Mind Gone Syndrome
Par : Arni
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 10
Communication
Publié le 20/09/15 à 17:42:27 par Arni
Chapitre 9 : Communication
11 février 2051 – Centre pour le contrôle et pour la prévention des maladies, Atlanta.
Benjamin Anderwoods se trouvait toujours dans la salle de communication du CDC, au premier étage, dans le couloir 3, salle 6. L’ancien Ranger et actuel « Opérateur CIA », le temps d’une mission, attendait la réponse de David Ayrtès.
« Je vous en prie, Benjamin, dites-moi tout.
- Premièrement, John n’a pas résisté à la traversée. Les monstres ont réussis à le mordre dans une zone de la tête qui n’était pas protégée par le Kevlar.
- Vous êtes sérieux, Ben ? Putain de merde … je n’avais pas réellement prévu qu’on puisse perdre un membre de l’équipe … Avez-vous récupéré le corps ?
- Sa tête était à moitié dévorée, on a récupéré ses affaires, on l’a brûlé et ensuite nous avons continué en direction du CDC. Nous n’avons pas eu le temps de lui donner de vraies funérailles, rester sur place aurait été trop dangereux.
- Je comprends. Nous lui rendrons hommage lorsque le calme sera revenu. Venez-en au vif du sujet, Benjamin.
- Quand nous sommes arrivés au CDC avec James et Robert, les scientifiques étaient en train de cartographier le génome du virus Mind Gone Syndrome. Ils ont trouvés 80% de protéines qui étaient encore jusqu’ici inconnues de leurs bases de données. Ce qui ne peut signifier qu’une chose : le virus n’est pas un virus « naturel ». Il a été créé dans un laboratoire.
- Qui a bien pu faire ça, et surtout comment ?
- Ils n’en ont encore aucunes idées, David. Je me disais que moi et l’équipe on pourrait rester ici pour essayer de les assister dans la recherche de la compréhension.
- Benjamin, j’ai une meilleure idée pour vous et ce qu’il reste de l’escouade Nova Six, j’aimerais que vous reveniez sur Washington DC le plus vite possible.
- Pourquoi faire ? On ne peut vraiment pas rester ici ?
- Non, je vous demande de revenir au plus vite vers Washington DC. Il faudra emmener Rezko avec vous, c’est une affaire de prime importance.
- Bon bah, je vois que je n’arriverai pas à vous faire changer d’avis. Je vais aller réunir tout le monde.
- Parfait, envoyez-moi un message quand vous quittez le Centre. »
Benjamin Anderwoods, assez déçu de devoir revenir sur Washington DC, se pressa de retourner dans le laboratoire dans lequel se trouvait encore Rezko, Kandless ainsi que ses frères d’armes avec lequel il avait fait le voyage entre le CDC et la CIA afin de réparer un satellite de communication défectueux. L’homme de 43 ans allait maintenant devoir annoncer leur départ à ses amis et au Directeur du CDC, un certain John Rezko. Le frère de Ned parvint donc à expliquer à tout ce petit monde qu’ils allaient devoir retourner à Washington DC. Le fils de Frank trouva les mots justes pour convaincre tout ce petit monde du bien-fondé de ce retour. Ils se mirent d’accord sur un retour en jeep jusqu’au jet qui était toujours posé dans la forêt de Chattahoochee. Ce trajet allait être effectué le lendemain, le 12 février, afin de permettre à ce qu’il restait de l’escouade Nova Six de se reposer avant d’attaquer ce retour. Ils étaient en effet fatigués par la journée éprouvante qu’ils venaient de passer, entre massacre d’Azaners, la fin brutale de leur compagnon, réparation de satellite et découverte primordiale dans la compréhension du mal qui rongeait le continent américain depuis 2 semaines. Cette épidémie, visiblement terroriste, avait engendré un blocus du continent similaire au blocus de Berlin à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Le frère de Ned fut ensuite abordé par Robert Lavoisier, qui avait visiblement quelque chose d’important à lui dire.
« Ben, et si James avait raison ? Notre engagement à l’armée ne nous a apporté que du malheur. Venger Ned, ça ne sert à rien, on ne retrouvera sûrement jamais Cathy. De plus, on prend le risque de perdre encore du monde. Rentrons à Washington comme prévu et basta. Catheline et les enfants ont besoin de toi, j’ai besoin de tranquillité, Ben.
- Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, Bob ! Je t’ai connu plus combatif, où est passée la rage que tu as déployée lors de la mort de Lili ? Serais-tu devenu une loque ? Tu n’as rien dit quand j’ai parlé au groupe tantôt et tu me tombes dessus maintenant
- J’ai réfléchi à la question, mec. James n’a pas voulu dévoiler sa position devant le CDC, mais il te quittera dès qu’on sera de retour. Benjamin, je suis passé par tellement de choses depuis, plus horribles les unes que les autres. Maintenant, celui que j’ai toujours considéré comme un frère est parti rejoindre ma fiancée dans les étoiles. Tu pars complètement en couille et c’est la fin du monde ! C’est incomparable comme situation !
- Tu me déçois beaucoup, Robert, j’en attendais plus de toi ! Vous n’allez quand même pas me laisser seul ? Sérieusement, vous ne pouvez pas !
- Désolé, Ben. »
Le frère de Liana partit, visiblement très en colère et triste. Il ne voulait plus voir la tête de Robert, l’ancien Ranger en avait suffisamment entendu pour aujourd’hui. Benjamin se dirigea ensuite en direction de son lit dans le dortoir improvisé du CDC dans lequel dormaient tous les médecins et employés du Centre depuis le début de l’Invasion. Le frère de Ned Anderwoods s’endormit assez rapidement sur son lit, qu’il trouva étonnamment confortable pour un dortoir improvisé. Le fils de Frank s’était posé sur un lit éloigné de ceux de ses collègues, tellement il était fâché sur eux. Il rêva de John Kingston et de sa tête dévorée. Dans son songe, Benjamin combattait des Azaners et tous ceux-ci étaient en fait John. Plus le rêve avançait, plus le nombre de Kingston le fixant augmentait. Au beau milieu de la nuit, Robert vint le réveiller.
« Encore toi ? Tu m’as pourri ma journée et maintenant tu veux pourrir ma nuit, trou du cul ? Vas te faire foutre !
- Rien à voir avec cela, Ben. Écoute-moi. Je n’arrivais pas à dormir, James non plus. On a parlé longuement. On va continuer à te suivre dans ce que tu entreprendras par la suite, on va retrouver Cathy avec toi. On a parlé sous le choc, on veut autant que toi que justice soit faite pour Ned.
- C’est ce que je voulais entendre ! Mais tu ne savais pas me le dire demain ?
- Je ne voulais pas que les gens du CDC soient au courant, et il fallait que je le déballe maintenant, je n’aurais pas pu trouver le sommeil de la nuit.
- Bonne nuit et à tout à l’heure alors. »
Ben bailla et se rendormit quasi instantanément.
12 février 2051 – Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, Atlanta.
Alors que Benjamin Anderwoods dormait paisiblement, Rezko vint le tirer de son sommeil en lui secouant le bras tout en lui disant : « Préparez-vous, on y va le plus vite possible. Occupez-vous de tirer vos amis de leur sommeil. ». Ben sauta donc hors de son lit. Il alla ensuite, encore en caleçon, réveiller ses partenaires de missions qui eux ronflaient encore comme des camions. Une fois que tout le monde fut bien debout et en état mental de comprendre ce qu’il se passait, ils enfilèrent leurs vêtements qui trainaient aux pieds de leur couchette respective. Chacun reprit ensuite son sac qu’ils avaient planqué dans une armoire spéciale dont seuls eux avaient la clef magnétique pour la déverrouiller. Il était maintenant temps de descendre prendre un petit déjeuner. Ce dernier était constitué de pancakes qui étaient livrés, avec le reste des provisions, le mardi matin par un avion du gouvernement. Maintenant que tout le monde était restauré, ce qu’il restait de l’escouade Nova Six suivit John Rezko, le directeur du CDC, en direction d’un garage qui se trouvait dans la cours extérieure entourant le bâtiment du Centre. Ils y trouvèrent un véhicule : une Jeep HCZ04 montée d’une sulfateuse à balles chauffantes FN Hellsender, comme toutes les voitures en 2051, elle était équipée d’un système de flottage, ce qui en faisait une HoverCar. Une fois que toute la petite bande fut montée à bord, Rezko démarra le véhicule afin de prendre la direction de la forêt dans laquelle l’Avion qui avait amené Ben et ses amis attendait de pouvoir les faire revenir vers Washington DC.
12 février 2051 – Atlanta, Etats-Unis.
La Jeep filait à toute allure avalant les mètres séparant le point de départ et d’arrivée des 5 hommes avec une rapidité telle que l’air sifflait dans les oreilles de nos protagonistes. Le trajet fut tranquille pendant sa première moitié, le soleil brillait au loin, bas dans le ciel, il faisait donc très froid en cette matinée pourtant ensoleillée du 12 février 2051. La seconde partie du trajet fut plus agitée pour la petite troupe chargée de rejoindre l’Avion. En effet, durant cette portion du chemin, Benjamin Anderwoods dû montrer ses talents de mitrailleur, tant le nombre d’infectés qui leur avait foncé dessus était impressionnant. Tous attiré par le bruit de la sulfateuse qui crachait des balles à une vitesse folle, les bouts de chair grisâtre des Azaners volaient dans tous les sens, se déposant sur le sol comme les feuilles tombées de l’arbre avaient l’habitude de le faire, une fois l’automne arrivé. En tuant ces monstres, Benjamin évacua toute la rage qu’il ressentait par rapport à la mort brutale de son compagnon John Kingston. Plus les Infectés étaient nombreux, plus l’odeur devenait insoutenable pour Ben et ses amis, pendant que le second fils de Frank s’attelait à massacrer autant d’Azaners que possible. John Rezko était, quant à lui, occupé à essayer d’éviter soigneusement les arbres de la Chattahoochee National Forest afin de ne pas écourter le voyage, et par corolaire, leur vie. Après quelques longues minutes de trajet, ils aperçurent l’appareil qui les attendait sagement. Les hommes en profitèrent pour grimper dedans après avoir éliminé les infectés de la zone. John gara le véhicule dans la soute du Byzantum 400.
12 février 2051 - Avion Militaire Byzantum 400, entre Atlanta et Washington DC
Robert, James et John profitèrent de ce petit moment tranquille pour se reposer un peu. L’escouade en profita pour compléter leur nuit qui avait été courte, vu qu’ils avaient été réveillés vers 6h du matin afin de quitter Atlanta de bon matin pour pouvoir rejoindre Washington DC le plus vite possible. Benjamin, au contraire de ses confrères n’arriva pas à se reposer. L’homme de 43 ans était pris dans un flot de pensées. L’ancien Ranger avait très envie de tout dire à sa belle-sœur, Catheline, lorsqu’il serait rentré au Camp, d’ici une grosse heure. Il n’était cependant pas possible de tout lui avouer après lui avoir caché tant de chose. Ben savait très bien qu’elle ne lui pardonnerait jamais. Elle vivait une situation si compliquée, la perte d’un époux, qu’il n’avait pas osé lui faire encore plus de peine lorsqu’il avait assisté au meurtre de son grand-frère. Benjamin était lui aussi très affecté par le décès de son frère, il se sentait un peu seul, étant le seul survivant des enfants de Frank et Monica. C’est pour cette raison qu’il ne voulait absolument pas perdre Catheline et ses 2 neveux Rob et Brandon qui étaient en quelque sorte « la seule famille qu’il lui restait », vu que ses parents étaient enfermés dans un lycée de Chicago depuis le début de l’invasion des Azaners. Benjamin n’arrivait pas à retirer cette image de la figure de John de son esprit. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Une heure et 56 minutes après avoir décollé, l’avion se posa sur un sol qui n’était pas la piste d’atterrissage du Camp, mais qui se trouvait incontestablement à Washington DC.
11 février 2051 – Centre pour le contrôle et pour la prévention des maladies, Atlanta.
Benjamin Anderwoods se trouvait toujours dans la salle de communication du CDC, au premier étage, dans le couloir 3, salle 6. L’ancien Ranger et actuel « Opérateur CIA », le temps d’une mission, attendait la réponse de David Ayrtès.
« Je vous en prie, Benjamin, dites-moi tout.
- Premièrement, John n’a pas résisté à la traversée. Les monstres ont réussis à le mordre dans une zone de la tête qui n’était pas protégée par le Kevlar.
- Vous êtes sérieux, Ben ? Putain de merde … je n’avais pas réellement prévu qu’on puisse perdre un membre de l’équipe … Avez-vous récupéré le corps ?
- Sa tête était à moitié dévorée, on a récupéré ses affaires, on l’a brûlé et ensuite nous avons continué en direction du CDC. Nous n’avons pas eu le temps de lui donner de vraies funérailles, rester sur place aurait été trop dangereux.
- Je comprends. Nous lui rendrons hommage lorsque le calme sera revenu. Venez-en au vif du sujet, Benjamin.
- Quand nous sommes arrivés au CDC avec James et Robert, les scientifiques étaient en train de cartographier le génome du virus Mind Gone Syndrome. Ils ont trouvés 80% de protéines qui étaient encore jusqu’ici inconnues de leurs bases de données. Ce qui ne peut signifier qu’une chose : le virus n’est pas un virus « naturel ». Il a été créé dans un laboratoire.
- Qui a bien pu faire ça, et surtout comment ?
- Ils n’en ont encore aucunes idées, David. Je me disais que moi et l’équipe on pourrait rester ici pour essayer de les assister dans la recherche de la compréhension.
- Benjamin, j’ai une meilleure idée pour vous et ce qu’il reste de l’escouade Nova Six, j’aimerais que vous reveniez sur Washington DC le plus vite possible.
- Pourquoi faire ? On ne peut vraiment pas rester ici ?
- Non, je vous demande de revenir au plus vite vers Washington DC. Il faudra emmener Rezko avec vous, c’est une affaire de prime importance.
- Bon bah, je vois que je n’arriverai pas à vous faire changer d’avis. Je vais aller réunir tout le monde.
- Parfait, envoyez-moi un message quand vous quittez le Centre. »
Benjamin Anderwoods, assez déçu de devoir revenir sur Washington DC, se pressa de retourner dans le laboratoire dans lequel se trouvait encore Rezko, Kandless ainsi que ses frères d’armes avec lequel il avait fait le voyage entre le CDC et la CIA afin de réparer un satellite de communication défectueux. L’homme de 43 ans allait maintenant devoir annoncer leur départ à ses amis et au Directeur du CDC, un certain John Rezko. Le frère de Ned parvint donc à expliquer à tout ce petit monde qu’ils allaient devoir retourner à Washington DC. Le fils de Frank trouva les mots justes pour convaincre tout ce petit monde du bien-fondé de ce retour. Ils se mirent d’accord sur un retour en jeep jusqu’au jet qui était toujours posé dans la forêt de Chattahoochee. Ce trajet allait être effectué le lendemain, le 12 février, afin de permettre à ce qu’il restait de l’escouade Nova Six de se reposer avant d’attaquer ce retour. Ils étaient en effet fatigués par la journée éprouvante qu’ils venaient de passer, entre massacre d’Azaners, la fin brutale de leur compagnon, réparation de satellite et découverte primordiale dans la compréhension du mal qui rongeait le continent américain depuis 2 semaines. Cette épidémie, visiblement terroriste, avait engendré un blocus du continent similaire au blocus de Berlin à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Le frère de Ned fut ensuite abordé par Robert Lavoisier, qui avait visiblement quelque chose d’important à lui dire.
« Ben, et si James avait raison ? Notre engagement à l’armée ne nous a apporté que du malheur. Venger Ned, ça ne sert à rien, on ne retrouvera sûrement jamais Cathy. De plus, on prend le risque de perdre encore du monde. Rentrons à Washington comme prévu et basta. Catheline et les enfants ont besoin de toi, j’ai besoin de tranquillité, Ben.
- Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, Bob ! Je t’ai connu plus combatif, où est passée la rage que tu as déployée lors de la mort de Lili ? Serais-tu devenu une loque ? Tu n’as rien dit quand j’ai parlé au groupe tantôt et tu me tombes dessus maintenant
- J’ai réfléchi à la question, mec. James n’a pas voulu dévoiler sa position devant le CDC, mais il te quittera dès qu’on sera de retour. Benjamin, je suis passé par tellement de choses depuis, plus horribles les unes que les autres. Maintenant, celui que j’ai toujours considéré comme un frère est parti rejoindre ma fiancée dans les étoiles. Tu pars complètement en couille et c’est la fin du monde ! C’est incomparable comme situation !
- Tu me déçois beaucoup, Robert, j’en attendais plus de toi ! Vous n’allez quand même pas me laisser seul ? Sérieusement, vous ne pouvez pas !
- Désolé, Ben. »
Le frère de Liana partit, visiblement très en colère et triste. Il ne voulait plus voir la tête de Robert, l’ancien Ranger en avait suffisamment entendu pour aujourd’hui. Benjamin se dirigea ensuite en direction de son lit dans le dortoir improvisé du CDC dans lequel dormaient tous les médecins et employés du Centre depuis le début de l’Invasion. Le frère de Ned Anderwoods s’endormit assez rapidement sur son lit, qu’il trouva étonnamment confortable pour un dortoir improvisé. Le fils de Frank s’était posé sur un lit éloigné de ceux de ses collègues, tellement il était fâché sur eux. Il rêva de John Kingston et de sa tête dévorée. Dans son songe, Benjamin combattait des Azaners et tous ceux-ci étaient en fait John. Plus le rêve avançait, plus le nombre de Kingston le fixant augmentait. Au beau milieu de la nuit, Robert vint le réveiller.
« Encore toi ? Tu m’as pourri ma journée et maintenant tu veux pourrir ma nuit, trou du cul ? Vas te faire foutre !
- Rien à voir avec cela, Ben. Écoute-moi. Je n’arrivais pas à dormir, James non plus. On a parlé longuement. On va continuer à te suivre dans ce que tu entreprendras par la suite, on va retrouver Cathy avec toi. On a parlé sous le choc, on veut autant que toi que justice soit faite pour Ned.
- C’est ce que je voulais entendre ! Mais tu ne savais pas me le dire demain ?
- Je ne voulais pas que les gens du CDC soient au courant, et il fallait que je le déballe maintenant, je n’aurais pas pu trouver le sommeil de la nuit.
- Bonne nuit et à tout à l’heure alors. »
Ben bailla et se rendormit quasi instantanément.
12 février 2051 – Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, Atlanta.
Alors que Benjamin Anderwoods dormait paisiblement, Rezko vint le tirer de son sommeil en lui secouant le bras tout en lui disant : « Préparez-vous, on y va le plus vite possible. Occupez-vous de tirer vos amis de leur sommeil. ». Ben sauta donc hors de son lit. Il alla ensuite, encore en caleçon, réveiller ses partenaires de missions qui eux ronflaient encore comme des camions. Une fois que tout le monde fut bien debout et en état mental de comprendre ce qu’il se passait, ils enfilèrent leurs vêtements qui trainaient aux pieds de leur couchette respective. Chacun reprit ensuite son sac qu’ils avaient planqué dans une armoire spéciale dont seuls eux avaient la clef magnétique pour la déverrouiller. Il était maintenant temps de descendre prendre un petit déjeuner. Ce dernier était constitué de pancakes qui étaient livrés, avec le reste des provisions, le mardi matin par un avion du gouvernement. Maintenant que tout le monde était restauré, ce qu’il restait de l’escouade Nova Six suivit John Rezko, le directeur du CDC, en direction d’un garage qui se trouvait dans la cours extérieure entourant le bâtiment du Centre. Ils y trouvèrent un véhicule : une Jeep HCZ04 montée d’une sulfateuse à balles chauffantes FN Hellsender, comme toutes les voitures en 2051, elle était équipée d’un système de flottage, ce qui en faisait une HoverCar. Une fois que toute la petite bande fut montée à bord, Rezko démarra le véhicule afin de prendre la direction de la forêt dans laquelle l’Avion qui avait amené Ben et ses amis attendait de pouvoir les faire revenir vers Washington DC.
12 février 2051 – Atlanta, Etats-Unis.
La Jeep filait à toute allure avalant les mètres séparant le point de départ et d’arrivée des 5 hommes avec une rapidité telle que l’air sifflait dans les oreilles de nos protagonistes. Le trajet fut tranquille pendant sa première moitié, le soleil brillait au loin, bas dans le ciel, il faisait donc très froid en cette matinée pourtant ensoleillée du 12 février 2051. La seconde partie du trajet fut plus agitée pour la petite troupe chargée de rejoindre l’Avion. En effet, durant cette portion du chemin, Benjamin Anderwoods dû montrer ses talents de mitrailleur, tant le nombre d’infectés qui leur avait foncé dessus était impressionnant. Tous attiré par le bruit de la sulfateuse qui crachait des balles à une vitesse folle, les bouts de chair grisâtre des Azaners volaient dans tous les sens, se déposant sur le sol comme les feuilles tombées de l’arbre avaient l’habitude de le faire, une fois l’automne arrivé. En tuant ces monstres, Benjamin évacua toute la rage qu’il ressentait par rapport à la mort brutale de son compagnon John Kingston. Plus les Infectés étaient nombreux, plus l’odeur devenait insoutenable pour Ben et ses amis, pendant que le second fils de Frank s’attelait à massacrer autant d’Azaners que possible. John Rezko était, quant à lui, occupé à essayer d’éviter soigneusement les arbres de la Chattahoochee National Forest afin de ne pas écourter le voyage, et par corolaire, leur vie. Après quelques longues minutes de trajet, ils aperçurent l’appareil qui les attendait sagement. Les hommes en profitèrent pour grimper dedans après avoir éliminé les infectés de la zone. John gara le véhicule dans la soute du Byzantum 400.
12 février 2051 - Avion Militaire Byzantum 400, entre Atlanta et Washington DC
Robert, James et John profitèrent de ce petit moment tranquille pour se reposer un peu. L’escouade en profita pour compléter leur nuit qui avait été courte, vu qu’ils avaient été réveillés vers 6h du matin afin de quitter Atlanta de bon matin pour pouvoir rejoindre Washington DC le plus vite possible. Benjamin, au contraire de ses confrères n’arriva pas à se reposer. L’homme de 43 ans était pris dans un flot de pensées. L’ancien Ranger avait très envie de tout dire à sa belle-sœur, Catheline, lorsqu’il serait rentré au Camp, d’ici une grosse heure. Il n’était cependant pas possible de tout lui avouer après lui avoir caché tant de chose. Ben savait très bien qu’elle ne lui pardonnerait jamais. Elle vivait une situation si compliquée, la perte d’un époux, qu’il n’avait pas osé lui faire encore plus de peine lorsqu’il avait assisté au meurtre de son grand-frère. Benjamin était lui aussi très affecté par le décès de son frère, il se sentait un peu seul, étant le seul survivant des enfants de Frank et Monica. C’est pour cette raison qu’il ne voulait absolument pas perdre Catheline et ses 2 neveux Rob et Brandon qui étaient en quelque sorte « la seule famille qu’il lui restait », vu que ses parents étaient enfermés dans un lycée de Chicago depuis le début de l’invasion des Azaners. Benjamin n’arrivait pas à retirer cette image de la figure de John de son esprit. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Une heure et 56 minutes après avoir décollé, l’avion se posa sur un sol qui n’était pas la piste d’atterrissage du Camp, mais qui se trouvait incontestablement à Washington DC.
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