<h1>Noelfic</h1>

Des vacances torrides


Par : Magikz

Genre : Sayks , Polar

Status : Terminée

Note :


Chapitre 44

Publié le 19/08/13 à 15:22:17 par Magikz

Une heure passa, durant laquelle nous restâmes silencieux. J'essayais de trouver un plan pour nous sortir d'ici. Mais j'étais le seul à réfléchir. Sandra me tira de mes pensées en me donnant un coup de coude :

- Valentin...

Je me tournai vers elle. Elle avait baissé son pantalon à mi-cuisse, et commençait à caresser son entrejambe. Elle respirait bruyamment. Ses yeux étaient perdus dans le vide. Elle était en train de succomber...

Comment pouvait-elle avoir envie de sexe dans une situation pareille ? C'était invraisemblable ! Je la regardais faire, incapable de la rejoindre. Elle commença à se masturber ardemment. La bête sauvage qui régnait en elle ne demandait qu'à être libérée. Après une dizaine de minutes de stimulation intensive, elle se tourna vers moi :

- Valentin... Viens... Je n'y arriverais...pas toute seule...

Cette maudite pulsion qui l'habitait... Quelle merde ! Je n'avais pas vraiment le choix. Sandra jouait un rôle essentiel dans mes espoirs de fuite. Je ne pourrais jamais y arriver tout seul... Et j'avais besoin qu'elle soit concentrée sur l'objectif. Et non pas à sauter sur la queue du premier garde venu. Lorsqu'elle était sous l'emprise de sa pulsion, elle était incapable de focaliser son attention sur autre chose que le sexe.

Je m'approchais lentement d'elle. Je l'embrassai délicatement sur les lèvres. Puis ma tête descendit peu à peu vers son entrejambe. Je stimulai son V avec ma langue. Sandra poussa plusieurs gémissements de satisfaction. Elle m'attrapa la tête, et m'incita à prolonger son plaisir. Avec application, ma bouche s'employa à la satisfaire.

Sandra murmurait mon prénom tout en me caressant les cheveux. L'acte dura encore une dizaine de minutes jusqu'à ce qu'elle jouisse en plusieurs cris de plaisir. J'étais soulagé. Personne n'était venu, et je n'avais eu qu'à utiliser ma bouche. Je ne savais pas si j'aurais été capable d'utiliser autre chose...

Sandra me remercia d'un signe de tête. Elle était soulagée, elle aussi. Je lui demandai :

- Combien de temps avant que ça revienne ?

- Un jour ou deux, pas plus...

- Ça nous laisse peu de temps.

L'après-midi qui suivit fut longue. Très longue. Je comprenais maintenant réellement ce que le mot ennui signifiait. Nous n'avions rien à faire, si ce n'est fabuler sur un hypothétique plan d'évasion. Mais avant d'élaborer quelque chose, nous devions connaître les intentions de nos ravisseurs. Et nous ne savions absolument rien. Depuis le pseudo-repas de midi, personne n'était entré.

En attendant, Sandra s'était endormie. Elle était si belle... Je souris en me souvenant de notre première rencontre... Le jacuzzi...Je caressais tendrement sa joue, puis retirai ma main aussitôt. Qu'est-ce qui m'arrivait ? Je ne devais pas oublier tout ce qu'elle m'avait fait... Malgré tout, je me demandais si mon cœur n'était pas en train de flancher à nouveau pour elle... J'étais capable de l'aimer aussi fort que de la haïr. Un sentiment étrange. Vraiment.


La porte s'ouvrit enfin. Marius, le colosse, s'adressa à moi :

- Toi. Tu montes.

Je me levai. Sandra se réveilla et en fit de même. Marius secoua la tête. Sa puissante voix résonna dans la cave :

- La fille reste ici.

Malgré les protestations de Sandra, qui avait retrouvé toute sa vigueur, le géant ne broncha pas. Il me saisit fermement le bras, et me trimbala, tel un sac de patates, vers le bureau de son patron.

Charlie avait dû réfléchir à une solution. Peut-être allait-il demander une rançon, qui sait. Marius ouvrit la porte, me fit rentrer de force dans le bureau, et m'assis sur un fauteuil, où Charlie me faisait face...

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