Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Mind Gone Syndrome


Par : Arni
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 14 : Bureaux


Publié le 04/10/2015 à 23:40:52 par Arni

Chapitre 13 : Bureaux

14 février 2051 – Science Recon Biotechnology, Antarctique.

Benjamin Anderwoods et ses camarades se trouvaient devant la porte de la base scientifique qui avait motivé leur venue. Robert Lavoisier, le meilleur ami de Ned Anderwoods, posa une cartouche d’hélium liquide sur la serrure verrouillée de la porte sombre du bâtiment. Après avoir gelé le système, ils purent ouvrir la porte et pénétrer à l’intérieur de Science Recon Biotech. Dernier à entrer, Jack McBride referma la porte derrière lui avec le plus grand soin et la plus grande discrétion. Ben observa ce qu’il avait devant lui, un long couloir sombre que lui et ses amis parcoururent. Une fois arrivés à la fin de ce corridor de plusieurs mètres dont les murs étaient d’un noir immaculé, un choix sous forme d’un embranchement se présenta à eux. La porte de gauche menait aux bureaux et son homologue de droite aux laboratoires, confirmant par ailleurs la présence de labos dans l’établissement, ce qui pourrait amener à penser qu’ils étaient venus au bon endroit. Le frère de Ned ouvrit la marche et pointa la porte bureau du doigt en regardant ses partenaires afin de montrer que la fouille commencerait par cette partie. Les camarades en questions acquiescèrent d’un geste de tête, l’escouade pénétra donc dans les bureaux du site.

Ben et ses amis arrivèrent sur une espèce de salle d’attente de forme carrée au niveau de laquelle étaient disposées toute une série de porte. Anderwoods ne pouvait distinguer la couleur des murs tant il y faisait sombre. Afin de régler ce problème plutôt gênant, le frère de Ned activa la fonction vision nocturne de sa combinaison adiabatique. Robert et les autres en firent autant. Des chaises en métal étaient maintenant visibles, trois d’entre elles étaient disposées autour de chacune des trois portes qui se trouvaient devant Ben. Ce dernier s’approcha de celle qui se trouvait le plus à sa gauche. Une inscription se trouvait sur la porte, lorsqu’il fut suffisamment près il put lire « Technician ». Il s’agissait donc de l’entrée des bureaux des techniciens de laboratoires qui travaillaient pour Science Recon dans le cadre de leurs recherches dans le domaine de la biologie. Des travaux dont les anciens Rangers ignoraient encore tout pour le moment. La tenue rétentrice de chaleur était très efficace car la chaleur accumulée était telle que Benjamin transpirait, ce qui ne devait pas être courant sur ce continent, réputé comme le plus froid de notre belle planète bleue.

Les compagnons de mission pénétrèrent donc dans la pièce se trouvant derrière la porte des techniciens. Ils arrivèrent dans une pièce ronde dans laquelle étaient disposés la bagatelle de 7 bureaux munis d’ordinateurs. Benjamin s’approcha délicatement du premier ordinateur sur la droite et commença à fouiller dans les documents qui se cachaient dans l’armoire du technicien auquel le bureau appartenait. Un dossier retint l’attention de l’homme de 43 ans, il s’agissait d’un plan d’expérience Desing of Experiment qui consistait en l’étude de la dose létale tuant 50% d’une population de rat en fonction de la composition d’un produit biologique dont le document ne disait rien de plus. Le second fils de Frank Anderwoods reposa le document et continua sa fouille à la recherche des cahiers de laboratoires des scientifiques, il n’en trouva aucun. « Les cahiers de labos papiers, cela ne se fait vraiment plus, ça ne m’étonne pas mais j’aurai au moins essayé », pensa-t-il. Les recherches de ses compagnons ne furent pas plus fructueuses que les siennes, le seul élément qui pouvait être tiré de cette pièce était que la base avait été active après la fin de la guerre car le document trouvé par Ben était daté du 31 décembre 2050. L’escouade n’étant pas suffisamment équipée pour hacker les ordinateurs des travailleurs. De ce fait, aucune information ne put en être tirée.

Les agents revinrent sur leurs pas et s’approchèrent de la seconde porte au-dessus de laquelle figurait l’inscription « Biostatisticians ». Jack pénétra en premier dans ce temple des nombres, des probabilités et des modèles statistiques dont l’entrée se dressait devant eux. Les amis ne trouvèrent que des morceaux de papier portant des notes prises à la main par les statisticiens de Science Recon les mots « Linéaire », « Quadratique », « Intervalle de confiance » étaient inscrits sur les bouts de feuilles qu’ils trouvèrent. Cela n’aidait pas tellement Benjamin Anderwoods et ses compères qui n’étaient pas des experts dans le domaine des statistiques. Le second fils de Frank continua à passer la pièce de forme triangulaire dans laquelle il se trouvait avec ses collègues et amis au peigne fin. Les ordinateurs se trouvant dans cette pièce étaient plus volumineux et reliés à un serveur installé au milieu de la pièce. Il fallait des ordinateurs très puissants afin de faire tourner les derniers programmes de statistiques Design Ultra Expert PRO. Robert trouva un mode d’emploi du logiciel sobrement intitulé « Design Ultra Expert PRO pour les débutants ». L’ancien fiancé de Liana le tendit ensuite au frère de sa promise défunte qui y jeta un coup d’œil avant de le reposer : il n’y comprenait strictement rien.

Le temps était à présent venu d’explorer la troisième et dernière pièce dont l’entrée se trouvait dans la grande salle d’attente du complexe de bureaux. Il s’agissait des bureaux appartenant aux chefs de projet et aux cadres de la base scientifique. C’est dans cette pièce qu’ils trouvèrent les documents les plus pertinents. Ces dossiers parlaient du développement d’une nouvelle sorte d’antigène ne pouvant pas être éliminée par le système immunitaire et les anticorps. Le document était signé par un certain I. Duméry, CEO de Science Recon mais rédigé par deux techniciens du nom de R. Merada et N. Perrault. Le dossier n’apprenait pas grand-chose sur la nature des recherches du centre mais nos amis avaient enfin des noms à communiquer à la CIA, ce qui était déjà une excessivement bonne nouvelle. Un second rapport était disposé sur un des quatre bureaux métalliques accrochés aux murs de cette pièce rectangulaire, mais cette fois-ci aucun nom n’était inscrit sur la première de couverture juste le titre « Culture Cellulaire : Projet GOLD ». Le reste du contenu avait été scellé et donc n’était donc pas lisible pour Benjamin et ses compères. Le second fils de Frank Anderwoods trouva ensuite une tablette contenant les plans d’une arme. Il repensa à la mission de Jack et lui montra sa découverte. L’ancien coéquipier de Ned observa l’appareil et sourit à Ben en guise de remerciement. La visite de la partie bureau de SRB était maintenant terminée, il était temps pour l’escouade de rebrousser chemin.

Robert Lavoisier fut le premier à ressortir de la base scientifique, l’homme de 48 ans emmena toute la petite compagnie en direction de l’avion qui était posé un peu plus loin. Il était temps pour eux de rentrer afin de pouvoir se reposer et souper, bien qu’il fût tard. Une fois qu’ils furent rassasiés, les anciens Rangers passèrent la soirée à parler de leur mission. Les camarades n’avaient pas pu s’adresser la parole pendant la fouille afin de ne pas affoler les très probables capteurs sonores disposés partout dans le bâtiment abandonné. Après une bonne heure d’une conversation qui avait dévié sur une série de sujets divers et variés, les agents décidèrent d’aller dormir. Il était primordial pour eux d’être bien reposé pour la seconde partie de la mission, l’exploration des laboratoires. Benjamin se coucha sur la même couchette que pour sa sieste pendant le voyage jusqu’en Antarctique. Pour une fois, ce dernier s’endormit assez facilement, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le décès soudain de Ned Anderwoods, fin janvier 2051. Cet évènement avait beaucoup affecté son petit frère qui n’arrivait pas réellement à s’en remettre. Il se sentait seul, son frère était parti rejoindre sa petite sœur et il s’était embrouillé avec sa compagne. Catheline, ses neveux et ses 2 amis, c’est tout ce qui lui restait. Il y avait toujours également ce Jack à qui il n’accordait toujours pas toute sa confiance.


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