Tout blanc tout noir
Par : Ploumi
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 08/01/10 à 20:32:07 par Ploumi
David, tu es en prison me dis-je, et tu n’as même pas encore 18 ans. Une nuit pluvieuse et orageuse du 25 août derrière les barreaux, à repenser à ces monstres qui ne sont autres que mes parents. Ouais mais, juste biologiques parce que dans mon coeur je ne les porte pas, et de toute façon eux non plus. Alors je suis quoi maintenant moi, orphelin ? Je vais devenir SDF ? Faire la manche ?
Je ne sais pas quelle heure il était, mais j’ai réussi à m’endormir malgré le bruit, l’hygiène déplorable et l’environnement lugubre autour de moi.
Quelques cauchemars plus tard, ce n’est pas le coq qui me réveille, mais ce gros bouffon de flic avec un seau d’eau glaciale, tiens, ça va me mettre de bonne humeur ça.
- Vous pouviez pas me laisser tranquille ?
- Non, ta tronche de serial killer m’a fait craquer bonhomme !
- Tu sais ce qu’il te dit le serial killer ????
- T’es en manque de jeux hein ? Hein ? Hein ?
- Non, j’ai juste pas de vie .
- Tu l’as détruite hier, moi je ne juge que par ça, le reste, c’est le juge pour enfants qui va décider tout à l’heure.
Ah, j’allais être jugé ? En gros je vais savoir où je vais aller moisir, mais est-ce que ça peut être pire qu’ici ? Non, surtout avec un vieux flic roux avec une haleine de truite, ça ne peut pas être pire. Je me passe rapidement de l’eau sur le visage, et je demande :
- Dites, elle est potable au moins ?
- Ouais, dégueulasse mais, potable, c’est juste parce que c’est la loi, si ça ne tenait qu’à moi elle viendrait des égouts cette eau.
- M’kay
Effectivement, pas terrible l’arrière-goût de rouille
Il est 10h30 affiché quand un énergumène en costard entre dans le poste de police, c’était un avocat, « Maître Corbeau », ah ok le pauvre... Et c’était MON avocat commis d’office apparemment. On me sort de ma cellule pour que je m’entretienne avec lui dans un bureau.
- Alors Mr M**** David, vous êtes accusé de tentative d’homicide volontaire sur votre propre père, vous confirmez les faits ?
- J’ai vraiment l’air d’un meurtrier ?
- Mh non, mais les apparences sont parfois trompeuses vous savez, je me méfie moi personnellement.
- Non je n’ai pas essayé de le tuer, il s’est battu avec ma mère.
- Ce n’est pas ce que vous avez dit au commissaire...
- Non je n’ai aucune preuve, et mon père préfère m’envoyer en taule plutôt que sa femme, il a besoin d’elle pour baiser et s’occuper de lui encore le vieux.
- Ah je vois, mais pourquoi vous auraient-ils fait ça, vous leur fils ?
- Ben ils ne m’aiment pas, je suis asocial, je ne suis pas le fils dont ils rêvaient, ils ont mon frère pour être fiers ...
- Bien, et vous ne comptez pas essayer d’obtenir raison ?
- Bah comment ?
- S’ils se sont battus, votre mère est blessée aussi non ?
- Oui mais ça ne se voit pas...
- Si elle le cache oui, mais si on lui demande de se déshabiller (Un Robear ) ...
- Mouais, mais, moi je vais vivre où ?
- On verra après ça, suivez-moi.
Je vous épargne mon récit aux policiers de ce qui c’est vraiment passé, ils étaient sceptiques... J’allais peut-être faire condamner mes parents, ils le méritaient ? Bah je n’en sais rien, et puis la justice ce n’est pas moi, merde. Là, tout arrive si vite, ils partent chez moi, interpellent mes parents, et les arrêtent, et il n’est pas encore midi. Ils se retrouvent devant moi au commissariat, menottés tous les deux, en m’adressant un regard menaçant. Moi je n’avais aucun mérite à avoir fait ça, j’ai dit la stricte vérité, maintenant je sais qu’ils avaient raison aussi, je mène une vie de merde, une vie de nolife asocial, déconnecté du réel, de l’enseignement, des gens... je ne suis pas fier de ce que je suis, bien au contraire, je me hais, je hais ma personne. J’irais bien en parler à quelqu’un mais je ne peux pas. Ah si, sur le 15-18 ... mais c’est une mauvaise idée.
L’après-midi, un procès eut lieu, je vais vous épargner les détails de la séance avec les interrogatoires de moi et mes parents, d’amis à nous aussi qui étaient là pour témoigner sur notre situation « familiale », ça a duré presque tout l’après-midi et j’en avais marre, j’appréhendais aussi le Jugement Dernier (bien Terminator ).
Alors qu’on pouvait apercevoir le Soleil plonger à l’horizon, le jugement fut enfin prononcé, mine de rien, mon coeur a battu à une vitesse record pendant une fraction de secondes.
- Pour l’accusation préméditée de l’homicide volontaire de David M***** nous déclarons l’accusé... Non coupable ! Par contre, nous déclarons coupables les parents d’avoir menti aux autorités publiques, d’avoir rejeté leur fils au point de vouloir son incarcération et de s’être violemment battus sans en mesurer les risques et les conséquences.
?
Ils sont coupables, j’ai arrêté de vivre à ce moment là, pendant quelques instants, j’ai entendu vaguement 1 an de prison et une amende d’une certaine somme, à ma propre personne notamment. Mais, j’avais « gagné » ? Ou bien ma vie était vraiment foutue ? Je n’avais plus aucune famille avec qui vivre, et je dois appeler ça une victoire ? Avec quels amis vais-je la fêter ? Aucun, non aucun...
Une assistante sociale s’avance vers moi à la fin du procès, elle me dit qu’on va aller parler de mon hébergement, ah, comme si j’avais vraiment le choix...
Je ne sais pas quelle heure il était, mais j’ai réussi à m’endormir malgré le bruit, l’hygiène déplorable et l’environnement lugubre autour de moi.
Quelques cauchemars plus tard, ce n’est pas le coq qui me réveille, mais ce gros bouffon de flic avec un seau d’eau glaciale, tiens, ça va me mettre de bonne humeur ça.
- Vous pouviez pas me laisser tranquille ?
- Non, ta tronche de serial killer m’a fait craquer bonhomme !
- Tu sais ce qu’il te dit le serial killer ????
- T’es en manque de jeux hein ? Hein ? Hein ?
- Non, j’ai juste pas de vie .
- Tu l’as détruite hier, moi je ne juge que par ça, le reste, c’est le juge pour enfants qui va décider tout à l’heure.
Ah, j’allais être jugé ? En gros je vais savoir où je vais aller moisir, mais est-ce que ça peut être pire qu’ici ? Non, surtout avec un vieux flic roux avec une haleine de truite, ça ne peut pas être pire. Je me passe rapidement de l’eau sur le visage, et je demande :
- Dites, elle est potable au moins ?
- Ouais, dégueulasse mais, potable, c’est juste parce que c’est la loi, si ça ne tenait qu’à moi elle viendrait des égouts cette eau.
- M’kay
Effectivement, pas terrible l’arrière-goût de rouille
Il est 10h30 affiché quand un énergumène en costard entre dans le poste de police, c’était un avocat, « Maître Corbeau », ah ok le pauvre... Et c’était MON avocat commis d’office apparemment. On me sort de ma cellule pour que je m’entretienne avec lui dans un bureau.
- Alors Mr M**** David, vous êtes accusé de tentative d’homicide volontaire sur votre propre père, vous confirmez les faits ?
- J’ai vraiment l’air d’un meurtrier ?
- Mh non, mais les apparences sont parfois trompeuses vous savez, je me méfie moi personnellement.
- Non je n’ai pas essayé de le tuer, il s’est battu avec ma mère.
- Ce n’est pas ce que vous avez dit au commissaire...
- Non je n’ai aucune preuve, et mon père préfère m’envoyer en taule plutôt que sa femme, il a besoin d’elle pour baiser et s’occuper de lui encore le vieux.
- Ah je vois, mais pourquoi vous auraient-ils fait ça, vous leur fils ?
- Ben ils ne m’aiment pas, je suis asocial, je ne suis pas le fils dont ils rêvaient, ils ont mon frère pour être fiers ...
- Bien, et vous ne comptez pas essayer d’obtenir raison ?
- Bah comment ?
- S’ils se sont battus, votre mère est blessée aussi non ?
- Oui mais ça ne se voit pas...
- Si elle le cache oui, mais si on lui demande de se déshabiller (Un Robear ) ...
- Mouais, mais, moi je vais vivre où ?
- On verra après ça, suivez-moi.
Je vous épargne mon récit aux policiers de ce qui c’est vraiment passé, ils étaient sceptiques... J’allais peut-être faire condamner mes parents, ils le méritaient ? Bah je n’en sais rien, et puis la justice ce n’est pas moi, merde. Là, tout arrive si vite, ils partent chez moi, interpellent mes parents, et les arrêtent, et il n’est pas encore midi. Ils se retrouvent devant moi au commissariat, menottés tous les deux, en m’adressant un regard menaçant. Moi je n’avais aucun mérite à avoir fait ça, j’ai dit la stricte vérité, maintenant je sais qu’ils avaient raison aussi, je mène une vie de merde, une vie de nolife asocial, déconnecté du réel, de l’enseignement, des gens... je ne suis pas fier de ce que je suis, bien au contraire, je me hais, je hais ma personne. J’irais bien en parler à quelqu’un mais je ne peux pas. Ah si, sur le 15-18 ... mais c’est une mauvaise idée.
L’après-midi, un procès eut lieu, je vais vous épargner les détails de la séance avec les interrogatoires de moi et mes parents, d’amis à nous aussi qui étaient là pour témoigner sur notre situation « familiale », ça a duré presque tout l’après-midi et j’en avais marre, j’appréhendais aussi le Jugement Dernier (bien Terminator ).
Alors qu’on pouvait apercevoir le Soleil plonger à l’horizon, le jugement fut enfin prononcé, mine de rien, mon coeur a battu à une vitesse record pendant une fraction de secondes.
- Pour l’accusation préméditée de l’homicide volontaire de David M***** nous déclarons l’accusé... Non coupable ! Par contre, nous déclarons coupables les parents d’avoir menti aux autorités publiques, d’avoir rejeté leur fils au point de vouloir son incarcération et de s’être violemment battus sans en mesurer les risques et les conséquences.
?
Ils sont coupables, j’ai arrêté de vivre à ce moment là, pendant quelques instants, j’ai entendu vaguement 1 an de prison et une amende d’une certaine somme, à ma propre personne notamment. Mais, j’avais « gagné » ? Ou bien ma vie était vraiment foutue ? Je n’avais plus aucune famille avec qui vivre, et je dois appeler ça une victoire ? Avec quels amis vais-je la fêter ? Aucun, non aucun...
Une assistante sociale s’avance vers moi à la fin du procès, elle me dit qu’on va aller parler de mon hébergement, ah, comme si j’avais vraiment le choix...
09/01/10 à 15:43:42
Vraiment bien. ^^
J'aime bien. ^^
09/01/10 à 00:34:16
Alors y a pas de problèmes.
09/01/10 à 00:27:41
Non mais je ne suis pas vexé, j'accepte toutes les critiques jeune gomme
09/01/10 à 00:21:25
Tu n'as pas compris la bonne chose. J'aime bien ce texte, il est très bon.
Tu dis qu'il n'y en aura peut-être pas tous les jours, et comme ces trois premiers chapitres sont intéressants, je te réponds que même une seule par semaine suffirait pour nous contenter
C'est bon, plus vexé ?
08/01/10 à 23:53:10
Non je peux fournir bien plus qu'une par semaine, à moins qu'elle te pique vraiment les yeux dans ce cas j'arrête
08/01/10 à 23:46:37
Même une par semaine, ça suffirait
08/01/10 à 23:34:07
J'annonce simplement qu'à côté je fais une fic très particulière (radicalement différente) qui me tient énormément à coeur, donc vous n'aurez que 1 ou 2 sweet par jour, parfois aucune mais j'essayerai que ça ne se produise pas.
08/01/10 à 23:30:45
sweet
08/01/10 à 23:13:43
Pas grave, continue comme ça jeune pomme
08/01/10 à 23:01:22
Ah okay, j'ai fait un peu "allah ouanne euh gènne" comme dans les séries US, je fais pas de droit moi
08/01/10 à 22:35:20
franchement...j'ai pas aimé le début, pour les mêmes raisons que le chapitre précédent.
Par contre, une fois les parents arrêtés, génial
plus qu'une chose à dire :
accusation préméditée (J'suis même pas sûr que ça dépende du sens.)
08/01/10 à 22:13:13
Pour faire un rapprochement, ça me rappelle la fic de Meijun, en moins spécial et en mieux écrit, spécialement moi j'adhère complétement, c'est bien écrit, on a envie de savoir la suite...
Je pense que c'est tout, même si je pourrais faire plus de compliment
On need la suite.
08/01/10 à 21:59:09
Sweet
08/01/10 à 21:02:57
need suite :) pas mal la fic de depressif
08/01/10 à 20:39:38
très belle fic
continue s'il te plait =)
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