La Tour Mikienne
Par : TheAthanor
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
Tallek
Publié le 07/04/13 à 20:24:47 par TheAthanor
« Tu as mentionné Temrika, avec Lexip et Loï.. » murmure Joan.
« Il est tôt » dit l’archer. « Je pense que nous pouvons nous permettre de nous asseoir un moment dans l’herbe. L’histoire vaut d’être racontée. »
Les trois hommes posent donc leur sac sur le sol, où ils s’installent en cercle. L’Archer sort de son sac une gourde d’eau au goulot de laquelle il boit longuement.
« Il y a une dizaine d’année, alors que tu n’étais qu’un très jeune garçon, une guerre a eu lieu. Une guerre différente des autres. Une guerre plus officieuse, plus sombre. Un nécromant avait étendu son influence sur tout le continent Nord, et menacait la ville que nous venons de quitter. Mais ce n’est pas tout. Ce nécromant avait réveillé des créatures puissantes, plus puissantes qu’avant. Un conseil s’est donc formé, des hommes et des femmes venus des quatre coins du monde connu se sont réunis, et sont tombés d’accord sur une hypothèse. Les portes de l’ancestrale cité de Tallek avaient été ouvertes. Cette ville avait été construites dans des temps immémoriaux, avant d’être envahie par toute sortes de monstres qui peuplent le Nord. Et le peuple qui avait fondé Tallek était très puissant, bien plus puissant que notre propre civilisation. Le Conseil n’avait vu d’autre solution : le nécromant devait avoir souillé le sanctuaire de Tallek et découvert ce qui faisait désormais sa puissance.
Mais le magicien noir était rusé. Usant de sa magie, il avait ramené tous les seigneurs des grandes villes à sa cause. Pour nous opposer à lui, nous avons du réunir une armée dans le plus grand secret, et marcher sur le Nord en contournant le Canal, bien plus à l’Est. Nous avons marché sur Tallek. Nous avons défait le Nécromant. Et de nombreux hommes sont morts ce jour. C’était la bataille de Temrika. »
Joan, les yeux grands ouverts, contemple l’Archer.
« Pourquoi s’appelle-t-elle la bataille de Temrika, et non la bataille de Tallek ? »
« Temrika est la femme qui nous a mené au combat. La même femme qui avait rassemblé le conseil. Elle a disparu dans la bataille. »
Lexip pose alors une main sur l’épaule de l’Archer et se tourne vers Joan.
« Nous étions ensemble à Temrika, avec Loï. Nous avons eu beaucoup de chance Joan. Nous avons été vainqueur mais une multitude d’homme brave a péri ce jour là. Cette bataille a été le pourquoi de mon exil. »
Le regard de Joan se perd dans le flou.
« Et c’est là-bas que mon frère se terre depuis tant d’années… »
« En route. » commande alors l’Archer.
La neige parsème çà et là la plaine rocailleuse. La courte procession se dirige vers le Nord-Ouest, vers la cité perdue. L’esprit de Joan est agité de questions auxquelles il ne peut répondre. Pourquoi sont frère a-t-il voulu si jeune partir là-bas ? Y a-t-il même une chance qu’il soit encore en vie ? Est-ce sa visite dans la Tour Mikienne qui a motivé son choix ?
Le garçon pose sa main sur la poignée de son épée désormais suspendue à sa ceinture. Il veut retrouver son frère, et s’en retourner venger sa famille. A tout prix.
Au loin, vers l’Est, un cri strident retentit. Le cœur de Joan manque un battement. Il reconnaît ce cri. C’est le cri qui a retenti lorsqu’il a embarqué à bord du navire des plaines, c’est le cri de la Bête.
Les têtes des trois marcheurs se tournent brusquement vers l’origine du bruit. Les yeux de Lexip s’écarquillent.
« La nuit sera longue, compagnons. »
Il dégage vivement les manches de ses avant-bras. Ses doigts s’écartent, et un vent léger se fait sentir. Les yeux du magicien virent alors soudainement au bleu, et il se met à sourire. Une sorte de sphère grise tumultueuse apparaît entre ses mains. D’un geste brusque, il lève les bras vers le ciel. La sphère s’élève et disparaît. Lexip fait un clin d’œil à Joan.
« Un cadeau-surprise pour notre ami bestial. »
« Il est tôt » dit l’archer. « Je pense que nous pouvons nous permettre de nous asseoir un moment dans l’herbe. L’histoire vaut d’être racontée. »
Les trois hommes posent donc leur sac sur le sol, où ils s’installent en cercle. L’Archer sort de son sac une gourde d’eau au goulot de laquelle il boit longuement.
« Il y a une dizaine d’année, alors que tu n’étais qu’un très jeune garçon, une guerre a eu lieu. Une guerre différente des autres. Une guerre plus officieuse, plus sombre. Un nécromant avait étendu son influence sur tout le continent Nord, et menacait la ville que nous venons de quitter. Mais ce n’est pas tout. Ce nécromant avait réveillé des créatures puissantes, plus puissantes qu’avant. Un conseil s’est donc formé, des hommes et des femmes venus des quatre coins du monde connu se sont réunis, et sont tombés d’accord sur une hypothèse. Les portes de l’ancestrale cité de Tallek avaient été ouvertes. Cette ville avait été construites dans des temps immémoriaux, avant d’être envahie par toute sortes de monstres qui peuplent le Nord. Et le peuple qui avait fondé Tallek était très puissant, bien plus puissant que notre propre civilisation. Le Conseil n’avait vu d’autre solution : le nécromant devait avoir souillé le sanctuaire de Tallek et découvert ce qui faisait désormais sa puissance.
Mais le magicien noir était rusé. Usant de sa magie, il avait ramené tous les seigneurs des grandes villes à sa cause. Pour nous opposer à lui, nous avons du réunir une armée dans le plus grand secret, et marcher sur le Nord en contournant le Canal, bien plus à l’Est. Nous avons marché sur Tallek. Nous avons défait le Nécromant. Et de nombreux hommes sont morts ce jour. C’était la bataille de Temrika. »
Joan, les yeux grands ouverts, contemple l’Archer.
« Pourquoi s’appelle-t-elle la bataille de Temrika, et non la bataille de Tallek ? »
« Temrika est la femme qui nous a mené au combat. La même femme qui avait rassemblé le conseil. Elle a disparu dans la bataille. »
Lexip pose alors une main sur l’épaule de l’Archer et se tourne vers Joan.
« Nous étions ensemble à Temrika, avec Loï. Nous avons eu beaucoup de chance Joan. Nous avons été vainqueur mais une multitude d’homme brave a péri ce jour là. Cette bataille a été le pourquoi de mon exil. »
Le regard de Joan se perd dans le flou.
« Et c’est là-bas que mon frère se terre depuis tant d’années… »
« En route. » commande alors l’Archer.
La neige parsème çà et là la plaine rocailleuse. La courte procession se dirige vers le Nord-Ouest, vers la cité perdue. L’esprit de Joan est agité de questions auxquelles il ne peut répondre. Pourquoi sont frère a-t-il voulu si jeune partir là-bas ? Y a-t-il même une chance qu’il soit encore en vie ? Est-ce sa visite dans la Tour Mikienne qui a motivé son choix ?
Le garçon pose sa main sur la poignée de son épée désormais suspendue à sa ceinture. Il veut retrouver son frère, et s’en retourner venger sa famille. A tout prix.
Au loin, vers l’Est, un cri strident retentit. Le cœur de Joan manque un battement. Il reconnaît ce cri. C’est le cri qui a retenti lorsqu’il a embarqué à bord du navire des plaines, c’est le cri de la Bête.
Les têtes des trois marcheurs se tournent brusquement vers l’origine du bruit. Les yeux de Lexip s’écarquillent.
« La nuit sera longue, compagnons. »
Il dégage vivement les manches de ses avant-bras. Ses doigts s’écartent, et un vent léger se fait sentir. Les yeux du magicien virent alors soudainement au bleu, et il se met à sourire. Une sorte de sphère grise tumultueuse apparaît entre ses mains. D’un geste brusque, il lève les bras vers le ciel. La sphère s’élève et disparaît. Lexip fait un clin d’œil à Joan.
« Un cadeau-surprise pour notre ami bestial. »
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