Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Une Vie Mouvementée


Par : Goloump
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 12 : Ou Ma Vie a Basculé


Publié le 10/07/2014 à 19:34:25 par Goloump

On est déjà vendredi, décidément, la semaine passe rapidement. Toujours troublé par ma séparation avec Sonia et l'évènement qui allé surement se passer dans la journée, car c'est aujourd'hui que Jérémy allait faire ce qu'il planifiait depuis longtemps. Mais quoi ?
Je décidais de le filer le matin, à la récré mais rien, il se baladait simplement dans le bâtiment et dans la cours comme à son habitude.

Après la récré, c'était l'heure de l'histoire, mon cours préféré même si la prof était un peu chiante j'avais toujours été passionné par les histoire de ces anciens rois et de ces navigateurs courageux.
Ensuite, pour la dernière heure avant le repas du midi, on alla en biologie. Au programme, dissection d'un mulot, je vous dis pas le massacre, un chirurgien bourré avec la tremblote n'aurait pas fait pire .
La prof' s'en arrachait les cheveux, elle nous a tous engueulé car il faut reconnaître qu'on fait toujours exprès de massacrer les animaux, c'est tellement marrant (oui on est immature et alors ).

Midi arriva, avec les potes, on alla avant dans une salle ou il y avait des baby foot, on avait l'habitude de se faire quelques parties avant de manger quand il y avait trop de queue au self. Donc après une trentaine de minutes, on alla manger. Jérémy était parti plus tôt que nous car il avait quelque chose à faire après nous avait-t-il dit

A table, tout le monde ne parlait que de lui, j'ai vu que Sonia mangeait tout seul, j'espère que ces copines l'ont pas laissé tombé mais ça ne me concerne plus actuellement :

- Bon, apparemment, c'est aujourd'hui que Jérémy va faire ce qu'il planifiait depuis bien longtemps dit Quentin :(
- Ouais, mais vous avez pas réussi à découvrir ce que c'était demanda Arthur.
- Non toujours pas, au téléphone, il reste très mystérieux répondis-je
- En tout cas, il est déjà sorti du self, je le vois nul part dit Paul
- Oui, mais je sais pas si il va vraiment faire quelque chose. Si ça se trouve, on s'est complètement planté et on s'imagine des trucs improbables. dit Jean
- Non je pense pas, ce mec est tordu et je sens qu'il prépare quelque chose, j'en suis sur. répondis-je
- Peut-être mais c'est stressant de pas savoir à qui il va s'en prendre, quand et pourquoi. dit Norbert
- J'avoue mais on peut rien dire pour l'instant, on n'a pas de preuve dit Arthur
- Et puis je pense que ce qu'il va faire, il va le faire sans but précis, c'est juste un gars qu'a des problèmes psychologiques, j'en suis persuadé. conclus Paul

A discuter longuement, on resta une bonne demi-heure dans le self. Quand on sorti, chacun parti un peu de son côté, les gars retournaient au baby mais moi je préférais allé me promener un peu dans les chemins.

Il faisait frais en cette après-midi de février, un grand soleil illuminait les paysages magnifiques du lycée. Au loin, on pouvait apercevoir la forêt ou j'adorais me promener avec Sonia, on voyait aussi des champs à perte de vue et la ville un peu plus loin. On était bien, tranquille dans ce lycée, un véritable paradis perdu

Tout d'un coup, mon portable bippa, c'était Kevin :

- Mec viens au bâtiment principal, on doit déjà retourné en cours, la principale à un message à nous faire passer
- Ok j'arrive répondis-je.

Je me préparais à repartir quand mon portable rebippa, c'était Sonia qui m'appelait, même si j'hésitais, je décidais malgré tout de décroché. Sa voix était paniquée :

- Jean-Freud, viens vite !! Forêt, il y a Jérémy. Ahhh.
Sa voix était pleine de détresse, je sentais qu'elle avait peur. Elle a raccroché instantanément. Putain, c'était donc elle à qui il voulait faire du mal. J'étais à 5 minutes de la forêt, pas sur que j'arrive à temps mais j'allé pas faire mon lâche quand même, surtout pour la fille que j'aime .

Après un sprint qu'Usain Bolt n'eut point renié, je parvins à l'orée de la forêt, j'entendais des cris au loin, sans doute Sonia. J'osais même pas imaginé ce que ce malade faisait. Je m'enfonçais dans la forêt, les cris se rapprochaient, je parvenais à entendre distinctement les cris de Sonia et la voix de Jérémy :

- Lâche moi espèce de ..
- Ta gueule !!

Putain, fallait que j'me dépêche !!! Je redoublais d'effort et courait comme un malade. C'est alors que je les aperçus et cette vision aurait été horrible pour n'importe quel être humain. Sonia était par terre, nue, avec plein de bleus et Jérémy était en train de la rouer de coups. C'était ignoble, comme un être humain fut-il pouvait il commettre cela. Par chance si je puis dire, j'arrivais par derrière Jérémy, je m'approcha à toute vitesse. Il n'eut pas le temps de réagir que je lui emmancha une droite monumentale dans la face.
Sonné, je profitais de mon avantage et lui donna un coup de pied dans le ventre et un autre dans la figure. Il était désormais inconscient, le nez qui pissait le sang.

Je me dirigeai vers Sonia, au bord de l'évanouissement, elle ne put que dire un simple :

- M-merci . dit-elle d'une voix très faible.

Elle s'évanouit à son tour.
J'ai envoyé un message à Kevin pour lui dire de venir rapidement et vu qu'ils étaient en cours avec la principale de le lui dire.
Il me répondit qu'ils arrivaient immédiatement, je leur décrivis l'endroit ou nous étions dans la forêt (à l'orée d'une clairière).

Pendant ce temps, je me débrouilla du mieux que je pus pour rhabiller Sonia. La pauvre, elle avait des bleus partout et elle saignait du bras. Je fis pression avec mes mains pour stopper le saignement. Tout ça à cause de Jérémy, j'avais envie de le tuer. Je surveillais mes arrières pour voir s'il ne se réveillait mais il gisait toujours sur le sol, inerte. Je pris son pouls et il respirait encore tout comme Sonia.

Après avoir rhabiller Sonia, je n'avais plus qu'à attendre l'arrivée des potes et de la principale. Je pris sa main. Comme elle avait du souffrir c'était horrible, Jérémy commençait à se réveiller et à reprendre ses esprits. Encore hors de moi et guider par un aspect quelque peu bestial, je ne lui laissais pas le temps de se relever et lui redonna un coup de poing dans la figure. Je ne voulais pas prendre de risque avec un cas comme lui.

Enfin, la principale arrivait avec Kevin, Arthur et Quentin qui avait demandé à accompagner au cas ou il y aurait un problème :

- Oh mon Dieu, s'exclama-t-elle. Tu vas bien J-F ?
- Oui m'dame mais Sonia ne va pas bien du tout. Je vous raconterais ce qu'il s'est passé après mais il faut l'emmener de toute urgence à l’hôpital.
- Oui j'ai appelé le SAMU et ils devraient bientôt arrivé.
- Et Jérémy, c'est toi qui l'a frappé ?
- Oui m'dame, j'avais pas le choix.
- Je comprends ça, on réglera ça après. Kevin et J-F, prenaient Jérémy. Quentin et Arthur, occupaient vous de Sonia.
- Oui m'dame.

On les amena au bord de la forêt. Le SAMU arriva rapidement, ils prirent en charge Sonia et Jérémy. Sonia venait de se réveiller lorsqu'on la mis sur le brancard, elle me dit une dernière fois :

- Merci beaucoup J-F.
- De rien. Sois forte
- Tu viendras me voir à l’hôpital ?
- J'essaierai promis.

Puis ils partirent.

La principale appela les policiers pour leur faire part de l'affaire et que je témoigne, j'étais le seul à avoir vu quoi que ce soit à part Jérém' et Sonia bien sur.
Donc l'après-midi, je me retrouvais dans le bureau avec la principale et deux policiers :

- Alors mon grand, raconte nous précisément ce que tu as vu me dit l'un des policiers.
- Quand je suis arrivé dans la forêt dis-je ému, Sonia était par terre, nu et Jérémy était en train de la frapper. Alors, j'ai été contraint d'assommer Jérémy et j'ai rhabiller Sonia. Elle était couverte de bleu et elle avait quelques plaies.
- D'accord, et tu n'as vu rien d'autre.
- Non rien d'autre, je suis malheureusement arrivé trop tard.
- Tu as été très courageux et tu as peut-être évité le pire.
- Et ce Jérémy, comment était-il au quotidien me demanda le deuxième policier
- Il était tout ce qu'il y a de plus normal, un peu énervé quand on le questionnait sur son passé mais normal. Il avait juste de mystérieuses conversations au téléphone qui nous laissait supposer qu'il préparait quelque chose mais c'était trop flou pour que l'on puisse l’interpréter clairement.
- Oui je vois. En tout cas, viol et tabassage, il va pas y échapper au procès
- J'espère bien.
- Eh bien merci de ton témoignage, nous interrogerons Mlle Autier quand elle se sentira mieux et ce jeune délinquant.
- D'accord. :-(

La principale me dit que je pouvais sortir et elle resta discuter encore longuement avec les policiers.
La soirée arrivé, on m'interpellait d'un peu partout mais je n'avait pas trop la tête à répondre aux multiples questions de mes camarades. Quel journée cauchemar. Je n'avais qu'une envie, c'était de rentrer vite à la maison et de me coucher. Mais malheureusement, je n'étais pas sur de m'en sortir comme ça.
Même si les flics m'ont rien dit pour l'instant, en étudiant bien l'affaire, j'avais tout de même frappé Jérémy à quatre reprises. Donc, on verra bien à l'avenir car il y aura un procès, c'est sur.

Mon père vint me chercher à 17h30, me voyant la mine tout pâle, il me posa pleins de questions :

- Ca a pas été cette semaine
- Ben non pas trop ...
- Qu'est ce qu'il y a eu ?
- Jérémy a été à l'hôpital avec Sonia.
- Et tu as quelque chose à voir là dedans.
- Ben un peu, j'ai défendu Sonia en frappant Jérémy, il l'avait violé et était en train de la frapper quand je suis arrivé.
- Merde, bon j'espère qu'on n'aura pas d'emmerdes mais en tout cas c'est très courageux fiston.
- Merci mais bon ...
- Ouais j'comprends, un bon week-end et ça ira mieux après.

Ce week-end risquais d'être long et assez pénible tout comme les prochains jours ...
Samedi, arrivait et Sonia m'appris qu'elle était à l'hopital de la Roche-sur-Yon. Je demanda à mon père si je pouvais aller la voir l'après-midi et il accepta. Il avait justement des courses à y faire et pourrais me déposer.

Je prévenais Sonia que j'arriverais vers 15h00. Elle était contente. C'était un grand hôpital en périphérie de la ville, il m'avait l'air bien aménagé. Mon père dut m'accompagner à l'accueil car les mineurs n'avaient pas le droit de venir tout seul. Mon père vint avec moi jusqu'à la chambre et me laissa :

- Allez à toute fiston, je viendrais te chercher à 17h00
- Salut Pa'.

Quand j'entrais dans la chambre, Sonia était en train de lire un magazine :

- Salut.
- Salut s'exclama t-elle en posant son bouquin.
- Alors, ça va mieux lui dis-je en lui faisant la bise.
- Ben ça peut aller. J'ai eu quelques hématomes et des contusions.
- Ok, tu restes encore combien de temps.
- Ils savent pas trop, ça va dépendre.
- Ok, Jérémy est dans cet hôpital aussi
- Oui, dans la chambre juste à côté.
- Ok.
- A propos, je tenais encore à te remercier, tu as été très courageux. Sans toi, je ne serais peut-être plus là.
- Bah, merci mais c'était normal. Tu as du beaucoup souffrir.
- Oui, c'est indescriptible, je suis toute bouleversée, j'ai été traumatisée.

Sa voix se fit plus faible, on se tut elle commença à pleurer et je la pris dans mes bras, les larmes qu'elles avaient sans doute retenue rejaillirent maintenant. On resta comme ça 10-15 minutes, je savais qu'elle avait besoin de pleurer.

Au bout d'un moment, je décidais d'aller aux toilettes.
Après avoir fait mes petits besoins, je remarquai qu'un mot à été glissé à travers le mur. En effet, il y avait un affaissement du plancher à un endroit et il y avait un espace très mince entre les deux chambres. Je dépliai le petit mot, il était signé du nom de Jérémy :

"Enflure, je te déteste, je te ferai souffrir. Un jour tu vas pleurer comme t'as jamais pleurer. Crève, connard !
Jérémy"

Putain mais il en avait encore après moi. Je repliais le mot et le mis soigneusement dans ma poche. J'ai comme l'impression que ce n'était que le début de mes ennuis.

Je retournais auprès de Sonia, on discuta encore un peu, je parvins à la faire rire quelquefois mais l'heure tournait. A 17h00, je dus repartir, je lui fis la bise.
J'eus l'impression que j'étais remonté dans son estime, ses yeux brillaient comme aux premiers jours ou nous nous aimions. C'est con de dire ça mais ce qui s'est passé hier à peut-être sauvé notre amour.

La fin du week-end se passa tranquillement, dimanche, j'allais voir un film avec mon papa, cela me remonta un peu le moral.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.