pièce, pour récupérer son arme. Bien sûr, tout était là. « En cas de guerre, même les ennemis récupèrent les armes adverses, pour la bataille. » Matthieu se dépêcha de prendre la dynamite, et demanda à Wilfried s'il avait mémorisé le chemin de sortie. Celui-ci répondit que oui. On entendit alors un bruit, comme une ficelle qui se consume. Un large sourire se dessina sur le visage de Matthieu, et celui-ci balança un fagot de dynamite, dans le conduit d'aération, et nous ordonna de courir le plus vite possible vers la sortie. Nous ne demandions pas notre reste, et partîmes le plus vite possible. L'explosion retentit au bout d'une trentaine de secondes. Nous étions déjà dehors. Ces prisons ont étaient construites dans un immeuble, qu'on peut qualifier d'en bon état. Enfin, plus maintenant. Matthieu était passé par ici.
« — Bon, je vous propose de dégager très rapidement, d'aller au QG, et de faire un rapport, déclara joyeusement Guillaume.
— Et après, direction le bar ! s'exclama Chuck.
— Ouais, comme d'habitude : on se déchire sur le terrain, et après, on se bourre la gueule au bar, quoi ! cria Paul. »
Oui, comme d'habitude.
04/08/10 à 13:30:38
Voila, j'ai fini de lire, franchement, j'aime beaucoup.
A part quelques verbes conjugués a l'arrache rien à redire, le scénar est cool, t'as une bonne écriture, j'attends la suite :)
03/08/10 à 13:50:03
Très, très bon ! Rien a redire ! Continue comme ça, j'adore !
suite !
02/08/10 à 23:01:39
Suite !
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