Regarde-moi
Par : Nero_
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
Publié le 12/01/14 à 22:10:08 par Nero_
C’est alors que sur le champ de bataille arriva Isaac. Il découvrit tout ce sang, ces hommes morts, séparé de leurs membres, et Kyle qui se tenait au milieu de tout cela avec une épée dans la main, et une autre dans son ventre qui était tenue par le chef des lieux. Il regarda alors en direction de Noémie et il remarqua qu’elle n’était pas si terrifier par cette scène, elle qui s’était mise à pleurer lorsque le chirurgien avait assassiné Aaron. Elle avait surement dû s’y faire à toute cette violence gratuite. Kyle avait remarqué Isaac de loin, et il savait qu’il attendait quelque chose de lui, mais il ne savait pas quoi. Le chirurgien venait aussi d’arriver, il avait suivi Isaac alors qu’il devait rester dans son « laboratoire ». Isaac resta derrière mais lui, il s’avança vers les deux hommes.
- Te voilà enfin sombre idiot ! Qu’est-ce que tu attends ! Appuie sur ce maudit boitier ! lui ordonna son chef.
Le chirurgien sortit son boitier de sa poche, puis la regarda attentivement. Kyle de son côté enleva sa main du crâne du chef, puis arracha le boitier des immenses mains de l’homme à ses côtés.
- L’erreur que tu as faite, c’était de penser que cette puce dans mon crâne puisse m’empêcher de faire quoi ce soit.
Kyle appuya lui-même sur le bouton et les chocs se ressentirent dans tout son corps, sauf que cette fois il ne s’écroula pas, il resta droit et rigola.
- Stupide chirurgien, tue-le ! ordonna l’homme pétrifié de terreur.
- Kyle, ne le tue pas pour l’instant, lui conseilla le chirurgien. Laisse Isaac te redonner tes yeux avant, moi je vais retenir ce petit homme ici pendant ce temps.
- Tu penses que son esprit a beaucoup de choses à me dire, c’est ça ? Compris.
Le chirurgien pris le chef puis le jeta par-dessus son épaule. Kyle enleva l’épée enfoncé dans son ventre et s’avança vers Isaac. Ce dernier lui administra les anesthésiant avant de commencer l’opération.
- Tu es sûr que tu ne veux pas que je le fasse ? demanda le chirurgien à Isaac.
- C’est bon, ne t’inquiète pas.
Isaac s’empara de deux tubes qu’il approcha des yeux artificiels de Kyle. Il appuya sur leurs boutons, les yeux furent alors aspiré comme deux balles de tennis de tables, et restèrent emprisonner dans les deux tubes. Isaac jeta ces derniers à terre, n’en ayant plus besoin. C’est alors qu’il ouvrit la boîte où étaient gardés les deux yeux originaux de Kyle, dès l’ouverture ils furent libérés de leurs stades de cryogénisations. C’est à ce moment que le travail devenait délicat, Isaac devait faire vite avant que ces yeux ne deviennent plus que deux misérables globes sans aucune utilité. Il sortit donc deux autre tubes. Contrairement aux anciens, ils étaient dotés d’un mécanisme bien plus sophistiqué. D’une simple pression sur un bouton, il aspira les yeux originels, puis, en positionnant au bon endroit sur les orbites vides de Kyle, une autre simple pression suffisait pour tout remettre en ordre, le mécanisme fut conçu pour qu’il fasse tout le boulot à la place du chirurgien, ou Isaac dans ce cas précis.
Isaac ordonna à Kyle de fermer les yeux pendant environ deux minutes, le temps que son cerveau s’adapte à ce nouveau changement.
- Et bien… Ça fait plaisir de voir le monde de ses propres yeux. Amène le moi.
Le chirurgien s’exécuta et traina leur adversaire jusqu’à Kyle.
- Regarde-moi.
- Tu penses vraiment que je sois assez débile pour te regarder droit dans les yeux ? Mon esprit ne sera jamais souillé par un misérable comme toi !
C’est alors que Kyle dégaina son épée puis la planta directement dans le ventre de l’homme se tenant en face de lui. Ce dernier cracha du sang, puis par pur réflexe, leva la tête et ouvrit ses yeux, croisant ceux de Kyle. Se rendant compte de ce qu’il venait de faire, le chef s’empara de l’épée de Kyle, par la lame, et de toutes ses forces il la dirigea droit vers son cœur.
- Putain le con, je l’ai laissé se tuer ! Merde ! On aura aucunes informations sur lui…
- Il a préféré se tuer… Il avait surement quelque chose à cacher. Monsieur le chirurgien, vous pourriez nous emmener jusqu’à son bureau ? demanda Isaac.
- Attendez, avant tout je vais faire un peu de ménage ici.
- Tu es libre mon ami, tu n’as plus besoin d’agir en pensant à ce que ton boss voudrait que tu fasses pour lui, affirma Kyle.
- Je ne fais pas ça pour lui, je fais ça pour ses prisonniers mort au combat. Eux aussi étaient comme nous, et il mérite d’être enterré en homme.
- …Je ne savais pas ça. Merde ! C’est pour ça que les 5 derniers hommes ne voulaient pas m’attaquer, ils n’avaient aucune envie d’obéir à quelqu’un contre leur grès alors qu’ils savaient qu’ils se feraient tués !
- Tu ne pouvais pas savoir, répondit Noémie. Ne t’en prends pas à toi-même.
Le chirurgien commença à nettoyer et à amasser les cadavres dans un coin. Lorsqu’il eut finit, il demanda aux deux cyborgs et Isaac de le suivre jusqu’au bureau. Sur le chemin, ils croisèrent de nombreux gardes mais aucuns d’eux ne bronchaient en les voyants, accompagnés du chirurgien, personne n’osait poser de questions au groupe. Arrivés dans le bureau, nos héros avaient tout de suite remarqué la fenêtre fermé qui se tenait devant eux. Noémie s’empressa d’aller l’ouvrir, puis commença à lâcher quelques larmes.
- Seigneur… Ça fait 9 ans que je suis là… J’ai toujours pensé qu’on était enfermé dans un sous-sol mais je me trompais sur toute la ligne, on doit être au moins au trentième étage d’un immense immeuble.
- C’est étonnant… Il n’y a pas l’air d’avoir quelques choses autours de nous, comme si nous étions perdus en pleine campagne, constata Kyle. Isaac, tu dois surement être le seul d’entre nous à savoir où nous sommes, alors ?
- Et bien nous sommes sur une île perdu en Inde, North Sentinel, on dit qu’autre fois elle était habité par des autochtones qui y auraient vécu plus de 60 000 ans, avant que ce « chef » ne viennent et ne les tue un à un pour construire son empire de guerrier cyborgs.
- Comment as-tu pu savoir que nous étions ici ? demanda le chirurgien.
- …
- Du moment qu’il soit venu nous sauver. Mais attendez, on est en Inde ?! Il va nous falloir un jet pour partir d’ici ! s’écria Kyle.
- Ne t’inquiète pas, le chef à son propre aéroport ici. On aura qu’à aller voler un jet et se barrer d’ici, lui répondit le chirurgien. Les prisonniers, on les libère et on leur dit d’aller tous en direction de l’aéroport dehors, il est juste à côté. Même les pilotes sont des prisonniers, donc ils accepteront sûrement de piloter pour la liberté de tous lorsqu’ils apprendront la mort de ce dictateur. Kyle, le micro est sur le bureau, tu n’as qu’à leur annoncer la bonne nouvelle, qu’en dis-tu ?
- Pas si vite, les cellules ne peuvent s’ouvrir que grâce à la carte de l’autre, vas falloir qu’on ouvre chaque cellule une à une…
- Ne t’inquiète pas Kyle, il suffit seulement de trouver le générateur relié à ces portes et de le détruire, lui assura le chirurgien. Il se trouve d’ailleurs que je sais où il est, mais il va me falloir faire un peu de marche jusqu’à là-bas.
- Et on va faire comment pour savoir quand est-ce que tu l’auras démoli ? On n’a pas un moyen de se contacter, genre talkie-walkie ou des gadgets dans le genre ? demanda Kyle.
Le chirurgien alla alors jusqu’au bureau puis ouvra le premier tiroir. A l’intérieur se trouvait une douzaine de portables. Il en prit un et en jeta un à Kyle. Il se mit alors en route vers le générateur, pendant que les autres continuaient de fouillé le bureau pour trouver des informations sur le chef. C’est alors qu’Isaac trouva un tiroir caché dans une armoire où il y avait de nombreux documents qui lui semblait être assez important, il les sépara en trois partie égale et les distribua aux deux cyborgs pour qu’ils les analysent tous les trois. Noémie de son côté avait trouvé que non seulement le chef kidnappais des enfants, mais il en achetait aussi dans des marchés d’Amérique du Sud, d’Asie de l’est et d’Afrique Central. Isaac de son côté avait appris que ce bâtiment n’était pas le seul du monde, il en existait de nombreux à travers le monde, semblable et ayant le même but, avec tous des chefs de lieux différent. Le vrai patron de toute cette organisation n’était par contre pas mentionné, son existence n’était d’ailleurs qu’une hypothèse d’Isaac, néanmoins fort probable. Les documents de Kyle étaient en rapport avec la façon dont les membres cybernétiques étaient conçus et leur fonctionnement. Les derniers modèles marchaient tous grâce au flux sanguins, plus le flux sanguins est important et plus les mécanismes à l’intérieur peuvent être performants, il y a d’ailleurs des poches sanguines dans les renforcements du torses permettant de stocker une quantité bien plus importante de sang dans le corps d’un cyborg que dans un corps humain, ainsi qu’un mécanisme aidant le cœur à faire voyager le sang dans tout le corps pour que le flux soit beaucoup plus rapide. C’est pourquoi leurs mouvements sont plus rapide, agile, et leurs forces bien plus élevés.
Quelques minutes plus tard, le chirurgien appela Kyle pour lui dire que sa part du travail était terminé, c’était donc maintenant à lui d’annoncer la nouvelle aux prisonniers. Il s’avança alors vers le micro.
- Euh… Déjà bonjour tout le monde ? Désolé de paraître un peu sous le stresse mais c’est la première fois que ma voix est retransmise à des milliers de personnes. Je suis Kyle, mais la plus part d’entre vous doivent surement me connaitre sous le nom de « Sujet n°8 ». Si je vous parle en cet instant, c’est pour vous annoncer une bonne nouvelle. Le fils de pute qui nous a enfermés ici à rendu l’âme, et mon ami le chirurgien vient tout juste de détruire le générateur qui permettait d’alimenter chacune des portes de vos cellules. Mes amis, aujourd’hui vous êtes, enfin nous sommes tous libres ! Par contre nous sommes ici sur une île perdue en Inde, donc il va falloir que vous vous rendiez tous à l’aéroport à côté. Ne vous inquiétez pas, les pilotes aussi sont dans votre cas, ce sont eux aussi des prisonniers, d’ailleurs chaque homme que vous croiserez l’est, même le chirurgien. Nous avons tous le même but, se barrer d’ici, alors je ne vois pas pourquoi les pilotes refuseraient de nous emmener loin d’ici. Bon je vous le répète au cas où certains d’entre vous n’aurait pas entendu : vous êtes libres !
Kyle lâcha le micro, les cris de joies s’entendaient jusqu’au bureau, certains des prisonniers sortaient de leurs cellules les larmes aux yeux, tout comme Noémie qui comme à son habitude recommença à pleurer suite au discours de son ami. Kyle, en la voyant, rigola.
- Bah alors, t’en a pas marre de pleurer à longueur de journée ?
- Ca fait neuf ans que j’attends ce moment, je suis si heureuse.
Le chirurgien venait tout juste de revenir dans le bureau, c’est alors qu’il constata une chose.
- Bah, vous l’avez perdue où votre pote Isaac ?
- Hein ? Mais il était là quand j’étais en train de parler au micro, j’en suis sûr ! Comment il a pu disparaitre comme ça ? En plus j’avais besoin de lui encore, merde ! Je vais dire quoi en rentrant voir le Sergent …
- Tu comptes retournés directement à ton Q.G. Kyle ? lui demanda Noémie.
- Bah ouais… La mission est un échec mais j’ai besoin de parler avec le Sergent. Si vous voulez venez avec moi tous les deux, j’aurais bien besoin d’un gars qui puisse s’occuper de mon corps et un cyborg ça ne peut qu’être bon.
Les trois personnages se mirent alors en route vers la sortie du bâtiment pour aller sauter dans le premier jet qu’ils verront en direction de la Russie, sans Isaac, qui était la raison première pour laquelle Kyle avait fait ce voyage, mais il lui avait une nouvelle fois filé entre les doigts.
- Te voilà enfin sombre idiot ! Qu’est-ce que tu attends ! Appuie sur ce maudit boitier ! lui ordonna son chef.
Le chirurgien sortit son boitier de sa poche, puis la regarda attentivement. Kyle de son côté enleva sa main du crâne du chef, puis arracha le boitier des immenses mains de l’homme à ses côtés.
- L’erreur que tu as faite, c’était de penser que cette puce dans mon crâne puisse m’empêcher de faire quoi ce soit.
Kyle appuya lui-même sur le bouton et les chocs se ressentirent dans tout son corps, sauf que cette fois il ne s’écroula pas, il resta droit et rigola.
- Stupide chirurgien, tue-le ! ordonna l’homme pétrifié de terreur.
- Kyle, ne le tue pas pour l’instant, lui conseilla le chirurgien. Laisse Isaac te redonner tes yeux avant, moi je vais retenir ce petit homme ici pendant ce temps.
- Tu penses que son esprit a beaucoup de choses à me dire, c’est ça ? Compris.
Le chirurgien pris le chef puis le jeta par-dessus son épaule. Kyle enleva l’épée enfoncé dans son ventre et s’avança vers Isaac. Ce dernier lui administra les anesthésiant avant de commencer l’opération.
- Tu es sûr que tu ne veux pas que je le fasse ? demanda le chirurgien à Isaac.
- C’est bon, ne t’inquiète pas.
Isaac s’empara de deux tubes qu’il approcha des yeux artificiels de Kyle. Il appuya sur leurs boutons, les yeux furent alors aspiré comme deux balles de tennis de tables, et restèrent emprisonner dans les deux tubes. Isaac jeta ces derniers à terre, n’en ayant plus besoin. C’est alors qu’il ouvrit la boîte où étaient gardés les deux yeux originaux de Kyle, dès l’ouverture ils furent libérés de leurs stades de cryogénisations. C’est à ce moment que le travail devenait délicat, Isaac devait faire vite avant que ces yeux ne deviennent plus que deux misérables globes sans aucune utilité. Il sortit donc deux autre tubes. Contrairement aux anciens, ils étaient dotés d’un mécanisme bien plus sophistiqué. D’une simple pression sur un bouton, il aspira les yeux originels, puis, en positionnant au bon endroit sur les orbites vides de Kyle, une autre simple pression suffisait pour tout remettre en ordre, le mécanisme fut conçu pour qu’il fasse tout le boulot à la place du chirurgien, ou Isaac dans ce cas précis.
Isaac ordonna à Kyle de fermer les yeux pendant environ deux minutes, le temps que son cerveau s’adapte à ce nouveau changement.
- Et bien… Ça fait plaisir de voir le monde de ses propres yeux. Amène le moi.
Le chirurgien s’exécuta et traina leur adversaire jusqu’à Kyle.
- Regarde-moi.
- Tu penses vraiment que je sois assez débile pour te regarder droit dans les yeux ? Mon esprit ne sera jamais souillé par un misérable comme toi !
C’est alors que Kyle dégaina son épée puis la planta directement dans le ventre de l’homme se tenant en face de lui. Ce dernier cracha du sang, puis par pur réflexe, leva la tête et ouvrit ses yeux, croisant ceux de Kyle. Se rendant compte de ce qu’il venait de faire, le chef s’empara de l’épée de Kyle, par la lame, et de toutes ses forces il la dirigea droit vers son cœur.
- Putain le con, je l’ai laissé se tuer ! Merde ! On aura aucunes informations sur lui…
- Il a préféré se tuer… Il avait surement quelque chose à cacher. Monsieur le chirurgien, vous pourriez nous emmener jusqu’à son bureau ? demanda Isaac.
- Attendez, avant tout je vais faire un peu de ménage ici.
- Tu es libre mon ami, tu n’as plus besoin d’agir en pensant à ce que ton boss voudrait que tu fasses pour lui, affirma Kyle.
- Je ne fais pas ça pour lui, je fais ça pour ses prisonniers mort au combat. Eux aussi étaient comme nous, et il mérite d’être enterré en homme.
- …Je ne savais pas ça. Merde ! C’est pour ça que les 5 derniers hommes ne voulaient pas m’attaquer, ils n’avaient aucune envie d’obéir à quelqu’un contre leur grès alors qu’ils savaient qu’ils se feraient tués !
- Tu ne pouvais pas savoir, répondit Noémie. Ne t’en prends pas à toi-même.
Le chirurgien commença à nettoyer et à amasser les cadavres dans un coin. Lorsqu’il eut finit, il demanda aux deux cyborgs et Isaac de le suivre jusqu’au bureau. Sur le chemin, ils croisèrent de nombreux gardes mais aucuns d’eux ne bronchaient en les voyants, accompagnés du chirurgien, personne n’osait poser de questions au groupe. Arrivés dans le bureau, nos héros avaient tout de suite remarqué la fenêtre fermé qui se tenait devant eux. Noémie s’empressa d’aller l’ouvrir, puis commença à lâcher quelques larmes.
- Seigneur… Ça fait 9 ans que je suis là… J’ai toujours pensé qu’on était enfermé dans un sous-sol mais je me trompais sur toute la ligne, on doit être au moins au trentième étage d’un immense immeuble.
- C’est étonnant… Il n’y a pas l’air d’avoir quelques choses autours de nous, comme si nous étions perdus en pleine campagne, constata Kyle. Isaac, tu dois surement être le seul d’entre nous à savoir où nous sommes, alors ?
- Et bien nous sommes sur une île perdu en Inde, North Sentinel, on dit qu’autre fois elle était habité par des autochtones qui y auraient vécu plus de 60 000 ans, avant que ce « chef » ne viennent et ne les tue un à un pour construire son empire de guerrier cyborgs.
- Comment as-tu pu savoir que nous étions ici ? demanda le chirurgien.
- …
- Du moment qu’il soit venu nous sauver. Mais attendez, on est en Inde ?! Il va nous falloir un jet pour partir d’ici ! s’écria Kyle.
- Ne t’inquiète pas, le chef à son propre aéroport ici. On aura qu’à aller voler un jet et se barrer d’ici, lui répondit le chirurgien. Les prisonniers, on les libère et on leur dit d’aller tous en direction de l’aéroport dehors, il est juste à côté. Même les pilotes sont des prisonniers, donc ils accepteront sûrement de piloter pour la liberté de tous lorsqu’ils apprendront la mort de ce dictateur. Kyle, le micro est sur le bureau, tu n’as qu’à leur annoncer la bonne nouvelle, qu’en dis-tu ?
- Pas si vite, les cellules ne peuvent s’ouvrir que grâce à la carte de l’autre, vas falloir qu’on ouvre chaque cellule une à une…
- Ne t’inquiète pas Kyle, il suffit seulement de trouver le générateur relié à ces portes et de le détruire, lui assura le chirurgien. Il se trouve d’ailleurs que je sais où il est, mais il va me falloir faire un peu de marche jusqu’à là-bas.
- Et on va faire comment pour savoir quand est-ce que tu l’auras démoli ? On n’a pas un moyen de se contacter, genre talkie-walkie ou des gadgets dans le genre ? demanda Kyle.
Le chirurgien alla alors jusqu’au bureau puis ouvra le premier tiroir. A l’intérieur se trouvait une douzaine de portables. Il en prit un et en jeta un à Kyle. Il se mit alors en route vers le générateur, pendant que les autres continuaient de fouillé le bureau pour trouver des informations sur le chef. C’est alors qu’Isaac trouva un tiroir caché dans une armoire où il y avait de nombreux documents qui lui semblait être assez important, il les sépara en trois partie égale et les distribua aux deux cyborgs pour qu’ils les analysent tous les trois. Noémie de son côté avait trouvé que non seulement le chef kidnappais des enfants, mais il en achetait aussi dans des marchés d’Amérique du Sud, d’Asie de l’est et d’Afrique Central. Isaac de son côté avait appris que ce bâtiment n’était pas le seul du monde, il en existait de nombreux à travers le monde, semblable et ayant le même but, avec tous des chefs de lieux différent. Le vrai patron de toute cette organisation n’était par contre pas mentionné, son existence n’était d’ailleurs qu’une hypothèse d’Isaac, néanmoins fort probable. Les documents de Kyle étaient en rapport avec la façon dont les membres cybernétiques étaient conçus et leur fonctionnement. Les derniers modèles marchaient tous grâce au flux sanguins, plus le flux sanguins est important et plus les mécanismes à l’intérieur peuvent être performants, il y a d’ailleurs des poches sanguines dans les renforcements du torses permettant de stocker une quantité bien plus importante de sang dans le corps d’un cyborg que dans un corps humain, ainsi qu’un mécanisme aidant le cœur à faire voyager le sang dans tout le corps pour que le flux soit beaucoup plus rapide. C’est pourquoi leurs mouvements sont plus rapide, agile, et leurs forces bien plus élevés.
Quelques minutes plus tard, le chirurgien appela Kyle pour lui dire que sa part du travail était terminé, c’était donc maintenant à lui d’annoncer la nouvelle aux prisonniers. Il s’avança alors vers le micro.
- Euh… Déjà bonjour tout le monde ? Désolé de paraître un peu sous le stresse mais c’est la première fois que ma voix est retransmise à des milliers de personnes. Je suis Kyle, mais la plus part d’entre vous doivent surement me connaitre sous le nom de « Sujet n°8 ». Si je vous parle en cet instant, c’est pour vous annoncer une bonne nouvelle. Le fils de pute qui nous a enfermés ici à rendu l’âme, et mon ami le chirurgien vient tout juste de détruire le générateur qui permettait d’alimenter chacune des portes de vos cellules. Mes amis, aujourd’hui vous êtes, enfin nous sommes tous libres ! Par contre nous sommes ici sur une île perdue en Inde, donc il va falloir que vous vous rendiez tous à l’aéroport à côté. Ne vous inquiétez pas, les pilotes aussi sont dans votre cas, ce sont eux aussi des prisonniers, d’ailleurs chaque homme que vous croiserez l’est, même le chirurgien. Nous avons tous le même but, se barrer d’ici, alors je ne vois pas pourquoi les pilotes refuseraient de nous emmener loin d’ici. Bon je vous le répète au cas où certains d’entre vous n’aurait pas entendu : vous êtes libres !
Kyle lâcha le micro, les cris de joies s’entendaient jusqu’au bureau, certains des prisonniers sortaient de leurs cellules les larmes aux yeux, tout comme Noémie qui comme à son habitude recommença à pleurer suite au discours de son ami. Kyle, en la voyant, rigola.
- Bah alors, t’en a pas marre de pleurer à longueur de journée ?
- Ca fait neuf ans que j’attends ce moment, je suis si heureuse.
Le chirurgien venait tout juste de revenir dans le bureau, c’est alors qu’il constata une chose.
- Bah, vous l’avez perdue où votre pote Isaac ?
- Hein ? Mais il était là quand j’étais en train de parler au micro, j’en suis sûr ! Comment il a pu disparaitre comme ça ? En plus j’avais besoin de lui encore, merde ! Je vais dire quoi en rentrant voir le Sergent …
- Tu comptes retournés directement à ton Q.G. Kyle ? lui demanda Noémie.
- Bah ouais… La mission est un échec mais j’ai besoin de parler avec le Sergent. Si vous voulez venez avec moi tous les deux, j’aurais bien besoin d’un gars qui puisse s’occuper de mon corps et un cyborg ça ne peut qu’être bon.
Les trois personnages se mirent alors en route vers la sortie du bâtiment pour aller sauter dans le premier jet qu’ils verront en direction de la Russie, sans Isaac, qui était la raison première pour laquelle Kyle avait fait ce voyage, mais il lui avait une nouvelle fois filé entre les doigts.
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