Cela faisait déjà 3 semaines que Kyle était complètement coupé du monde. Il suivi l’entrainement que lui administras le chirurgien, qui lui permit de bien contrôler tous ses mouvements. Il apprit aussi à manier l’épée, il réussit cela très rapidement grâce à la technologie incorporé dans ses bras qui l’aidait dans son entrainement. Il était devenu proche du chirurgien, il comprit que lui-même ne lui voulait aucun mal, le chirurgien appréciait Kyle d’ailleurs, mais Kyle savait que s’il n’obéissait pas, l’homme se ferait tué immédiatement.
Dans la cellule des sujets n°7 et 8, Kyle s’adressa au sujet n°7.

- Bon, je vais te trouver un prénom, on partage la même cellule depuis déjà des semaines et je ne veux pas continuer à t’appeler « Sujet n°7 ». Ça te plait « Noémie » ?
- Si ça peut te faire plaisir, oui.

Kyle se leva et regarda la jeune femme dans yeux.

- Ecoute bien, je te le promets sur mon honneur que je te ferais sortir d’ici, d’une façon ou d’une autre. L’autre minable a bien trop abusé de toi, il est temps pour lui de payé de ses actes.
- …

C’est alors qu’Aaron qu’entra dans leur cellule. Il était accompagné de leur chef, ainsi que du chirurgien.

- Et bien c’est bien beau tout cela, mais j’ai d’autre projet pour toi n°8, annonça le chef.

A la simple vue de cette personne qu’il méprisait plus que tout, Kyle s’élança vers lui s’en réfléchir pour lui asséner un coup qui aurait pu lui transpercer le ventre, si le chirurgien n’avait pas intervenu à temps. Le chef donna l’ordre au chirurgien de l’électrifier grâce à la puce pendant toute la durée de son discours. Kyle étant devenu habitué à cette douleur, il hurlait beaucoup moins qu’avant, mais elle était toujours aussi horrible. L’agent était au sol, recroqueviller sur lui-même, luttant contre ces chocs.

- Tu avais bien raison Aaron, il n’est pas très docile. Bon, maintenant j’imagine que tu es état d’écouter j’imagine. Je n’ai pas encore pu analyser tes yeux, il me faut les garder deux mois en cryogénisation avant de pouvoir espérer quelque chose d’eux, mais heureusement que je peux me servir de toi maintenant que ton entrainement est terminé. En plus, je sens que tu vas aimer la mission que je vais te demander d’accomplir. Aaron m’as déjà parlé d’une discussion entre lui et toi, où il te disait que vous retrouveriez ces plans, et que vous les bruleriez ensuite. Tu avais refusé, mais cette fois tu n’auras pas le choix, tu me rapporteras ces plans, et je pourrais enfin avoir cette machine qui me revient de droit. Suite à cela, je pourrais avoir ce minable monde à mes pieds, et enfin avoir ce que je veux : une armée de cyborg comme toi. La machine ne seras qu’un moyen de pouvoir faire pression sur les différents pays du globe pour ensuite leur volé leurs enfants, qui bâtiront cette armée pour moi. Lorsque je l’aurais, le monde aura son grand chef, et personne ne pourras rien y faire. Sujet n°8, soit fier de pouvoir être celui grâce à qui tout cela sera possible. Face à cela, la minable machine russe ne serait rien, je n’en aurais d’ailleurs plus besoin. Tiens, je vais d’ailleurs te montrer ce que je fais des choses et des personnes dont je n’ai plus besoin.

Kyle, en se concentrant plus sur sa haine que sa douleur, réussit à se lever. Il dévisagea le chef, puis essaya de nouveau de l’attaquer, en vain car son poing n’arriva même pas à destination, les chocs étaient bien trop important pour qu’il puisse bien contrôler ses gestes.

- Bon, mon ami le chirurgien va donc te montrer ce qu’il se passe lorsque quelqu’un me devient inutile.

Le chirurgien saisit Aaron, posa sa main droite sur le haut de son crâne, et lui arracha la tête d’un simple geste. Noémie avait assisté à tout ce qu’il s’était passé, et elle savait que s’il elle réagissait elle pourrait avoir des problèmes, mais à la vue de cet horrible scène, elle ne put s’empêcher de fondre en larmes.

- N°7, qu’y-a-t-il ? demanda le chef.
- Ri…rien monsieur, je suis désolé, lui répondit Noémie.
- Bien. Je repasserais pour te donner ton ordre de mission, mais avant cela le chirurgien t’incorporas une nouvelle puce, elle te rendra beaucoup plus docile.

Le chirurgien nettoya le sang au sol, mis le corps d’Aaron par-dessus son épaule, et pris sa tête de la main gauche. Les deux hommes sortirent de la cellule, puis libérèrent Kyle des chocs électriques. Ce derniers se leva brutalement et hurla :

- Enfoiré ! Que dieu en soit témoin, je le jure devant lui-même que j’aurais ta peau ! Si tu oses encore une fois venir par toi-même ici, je ne répondrais pas de mes actes !

Noémie pria Kyle de se calmer pour qu’ils ne reviennent pas une nouvelle fois, elle n’arrivait pas à s’arrêter de trembler tellement le choc fut violent pour elle. C’est à ce moment que Kyle comprit réellement comment on dû se passer les 9 dernières années de sa nouvelle amie. Il ne pouvait s’imaginer lui-même passé un jour de plus dans cet endroit qui lui paraissait comme un enfer terrestre, et plus les jours passaient, plus sa haine était énorme. Le problème est qu’il ne savait rien d’où il était, il n’avait d’ailleurs jamais vue une fenêtre dans cet endroit. S’il devait fuir d’ici, il ne saurait même pas comment réussir à trouver la sortie. Pour l’instant, bien que l’idée lui était inconcevable, il était obligé de continué à suivre les ordres du chef avant de pouvoir trouver un plan d’évasion.

Le lendemain matin, le chirurgien entra dans la cellule. A sa simple vue, Noémie ne put s’empêcher de pleurer. C’est alors que Kyle se leva, se posa devant l’homme et le regarda droit dans les yeux.

- Tu ne vaux pas mieux que lui en fin de compte… constata Kyle.
- C’était lui ou moi, Kyle. Ne m’en veux pas.
- Je pouvais pas le piffé, mais il ne le méritait pas.
- Je dois suivre les ordres du boss, sinon c’est moi qui me fait arracher la tête, tu comprends ?
- …Toi aussi tu n’es qu’un prisonnier ici, n’est-ce pas ?
- Tous les gens que tu as croisé jusqu’à maintenant ici, toutes sont des prisonniers, personnes n’as vu la lumière du jour depuis bien longtemps.

Kyle serra le poing de toutes ses forces.

- Je vous libèrerais tous, je te le promets.
- On a confiance en toi, ne t’inquiète pas pour ça, lui répondit le chirurgien.

Ce sont sur ces mots qu’il reparti faire son boulot, qui consistait à prendre un prisonnier et tester différentes variantes de jambes et bras cybernétique. Découper les membres un à un des nouveaux arrivants pour leur administré de nouveaux membres meilleurs, plus performants. Voilà à quoi ce résumais la vie du chirurgien, qui avait perdu toute sensibilité face à la vie.
Ce jour-là, Kyle et Noémie restèrent toute la journée dans leur cellule. Le chirurgien n’était pas venu les voir cette fois. Ils passèrent leur journée entière à se parler, à méditer et à élaborer une stratégie d’attaque vers le chef. Le soir, à 19 heures, on leur apporta leur seul repas du jour, un minable plat de riz avec du poulet. Par contre cette fois les serveurs furent plus généreux que d’habitude, ils donnèrent un poulet entier pour les sujets n°7 et 8.
A la fin de leur repas, leur porte s’ouvra une nouvelle fois. Cette fois, l’homme qui avait ouvert la porte n’était pas un prisonnier, mais quelqu’un que Kyle avait réussir à reconnaître.

- Je n’aurais jamais dût être là, et pourtant l’histoire peut bien s’écrire de nombreuse façon apparemment. Te rappels-tu de ce que je t’avais dit la dernière fois que l’on s’était vue ?

L’homme qui venait d’entrer était le borgne qu’il cherchait pour sa mission. La dernière fois qu’ils s’étaient croisés, Kyle resta figé devant lui sans dire. Mais aujourd’hui, Kyle n’eut aucune réaction, il lui répondit tout simplement :

- « Comprends-tu seulement ton rôle dans cette histoire ? Te rends-tu comptes de ce que tu es en train de réaliser ? Aujourd’hui, je suis venu à toi, mais la prochaine fois que nous nous croiserons, c’est toi qui devras venir à moi. »
- Alors ? Peux-tu répondre à ces questions ?
- Mon rôle… ? Empêcher cette machine de voir le jour ? Ou peut-être la mettre au monde par mes propres moyens ? Ce que je suis en train de réaliser ? Je suis peut-être en train de sauver le monde ? Ou au contraire, peut-être que je suis celui qui sera la clé de sa destruction ? Tout cela dépendra de mon humeur en fait… Et puis je pensais qu’à notre prochaine rencontre, c’était moi qui devais venir te voir.
- Sans mon aide tu ne réussiras jamais à sortir d’ici, donc j’ai été dans l’obligation de venir te voir. Bon, suis-moi, je vais te faire sortir d’ici.
- Non merci.
- Je savais que tu me dirais cela. Bien, j’imagine que tu veux libérer tout le monde ? On va faire ça ensemble, ça ira quand même plus vite.