Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 95
Publié le 29/09/13 à 11:03:42 par Magikz
Au moment où les bruits de la fusillade parvinrent à ses oreilles, Mathias sortit de sa cachette et arriva en quelques enjambées devant la porte de derrière de la villa.
Il força sur la poignée mais bien évidemment,elle ne céda pas. Mathias soupira. Il lui fallut quelques instants pour crocheter la serrure. Ses gestes d'expert n'avaient rien perdu de leur efficacité.
Avant d'ouvrir, le jeune oncle sortit son revolver et le serra contre sa poitrine. Il savait que tout allait se jouer dans les prochaines minutes. Il n'avait jamais été aussi près d'atteindre Valentin.
Mathias enclencha silencieusement la poignée et pénétra dans la villa. La remise dans laquelle il déboucha était plongée dans les ténèbres. Il avança doucement, et sortit de la pièce.
Le gendarme arriva dans un long couloir. Il serra les dents, et se plaqua contre un des murs. Son arme relevée devant son visage, il progressa prudemment jusqu'à déboucher sur l'angle du corridor.
Mathias respira un grand coup, et tendit l'oreille. Pas un bruit hormis les coups de feu dans la cours. Il voulut se pencher pour guetter les alentours, mais il tomba nez à nez avec un des hommes de main de Charlie.
Après une demi-seconde à l'observer stupéfait, le criminel fut plus le plus rapide, et se saisit aussitôt du poignet de Mathias. Il le lui tordit de toutes ses forces.
Le gendarme lâcha son arme et grogna de douleur. Dans la foulée, le garde lui asséna un violent coup de genou dans les côtes. Mathias plia sous la douleur. L'homme voulut sortir son arme mais l'oncle poussa un cri de rage et fonça sur son agresseur.
La tête de Mathias heurta violemment le menton de l'homme, qui bascula en arrière et qui s'écrasa contre le mur.
Le criminel se releva aussitôt mais Mathias le fit définitivement taire en lui tirant deux balles dans le cœur. Le corps de l'individu retomba aussitôt, inerte. Deux tâches pourpres se dessinèrent rapidement au niveau de sa poitrine, et grossirent à vue d’œil. Le sang se répandit sur le parquet.
Au dehors, les échanges de tirs continuaient toujours. Mathias espérait qu'ils avaient couvert le bruit de sa lutte. Son silencieux lui avait probablement sauvé la mise. Il massa son poignet endolori et laissa échapper un gémissement de douleur. Il ne pouvait presque plus le bouger. Probablement une entorse.
L'oncle de Valentin contempla une dernière fois le corps, avant de pénétrer dans le grand salon. Un bruit sourd résonna sous ses pieds, et attira son attention.
Une cave.
Mathias revint sur ses pas, et découvrit une porte dans le couloir qu'il n'avait absolument pas remarqué à cause de la pénombre.
Il s'approcha discrètement et l'ouvrit sans un bruit. La porte ne grinça pas.
En bas, les bruits continuaient toujours. Des martèlements perpétuels qui troublaient le repos de la villa.
Mathias jeta un coup d’œil. Une dizaine de marches s'enfonçaient profondément dans le noir. Sans hésiter, il pénétra à l'intérieur. L'air était saturé d'une forte odeur de bois, de moisi et... de sang.
Le rythme cardiaque de Mathias s'accéléra. Pourvu que Valentin soit toujours en vie...
Arrivé en bas des escaliers, à quelques mètres devant lui, une pièce inondée d'une lumière pâle, la porte ouverte.
Un pas après l'autre, Mathias s'approcha. Doucement.
Il avait les mains moites. Pointée à bout de bras, son arme semblait peser une tonne.
Arrivé à hauteur et sans plus attendre, il pénétra à l'intérieur.
La lumière blanche lui imprégna les rétines et l'aveugla un court instant. Une fois que ses yeux furent habitués, Mathias retint son souffle. Ce qu'il vit lui glaça le sang.
Valentin gisait à terre, inconscient. Il était dans un état terrible.
Un homme faisait face au corps tout en tournant le dos à Mathias, un couteau de boucher à la main. Du sang s'écoula de la lame et quelques gouttes imprégnèrent le carrelage de leur teinte pourpre.
Mathias arrivait probablement trop tard.
Il força sur la poignée mais bien évidemment,elle ne céda pas. Mathias soupira. Il lui fallut quelques instants pour crocheter la serrure. Ses gestes d'expert n'avaient rien perdu de leur efficacité.
Avant d'ouvrir, le jeune oncle sortit son revolver et le serra contre sa poitrine. Il savait que tout allait se jouer dans les prochaines minutes. Il n'avait jamais été aussi près d'atteindre Valentin.
Mathias enclencha silencieusement la poignée et pénétra dans la villa. La remise dans laquelle il déboucha était plongée dans les ténèbres. Il avança doucement, et sortit de la pièce.
Le gendarme arriva dans un long couloir. Il serra les dents, et se plaqua contre un des murs. Son arme relevée devant son visage, il progressa prudemment jusqu'à déboucher sur l'angle du corridor.
Mathias respira un grand coup, et tendit l'oreille. Pas un bruit hormis les coups de feu dans la cours. Il voulut se pencher pour guetter les alentours, mais il tomba nez à nez avec un des hommes de main de Charlie.
Après une demi-seconde à l'observer stupéfait, le criminel fut plus le plus rapide, et se saisit aussitôt du poignet de Mathias. Il le lui tordit de toutes ses forces.
Le gendarme lâcha son arme et grogna de douleur. Dans la foulée, le garde lui asséna un violent coup de genou dans les côtes. Mathias plia sous la douleur. L'homme voulut sortir son arme mais l'oncle poussa un cri de rage et fonça sur son agresseur.
La tête de Mathias heurta violemment le menton de l'homme, qui bascula en arrière et qui s'écrasa contre le mur.
Le criminel se releva aussitôt mais Mathias le fit définitivement taire en lui tirant deux balles dans le cœur. Le corps de l'individu retomba aussitôt, inerte. Deux tâches pourpres se dessinèrent rapidement au niveau de sa poitrine, et grossirent à vue d’œil. Le sang se répandit sur le parquet.
Au dehors, les échanges de tirs continuaient toujours. Mathias espérait qu'ils avaient couvert le bruit de sa lutte. Son silencieux lui avait probablement sauvé la mise. Il massa son poignet endolori et laissa échapper un gémissement de douleur. Il ne pouvait presque plus le bouger. Probablement une entorse.
L'oncle de Valentin contempla une dernière fois le corps, avant de pénétrer dans le grand salon. Un bruit sourd résonna sous ses pieds, et attira son attention.
Une cave.
Mathias revint sur ses pas, et découvrit une porte dans le couloir qu'il n'avait absolument pas remarqué à cause de la pénombre.
Il s'approcha discrètement et l'ouvrit sans un bruit. La porte ne grinça pas.
En bas, les bruits continuaient toujours. Des martèlements perpétuels qui troublaient le repos de la villa.
Mathias jeta un coup d’œil. Une dizaine de marches s'enfonçaient profondément dans le noir. Sans hésiter, il pénétra à l'intérieur. L'air était saturé d'une forte odeur de bois, de moisi et... de sang.
Le rythme cardiaque de Mathias s'accéléra. Pourvu que Valentin soit toujours en vie...
Arrivé en bas des escaliers, à quelques mètres devant lui, une pièce inondée d'une lumière pâle, la porte ouverte.
Un pas après l'autre, Mathias s'approcha. Doucement.
Il avait les mains moites. Pointée à bout de bras, son arme semblait peser une tonne.
Arrivé à hauteur et sans plus attendre, il pénétra à l'intérieur.
La lumière blanche lui imprégna les rétines et l'aveugla un court instant. Une fois que ses yeux furent habitués, Mathias retint son souffle. Ce qu'il vit lui glaça le sang.
Valentin gisait à terre, inconscient. Il était dans un état terrible.
Un homme faisait face au corps tout en tournant le dos à Mathias, un couteau de boucher à la main. Du sang s'écoula de la lame et quelques gouttes imprégnèrent le carrelage de leur teinte pourpre.
Mathias arrivait probablement trop tard.
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