<h1>Noelfic</h1>

Des vacances torrides


Par : Magikz

Genre : Sayks , Polar

Status : Terminée

Note :


Chapitre 18

Publié le 19/08/13 à 14:55:46 par Magikz

Je vis alors sur le visage de Sandra une expression que je n'avais jamais vu. De la haine. Elle me lança :

- Arrêtes ça ou tu risques de le regretter...

Je n'avais que faire de ses menaces. Je démarrai en trombe. Le crissement des pneus sur l'asphalte ne parvint pas à couvrir ses hurlements :

- TU VAS ME LE PAYER ENFOIRE !!!

La route était déserte. Je roulais à vive allure. Je voulais m'éloigner d'elle au plus vite. Je repensais à ce qui venait de se passer. Triste fin pour une balade en amoureux. J'étais tomber dans le panneau. Chaque moment passé avec elle, même les plus intimes, je voulais les effacer de ma mémoire. L'oublier pour toujours... Mais c'était impossible. J'avais mal.

J'arrivai à mon appartement, et m'écroulai sur mon lit. Je fermai les yeux. Il me fallut plusieurs minutes pour reprendre pleinement mes esprits. J'avais laissé mon téléphone sur ma table de nuit. Je jetai un coup d’œil à l'écran : 5 appels en absence. Tous de Sandra.
Elle peut bien aller se faire foutre. Je n'avais pas envie d'entendre parler d'elle. Surtout pas maintenant. Je pris un peu d'argent et fit un tour à la supérette du coin « Ici chez Gilbert, c'est le moins cher ». ( :noel: )

Au magasin, je me dirigeai vers le rayon boissons et prit de quoi tenir la soirée. Arrivé à la caisse, un gros touriste qui ne parlait pas français semblait faire un scandale auprès de la caissière. L'endroit était décidément trop « Touristique » ( :noel: )à mon goût. Je n'avais vraiment pas besoin de ça. Il hurlait sur la jeune femme dans un langage inconnu. Elle m'adressa un regard empli de détresse. Je poussai le gros touriste et demandai combien il devait payer. Je déposai un billet de 50 euros sur la table et signifiai à la caissière que je réglais tout.
Avant de franchir les portes du magasin, je lui lançai :

- Et vous pouvez garder la monnaie.

Je n'avais pas de temps à perdre avec ces conneries. Je me dirigeais d'un pas assuré vers l'appartement, ma marchandise à la main. Le soleil avait disparu, mais il ne faisait pas encore tout à fait nuit. Une légère brise vint me caresser le visage. Je respirais profondément. Ce vent de fraîcheur me remit d'aplomb.

La soirée qui m'attendait s'annonçait pour le moins rock n'roll. Je jetai un œil à la bouteille de Vodka que je venais d'acheter. J'avais un sérieux besoin de me saouler ce soir...

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