Tout blanc tout noir
Par : Ploumi
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 08/01/10 à 17:43:14 par Ploumi
Un verre qui tombe, un hurlement de ma mère, j’entends crier mon père :
- Tu as osé ?
Ma mère qui essaye de se faire pardonner, et moi mais, mais, mais je fais quoi ? Je devrais appeler la police non ? Arf je, oui je devrais ... oh et puis merde, je les appelle. Je les ai dans mes contacts en plus, pour épaissir un peu ma liste car elle est plutôt vide m’voyez.
Tuuuuut tuuuuut tuuuuut
tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
uuuuuut
- Police locale bonsoir.
- Bsoir, euh, y a mes parents ils se battent là, c’est 13 rue ******* 2ème étage, vous pouvez venir ?
Là j’entends gueuler :
- Daviiiiiiiiiiiiid t’as fait quoi ?
J’ose plus parler ...
- Ils se sont battus comment, gravement avec des armes ? Il y a des blessés graves ?
- David tu fais quoi sale gosse, me dit mon père.
L’agent entend au téléphone...
- Tu penses que tu vas me faire du mal ? continue t-il.
Là l’agent raccroche, moi j’étais scotché, mon paternel était FURAX
- Tu penses m’envoyer en prison hein ?
- On est désolés David, me dit ma mère qui rentre dans la chambre.
- Euh ouais mais vous auriez pu vous entretuer
- On s’est battus à cause de toi tu sais, pauvre con.
- Mais j’ai rien fait !
VLAN ! VLAN !
Deux claques...
- Ta mère n’a aucun bleu, les flics ne me soupçonneront pas de l’avoir frappée, je dirais que tu as essayé de me couper avec le couteau suisse.
- Hein ??????????
- Oui, je peux dire que c’est elle qui m’a écorché, mais je préfère vivre avec elle qu’avec toi.
J’étais sans voix . Mais c’est un coup monté contre moi là ? Je vais aller en prison ? Euh, non attends le flic il va dire quoi, il a entendu mon père arriver et gueuler contre moi... mais ça prouve en rien qu’ils se sont battus ça ! OMG, j’ai peur ! Je fais quoi je fais quoi ? Oh non, ils arrivent, la sirène...
Ils rentrent, ils menacent mon père et ma mère qui font les innocents. J’entends la conversation :
- Elle me désinfecte monsieur l’agent, mon fils a essayé de me tuer avec un canif, c’est à cause de nous en partie, on le laisse trop jouer aux jeux vidéo et à l’ordinateur, il devient fou !
- Mais vous ne vous êtes pas battus ?
- Ma femme a l’air d’avoir mal ?
- Eh bien non. Ah, il a fait un canular et en plus il a failli vous tuer, son propre père, il va venir avec nous celui-là !
- Oui vous pouvez le garder autant que vous voulez, dit mon père.
Ils rentrent dans ma chambre, j’aurais pu contester, me débattre, dénoncer la supercherie, mais, pourquoi voudrais-je rester avec eux au fond, ils ne m’aiment pas, ils me haïssent pour me faire ça, c’est certain. Je me mets à pleurer, ils m’embarquent sans rien dire. Mon père me fait un clin d’oeil, ma mère fait mine d’être triste avec une grimace, là, j’ai touché terre, ça y est, je suis malheureux, je suis malheureux, oui, est-ce que je vais aller en maison de correction ? En prison ? Me retrouver avec des asociaux, des cas désespérés, des délinquants... Je ne suis pas fait pour aller là-bas, j’ai un coeur, regardez il pleure monsieur mon coeur, je pleure, je suis malheureux ! J’aimerais lui dire, mais je n’ai que mes yeux, j’aimerais crier mais j’ai la gorge nouée, je pense à mon meilleur ami, nos parties de foot, nos parties de PS2 parfois le soir entre potes, les vacances quand on campait, quand on déconnait avec les filles au lac, ah oui, ça c’était ma vie, elle s’est arrêtée il y a 4 ans, elle s’effondre maintenant .
Dans la voiture, les joues couvertes de larmes, je regarde le paysage morne à travers la vitre, il commence à pleuvoir, chaque goutte qui tombe fusille mon âme, et la foudre commence à tomber elle aussi, c’est l’apocalypse, je crois mourir. Arrivés au poste, ils me prennent comme si j’étais un meurtrier, menotté... Je vais passer la nuit dans une cellule apparemment, ou à subir un interrogatoire devant un vieux Bernard barbu qui a engorgé 3 litres de café et fumé la marijuana des détenus qu’il a arrêté lui-même . Ils me font asseoir, et me démenotte, ah vous croyez que je vais fuir peut-être ? J’en ai pas la force hein.
- Alors, t’as voulu tuer ton père ? Pourquoi ?
- Non.
- Je t’ai demandé pourquoi.
- Non...
- Réponds ou t’auras la même entaille sur le front petit con !
- Mais je ... je j’ai pas je pas essayé de...
- Et oh y t’arrives quoi, t’arrives plus à parler ? T’as perdu tes couilles ? T’as voulu faire le mariole, t’assumes maintenant !
- L’entaille c’est pas moi.
- Alors c’est qui, le Pape ? Jésus ?
- Non lui tout seul en faisant je sais pas quoi.
- Ah tu vas nous faire croire ça ! Déjà t’as accusé ta mère alors qu’elle n’a rien fait. Tu te fous de ma gueule ?
- J’sais pas...
- Ok dégage.
Je m’en foutais, je n’avais aucune preuve de toute façon, et puis je n’allais pas non plus lui faire la moule à l’autre bleu, il m’agresse sans preuve en plus, pathétique . Bref, ils me font rentrer dans une cellule gris trottoir, c’est sale, on y étouffe, il n’y a qu’un lit, un coin avec des W.C plus sales que les publics encore, bref, l’enfer, un enfer triste et dégoûtant. C’est dingue, je me rends compte qu’on a beau être tout au fond, on peut encore creuser...
J’allais me coucher, et sans couverture, elle sentait le vomi. Ah, mais qu’est-ce que je fous encore en vie ? Je ferme les yeux, j’essaye de m’endormir, on verra bien où ils m’enverront après tout.
- Tu as osé ?
Ma mère qui essaye de se faire pardonner, et moi mais, mais, mais je fais quoi ? Je devrais appeler la police non ? Arf je, oui je devrais ... oh et puis merde, je les appelle. Je les ai dans mes contacts en plus, pour épaissir un peu ma liste car elle est plutôt vide m’voyez.
Tuuuuut tuuuuut tuuuuut
tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
uuuuuut
- Police locale bonsoir.
- Bsoir, euh, y a mes parents ils se battent là, c’est 13 rue ******* 2ème étage, vous pouvez venir ?
Là j’entends gueuler :
- Daviiiiiiiiiiiiid t’as fait quoi ?
J’ose plus parler ...
- Ils se sont battus comment, gravement avec des armes ? Il y a des blessés graves ?
- David tu fais quoi sale gosse, me dit mon père.
L’agent entend au téléphone...
- Tu penses que tu vas me faire du mal ? continue t-il.
Là l’agent raccroche, moi j’étais scotché, mon paternel était FURAX
- Tu penses m’envoyer en prison hein ?
- On est désolés David, me dit ma mère qui rentre dans la chambre.
- Euh ouais mais vous auriez pu vous entretuer
- On s’est battus à cause de toi tu sais, pauvre con.
- Mais j’ai rien fait !
VLAN ! VLAN !
Deux claques...
- Ta mère n’a aucun bleu, les flics ne me soupçonneront pas de l’avoir frappée, je dirais que tu as essayé de me couper avec le couteau suisse.
- Hein ??????????
- Oui, je peux dire que c’est elle qui m’a écorché, mais je préfère vivre avec elle qu’avec toi.
J’étais sans voix . Mais c’est un coup monté contre moi là ? Je vais aller en prison ? Euh, non attends le flic il va dire quoi, il a entendu mon père arriver et gueuler contre moi... mais ça prouve en rien qu’ils se sont battus ça ! OMG, j’ai peur ! Je fais quoi je fais quoi ? Oh non, ils arrivent, la sirène...
Ils rentrent, ils menacent mon père et ma mère qui font les innocents. J’entends la conversation :
- Elle me désinfecte monsieur l’agent, mon fils a essayé de me tuer avec un canif, c’est à cause de nous en partie, on le laisse trop jouer aux jeux vidéo et à l’ordinateur, il devient fou !
- Mais vous ne vous êtes pas battus ?
- Ma femme a l’air d’avoir mal ?
- Eh bien non. Ah, il a fait un canular et en plus il a failli vous tuer, son propre père, il va venir avec nous celui-là !
- Oui vous pouvez le garder autant que vous voulez, dit mon père.
Ils rentrent dans ma chambre, j’aurais pu contester, me débattre, dénoncer la supercherie, mais, pourquoi voudrais-je rester avec eux au fond, ils ne m’aiment pas, ils me haïssent pour me faire ça, c’est certain. Je me mets à pleurer, ils m’embarquent sans rien dire. Mon père me fait un clin d’oeil, ma mère fait mine d’être triste avec une grimace, là, j’ai touché terre, ça y est, je suis malheureux, je suis malheureux, oui, est-ce que je vais aller en maison de correction ? En prison ? Me retrouver avec des asociaux, des cas désespérés, des délinquants... Je ne suis pas fait pour aller là-bas, j’ai un coeur, regardez il pleure monsieur mon coeur, je pleure, je suis malheureux ! J’aimerais lui dire, mais je n’ai que mes yeux, j’aimerais crier mais j’ai la gorge nouée, je pense à mon meilleur ami, nos parties de foot, nos parties de PS2 parfois le soir entre potes, les vacances quand on campait, quand on déconnait avec les filles au lac, ah oui, ça c’était ma vie, elle s’est arrêtée il y a 4 ans, elle s’effondre maintenant .
Dans la voiture, les joues couvertes de larmes, je regarde le paysage morne à travers la vitre, il commence à pleuvoir, chaque goutte qui tombe fusille mon âme, et la foudre commence à tomber elle aussi, c’est l’apocalypse, je crois mourir. Arrivés au poste, ils me prennent comme si j’étais un meurtrier, menotté... Je vais passer la nuit dans une cellule apparemment, ou à subir un interrogatoire devant un vieux Bernard barbu qui a engorgé 3 litres de café et fumé la marijuana des détenus qu’il a arrêté lui-même . Ils me font asseoir, et me démenotte, ah vous croyez que je vais fuir peut-être ? J’en ai pas la force hein.
- Alors, t’as voulu tuer ton père ? Pourquoi ?
- Non.
- Je t’ai demandé pourquoi.
- Non...
- Réponds ou t’auras la même entaille sur le front petit con !
- Mais je ... je j’ai pas je pas essayé de...
- Et oh y t’arrives quoi, t’arrives plus à parler ? T’as perdu tes couilles ? T’as voulu faire le mariole, t’assumes maintenant !
- L’entaille c’est pas moi.
- Alors c’est qui, le Pape ? Jésus ?
- Non lui tout seul en faisant je sais pas quoi.
- Ah tu vas nous faire croire ça ! Déjà t’as accusé ta mère alors qu’elle n’a rien fait. Tu te fous de ma gueule ?
- J’sais pas...
- Ok dégage.
Je m’en foutais, je n’avais aucune preuve de toute façon, et puis je n’allais pas non plus lui faire la moule à l’autre bleu, il m’agresse sans preuve en plus, pathétique . Bref, ils me font rentrer dans une cellule gris trottoir, c’est sale, on y étouffe, il n’y a qu’un lit, un coin avec des W.C plus sales que les publics encore, bref, l’enfer, un enfer triste et dégoûtant. C’est dingue, je me rends compte qu’on a beau être tout au fond, on peut encore creuser...
J’allais me coucher, et sans couverture, elle sentait le vomi. Ah, mais qu’est-ce que je fous encore en vie ? Je ferme les yeux, j’essaye de m’endormir, on verra bien où ils m’enverront après tout.
08/01/10 à 23:09:21
Mauvaise argumentation lors de l'interrogatoire
08/01/10 à 19:42:23
Merci ça fait plaisir les gars :)
08/01/10 à 19:32:59
franchement, GG mec, ta fic est vraiment bien, c'est prenant. Une ou deux incohérences mais sinon, c'est très bien.
sweety vite
08/01/10 à 19:32:33
Ouah
Suite
08/01/10 à 19:05:55
J'avoue que ce n'est pas l'entame parfaite, mais j'ai commencé à l'écrire il y a un déjà un bon moment et une vingtaine de chapitres sont écrits, après vous verrez que ce n'est pas monotone
08/01/10 à 18:46:51
Droran a tout résumé, ça part un peu dans le cliché, mais comme c'est bien écrit on reste schotché/squotché/sckotché/ bref, collé au texte
08/01/10 à 18:44:29
Oui, mais attends de voir la suite jeune homme.
08/01/10 à 18:33:02
J'vais faire mon travail de lecteur, je vais critiquer
De une, c'est bien écrit, là-dessus y a quasiment rien à dire.
De deux, l'histoire est presque touchante, oui, presque. Si seulement la scène était plus réaliste
Papa :ONCH ONCH C LUI LE COUPABLE
Agent : SI VOUS LE DITES JE LE FOUS EN PRISON HONCH HONCH
08/01/10 à 18:21:56
Et voila le début d'une nouvelle fic a succés ^^
Sweet
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