Note de la fic : :noel: :noel:

Assassin


Par : Xylophage
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 14/06/2009 à 11:31:08 par Xylophage

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Assassin - Chapitre 8 : Évanescence
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Je suppose que l'alarme devait être donné depuis une heure déjà. J'avais dût me défaire de tous mon équipement électronique, sous crainte qu'il ne me détecte.

Le train s'arrête enfin. Il est, comme à son habitude, bondé. Je me presse vers la sortie de la gare. J'observe aux alentours. Nul ne me poursuit, je peux continuer. Je parcours les rues de Paris, à moitié en train de courir. Un policier, en train de parler avec un de ses collèges au bout de la rue, m'interpelle, me prenant probablement pour un voleur. Je me mets à courir, lui de même. Je m'engage dans le tunnel souterrain du métro. Les gens qui ne s'écartent pas sont vivement bousculer par mes soins. Je commence à distancer l'homme qui fait de son mieux pour me suivre. A mon arrivée sur le quai, un métro arrive justement. Au lieu de m'y engager, je tourne vers le tunnel, plaqué contre le mur. M'ayant perdu de vue, il s'engage dans le métro pensant m'y trouver. Les portes se ferment et l'engin démarre. Je l'ai évité.

Je poursuis dans le sombre tunnel me guidant grâce au contact de mes mains sur le mur sale du tunnel. Alors que je suis dans la plus grande pénombre, un bruit strident se fait entendre. Je me plaque contre le mur, évitant de peu le métro qui passait à toute vitesse. Le bout de mon manteau se fait déchirer par le frottement.

Je continue à avancer lentement durant une quinzaine de minutes, jusqu'à atteindre un muret de briques. Je cherche une brique saillante qu'il me faudrait enfoncer, mécanisme type de l'Ordre. Je la trouve et l'enfonce. Le mur glisse sur des rails, laissant apparaître un couloir obscur. Je crois que les planques secrètes dans un obscur tunnel c'est dépassé, faudrait penser à se moderniser.

Je m'engage et chute violemment, heureusement sans bruit. Il y avait un escalier. Je monte, non sans grincements. Une porte bétonnée se trouve au bout de l'escalier. Je l'ouvre difficilement. Derrière la porte, un immense hall apparaît. Long de dizaines de mètres, il est parsemé de fenêtres en verre. Une effervescence incroyable s'agite dans ces locaux blancs. Je crois que je devrais pouvoir l'utiliser à mon avantage.


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