Note de la fic : :noel: :noel:

Assassin


Par : Xylophage
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 01/06/2009 à 12:34:01 par Xylophage

Assassin : Chapitre 2 - Synergie
---

Le clocher sonne. Chacun de ses coups signifient l'imminence de sa mort, le glas de sa fin. Je n'entre pas avec les autres. Aujourd'hui, il est plus difficile de se dissimuler sur les toits comme le faisait mes ancêtres. Il me faut entrer par une porte à l'arrière, repéré au préalable. Je l'ouvre vite. Un long couloir apparait, donnant sur deux portes. Je m'approche de la première, y colle mon oreille. La voix grave de l'ecclésiastique résonne à travers le bois. Je tente l'autre et y regarde par la serrure. C'est bien sa chambre. J'y pénètre rapidement, referme la porte derrière moi. C'est une simple pièce, un lit, une armoire et une porte, probablement la salle de bain. Au plafond, de vieilles poutres qui me paraissent malgré tout encore solides. Je saute, y accroche mon bras droit, puis m'accroupis dessus. Il ne me reste plus qu'à attendre.

Au bout d'une dizaine de minutes, la porte s'ouvre lentement. Je suis aux aguets, prêt à m'exécuter. Une vieille bonne entre, un balai à la main. Trop tard, je me suis déjà laisser emporter par l'empressement. Je saute de la poutre, me rends compte de ma bêtise, et avant que la femme n'ait pût émettre le moindre cri, je suis déjà sorti dans le couloir. Je m'approche de la porte qui relie le couloir à la salle principale, là où l'archevêque fait sa messe. Le cri se fait entendre, soudain, laissant un grand blanc dans la salle.

D'un coup de pied, je défonce la porte, saute pour m'approcher de ma cible. Je me retrouve un mètre derrière elle. Deux secondes passe, le prêtre cherchant toujours l'origine du cri. Tout les spectateurs ébahis me regardent, omnibulés par mon entrée soudaine. Il se retourne. En vain. Une lame sort de mon bras droit, je bondis sur lui, et lui entaille légèrement le cou.

<<-Pour.. Pourquoi ??.. Qui est-tu ? Serait-ce toi l'assassin ?
-Tu ne méritais que ça. Celui qui ignore la vérité doit être éclairé. S'il n'a la foi, qu'il la rejête impétueusement, il mourra.
-On m'avait averti de ta possible présence. Tu crois que ton petit ordre futile, ta petite secte misérable d'assassins peut régner sur le monde avec des idéaux comme les tiens... Laisse moi rire ! Ha ha..>>

Je ne lui en laissa pas le temps. Nul ne salit impunément les croyances divines.

<<-Vous qui prêchez le salut divin, vous qui par vos mots provoquez les maux des autres : n'ignorez pas que votre salut ne tiens qu'à peu.>>

Aucun d'eux n'avait pris conscience de ce qui c'était passé. Il ne fallut que peu de temps pour qu'un mouvement de foule se produise. Des bousculades et une myriade de cris arrivèrent. Je sortis avec la foule. Cette fois-ci, m'échapper serait plus compliqué que la dernière fois. Dehors, le zénith rayonnait de tout ses feux. Des sirènes se faisaient déjà entendre au loin. Un d'eux avaient dûs les appeler. Putain, je suis dans de beaux draps. Je cours jusqu'à une route proche de l'église. Un bruit de moteur vrombissant surpasse les autres. C'est mon jour de chance aujourd'hui. Une Ferrari blanche freine puis dérape violemment. La voiture tourne sur ses roues arrières sur un angle de 270 degrés. La roue s'arrête à deux doigts de ma chaussure. Un homme sort sa tête par la fenêtre de la portière avant, une cigarette à la main.

<<-C'est la première fois que je suis content de te voir.
-Bin alors mon con, c'est comme ça qu'on parle à son supérieur ? :hap: >>

Il fallait que l'Envoyé soit celui-là. Et merde.


Commentaires