Des vacances torrides
Par : Magikz
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 45
Publié le 19/08/13 à 15:22:56 par Magikz
Charlie me regarda sans dire un mot pendant une longue minute. Ses yeux noirs me transpercèrent l'âme. Je soutins difficilement son regard. Il avait vraiment quelque chose de particulier :
- J'ai décidé de vous relâcher, toi et ta copine.
- Hein ? Vraiment ?
- Vraiment. Je suis clément. Je mets ça sur le compte de la jeunesse. Je ne veux plus jamais vu voir traîner dans les parages. Et si vous nous causez ne serait-ce qu'encore une fois du tort, je vous descendrais moi même.
Un immense sentiment de soulagement m’envahit alors. Enfin une bonne nouvelle. Sandra n'allait pas me croire... Je fis un signe de tête à Charlie en guise de remerciement. Il s'alluma un cigare, et me fis comprendre de sortir. Marius me prit par l'épaule et me conduisit à la cave. Avant de refermer la porte, il s'adressa à nous :
- Départ dans une heure.
Sandra me pressa de questions :
- Alors ? On va où ?
- Charlie a fait preuve de clémence... Il nous libère.
Elle me sauta au cou, folle de joie. On se regarda, et on rigola tout les deux. Je lui murmurai :
- Nos conneries ont failli nous coûter la vie.
- Ouais, c'était moins une ! Je n'aurais pas tenu une journée de plus dans ce trou à rat !
- Et tes pulsions ? Ça va ?
- Ouais... Disons que c'est soutenable.
Je me voyais déjà dehors. Retrouver mon petit appartement, aller bronzer sur la plage, et surtout... me venger de Sandra. Je n'avais rien oublié. Ce kidnapping n'avait fait que retarder ma vengeance. J'allais devoir réfléchir à un nouveau plan en sortant d'ici... Mais chaque chose en son temps !
Marius revint nous chercher à l'heure. Il nous ligota les mains dans le dos. Il nous murmura :
- Simples précautions...
Il nous fit sortir de la villa, et nous conduisit dans la cour. Une Mercédès noire nous attendait. Il nous invita à monter dans le véhicule. Alors que nous allions prendre place, Sandra accosta le colosse :
- Je veux aller aux toilettes avant de partir ! C'est possible ?
- D'accord. Mais fais vite.
Sandra retourna dans la villa en courant. Elle réapparut quelques minutes après. Elle s'installa à l'arrière du véhicule, à mes côtés, puis me fixa dans les yeux. Son expression avait changé. Elle paraissait sereine. Marius démarra la Mercédès. Le moteur rugit et troubla la quiétude des lieux.
Le véhicule se mit doucement en marche... Je jetai un dernier coup d’œil vers la villa. Sur le balcon, Charlie nous regardait s'éloigner. Il avait les mains dans les poches, et je crus percevoir un sourire sur ses lèvres. Sa manière à lui de nous souhaiter bon voyage sans doute. Marius freina brusquement. Il sortit de la voiture et revint avec deux cagoules noirs... Avant qu'il me l'enfile, je lui lançai :
- Comme si nous allions revenir de nous mêmes...
- On a pas envie de voir débarquer la police... Même si certains d'entre eux ferment les yeux pour le business, il reste un paquet de flics que rien ne peut acheter. Je vous l'enlèverais dans une demi-heure, quand nous serons assez loin de la villa.
De toute façon, nous n'avions pas le choix. Inutile de résister à ce colosse. Il pourrait me mettre K-O d'une simple baffe. Mais c'était un moindre mal. Nous étions en route pour la liberté...
- J'ai décidé de vous relâcher, toi et ta copine.
- Hein ? Vraiment ?
- Vraiment. Je suis clément. Je mets ça sur le compte de la jeunesse. Je ne veux plus jamais vu voir traîner dans les parages. Et si vous nous causez ne serait-ce qu'encore une fois du tort, je vous descendrais moi même.
Un immense sentiment de soulagement m’envahit alors. Enfin une bonne nouvelle. Sandra n'allait pas me croire... Je fis un signe de tête à Charlie en guise de remerciement. Il s'alluma un cigare, et me fis comprendre de sortir. Marius me prit par l'épaule et me conduisit à la cave. Avant de refermer la porte, il s'adressa à nous :
- Départ dans une heure.
Sandra me pressa de questions :
- Alors ? On va où ?
- Charlie a fait preuve de clémence... Il nous libère.
Elle me sauta au cou, folle de joie. On se regarda, et on rigola tout les deux. Je lui murmurai :
- Nos conneries ont failli nous coûter la vie.
- Ouais, c'était moins une ! Je n'aurais pas tenu une journée de plus dans ce trou à rat !
- Et tes pulsions ? Ça va ?
- Ouais... Disons que c'est soutenable.
Je me voyais déjà dehors. Retrouver mon petit appartement, aller bronzer sur la plage, et surtout... me venger de Sandra. Je n'avais rien oublié. Ce kidnapping n'avait fait que retarder ma vengeance. J'allais devoir réfléchir à un nouveau plan en sortant d'ici... Mais chaque chose en son temps !
Marius revint nous chercher à l'heure. Il nous ligota les mains dans le dos. Il nous murmura :
- Simples précautions...
Il nous fit sortir de la villa, et nous conduisit dans la cour. Une Mercédès noire nous attendait. Il nous invita à monter dans le véhicule. Alors que nous allions prendre place, Sandra accosta le colosse :
- Je veux aller aux toilettes avant de partir ! C'est possible ?
- D'accord. Mais fais vite.
Sandra retourna dans la villa en courant. Elle réapparut quelques minutes après. Elle s'installa à l'arrière du véhicule, à mes côtés, puis me fixa dans les yeux. Son expression avait changé. Elle paraissait sereine. Marius démarra la Mercédès. Le moteur rugit et troubla la quiétude des lieux.
Le véhicule se mit doucement en marche... Je jetai un dernier coup d’œil vers la villa. Sur le balcon, Charlie nous regardait s'éloigner. Il avait les mains dans les poches, et je crus percevoir un sourire sur ses lèvres. Sa manière à lui de nous souhaiter bon voyage sans doute. Marius freina brusquement. Il sortit de la voiture et revint avec deux cagoules noirs... Avant qu'il me l'enfile, je lui lançai :
- Comme si nous allions revenir de nous mêmes...
- On a pas envie de voir débarquer la police... Même si certains d'entre eux ferment les yeux pour le business, il reste un paquet de flics que rien ne peut acheter. Je vous l'enlèverais dans une demi-heure, quand nous serons assez loin de la villa.
De toute façon, nous n'avions pas le choix. Inutile de résister à ce colosse. Il pourrait me mettre K-O d'une simple baffe. Mais c'était un moindre mal. Nous étions en route pour la liberté...
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