Note de la fic : :noel: :noel:

Assassin


Par : Xylophage
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 01/06/2009 à 18:15:04 par Xylophage

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Assassin : Chapitre 5 - Damnation
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Le vieil homme émet un cri soudain. Avant qu'il n'ait pût rentrer sa tête, je rentre par la fenêtre. Les sièges avant et arrière sont séparées, comme dans les taxis, faisant que le chauffeur ne se doute de rien. Cislouk m'observe ébahi. Je tends mon bras. A son bout apparait la lame de l'assassin, fléau de mes ennemis. La lame l'a très légèrement entaillé. Une gerbe de sang s'écoule le long de son cou. Telle une larme, elle avance, droite et lente.

<<-Tu es là pour me voir mort, n'est ce pas ?
-Exact. L'Ordre accepte ceux qui se trompent en se détournent de la voie de Dieu. Mais il refuse tout ceux qui la salisse.
-Je... vos croyances stupides, qui ont monnayés des guerres des siècles durant, sont voués à la disparition totale ! Pourquoi t'acharnes-tu à respecter ce stupide crédo 'divin' ?
-Tu penses ainsi pouvoir révolutionner le monde avec tes engagements inutiles ? Seul ceux désignés par Dieu en ont ce pouvoir.>>

Ma lame n'attendis plus. Il s'écroula au sol, agonisant. Le vieux émet un cri rauque alors que je le pensais mort. Le conducteur se retourne, averti. Je saute par la fenêtre et me rattrape sur le goudron. Mes mains sont en sang. Mon père klaxonne quelques mètres à l'arrière, tandis que la voiture de Cislouk s'arrête. Je cours jusqu'à la voiture paternelle.

<<-Tu touches rien avec tes mains ou tu t'prends une tarte !>>

Sympathique.

Je m'essuie les mains. Mon père démarre. Pendant une quinzaine de minutes, nous roulons tranquillement. Le battement des pales d'un hélicoptère se fait entendre. Au loin, on peut voir un barrage militaire. A l'arrière, les voitures de police. Mon père accélère. Sans toucher au guidon, il se frotte les mains d'extase.

<<-Youhouu, on va s'marrer !>>

Un éternel enfant.

A gauche, il y a une grande falaise surplombant la mer. Devant et derrière, les autorités. Et à droite, une forêt peu épaisse. Mon père tourne pour se diriger droit vers la forêt.
Il évite assez hasardeusement les troncs d'arbre puis tourne encore, cette fois-ci sur la gauche. Il accélère, jusqu'à déboucher sur la route. On se retrouve loin devant le barrage militaire, et l'hélicoptère nous a perdu dans la forêt. Mon père s'engage à toute allure sur un pont en bois, au-dessus d'une rivière. Des voitures de police apparaissent des deux cotés, nous sommes cernés.

<<-Bin alors mon con, t'as pas un gadget qui va nous sauver la mise ?
-Nan.
-Ah ben merde alors.>>

Il sort de la voiture. Je fais de même. Et là, il allume une cigarette, tout souriant.

<<-Qu'est ce qu'il te fait sourire ?
-Tsss...>>

J'observe tout autour sans comprendre.

Mon père va s'asseoir sur un des rebords du pont, une clope toujours à la main. On voit les policiers se rapprocher lentement, craintifs. Mon père se retourne et jette sa cigarette en contrebas. Je la regarde tomber lentement dans la rivière, quelques dizaines de mètres plus bas.

Un homme blond s'approche. il est un peu plus petit que mon père, la trentaine, et aberbe. Il est vêtu d'un grand manteau marron. A sa main, un pistolet, probablement prêt à tirer.

<<-Mais c'est mon pote Shinau ?! Ca faisait un bail, mon vieux !
-Je crois que t'es mort cette fois Hitan.
-Hahaha !! T'es rancunier dis donc !
-Qui est le jeune homme qui t'accompagne ?
-C'mon fiston, Altaïr. Le portrait craché de son père, hein ?
-Dommage qu'il t'ai suivi.
-Mais c'est l'heure ! J'suis désolé Shinau, on reprendra cette conversation une aut' fois ptet.
-Que.. ?!!>>

Mon père lève sa main, vêtue d'un gant noir. Un son de pales s'approche rapidement, probablement l'hélicoptère de l'armée qui revient. Derrière le pont, un hélicoptère apparait rapidement, une échelle de corde suspendue. Mon père, sans aucun mouvement=, s'agrippe au bout de l'échelle.

<<-Allez, tchou les enfants !>>

Je me précipite en courant vers lui. Juste avant de sauter, je me rends compte qu'il est trop tard.

<<-Connard !>>

Il me fait un signe de la main, tout souriant, puis disparait rapidement dans les nuages.

L'autre se tourne vers moi.

<<-A nous deux.>>


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