24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 15
15
Publié le 29/08/12 à 00:24:13 par Kom_T_Tristounet
14h47
Le PC venait de rendre son dernier souffle, Jean Théopolde n'était plus un nolife. Il sortit, rester plus longtemps dans cette maison lui était insupportable. Son frère mattait tranquillement la télé, Sophie était partie , et les chiens s'étaient réveillé à cause du bordel de Ryan. Ils sautèrent sur Jean lorsque celui si se présenta à la porte. Une sorte de dernier adieu. Jean les caressa une dernière fois, puis avant de partir, lança à son frère
« ça te fait vraiment rien que je meurs ?
_Bien sûr... mais bon, c'était toi ou moi hein.
_Mais merde je suis ton frère quand même !
_Oui oui, je sais... Mais que veux tu, la vie est injuste, regarde moi, j'ai du attendre la terminale avant qu'on s'intéresse à moi ! Je n'existais pas aux yeux des filles, alors un jour, j'en ai eu marre, et j'ai décidé de m'affirmer vraiment ! J'ai donc pris une année sabbatique là, pour pouvoir serré un max
_Moi j'aurais pas l'occasion de prendre une année sabbatique...
_Tu sais, fallait montré que t'étais un battant, les parents ont bien vu que tu foutais rien de ta vie et que t'étais juste un gros dépressif... tu te serais bougé un peu, ils auraient peut être fait piqué les chiens...Là ils ont l'impression de te rendre service...
Jean ne dit rien de plus, et il partit. L'idée de commettre un massacre familiale, en emmenant un maximum de personne avec lui dans sa mort lui venait à l'esprit. Il en profiterait pour amener le connard qui avait volé celle qu'il aimait dans sa chute. Il chassa vite ce penchant psychopathe de ses pensées , et se recentra sur ce qui lui tenait le plus à coeur, c'est à dire la fille. Quand allez la voir ? Il ne connaissait pas son emploi du temps, et il allait pas poireauter des heures durant dans la neige devant sa porte en attendant son retour comme un clébard
Il aura qu'à aller chez elle vers 18h00, ou théoriquement, tout les cours sont finis. Mais en attendant, que faire ? Toujours cette question qui revenait. Il y avait tellement de chose qu'il n'avait pas fait, et pourtant il ne savait que faire. Allez aux putes ? Mmmh non, autant mourir puceau.
Jean Théopolde habitait dans une banlieue parisienne, autrefois, il sortait assez souvent sur Paris, que se soit pour des LAN, des journée aux cybers, ou bien sûr, pour accompagné la fille. Il décida de s'y rendre, bien que cela risquait de le faire souffrir grandement, il voulait retourner sur certains lieux culte où il était passé. Il alla donc prendre le train, à cette heure-ci, les quais étaient vides, et un silence glaciale régnait dans la gare, JT préférait attendre dehors, dans la neige, à regarder les flocons tombés du ciel... Les travaux sur la voie risquaient de gêner la bonne circulation des trains, Jean prenait le risque de se retrouver bloquer, mais tant pis, il avait bien envie de faire ce dernier pèlerinage. De toute façon, il était trop tard pour espérer tourner la page, il ne pouvait pas passer à autre chose, tomber amoureux d'une autre fille, il était condamné à mourir dans la frustration de n'avoir jamais obtenu ce qu'il désirait plus que tout. Au moins, ce dire qu'après ce serait fini atténuait un peu sa peine .
Sur le quais, il y avait juste un autre homme, debout, pile sur le rebord. Il avait une capuche sur la tête et se tenait immobile. Il mit un certain temps à se rendre compte de la présence de Jean Théopolde... Depuis combien de temps il était la ? Ses vêtements à l'origine noir était entièrement recouvert par une fine couche de neige blanche. L'homme se retourna vers Jean, c'était en réalité un jeune qui devait avoir le même âge que lui. Sans qu'il n'ait fait quoi que ce soit, le garçon adressa la parole à Jean Théopolde:
« j'y arrive pas
_Pardon ? Tu me parles à moi
_J'arrive pas à sauter, ça doit être au moins le 3ème train que je laisse passé, j'espère que le 4ème sera le bon. »
Il y eu un silence , les deux garçons se regardaient, visiblement, aucun des deux n'avaient prévu de vivre jusqu'au weekend.
« euh mec, tu veux te suicider ?
_Oui, je veux ,mais j'y arrive pas, je suis une merde.
_Euh ouais, d'accord, t'as rien de mieux à faire ?
_Ah ah ah nan, j'ai plus rien d'autre à faire
_à cause d'une fille c'est ça ?
_Si à la limite y avait qu'une fille... Mais tout fout le camp, j'ai plus rien, plus d'amis, des parents qui me comprennent pas, plus d'avenir, et dans ce moment crucial, ma copine choisit de me larguer pour un mec plus « cool » moins « sinistre » comme elle le dit...
_Bah... je sais pas quoi te dire, mais tu pourras attendre un prochain train, je suis pressé, j'ai pas envie d'être retardé par des « incidents sur la voie »
_Ah c'est cool mec depuis que je bad, toutes les personne que je vois font les faux culs en faisant mine de s'intéresser à mes problèmes, et en me balançant des lieux communs du style « ça ira mieux plus tard tu verras » « oublie la elle te mérite pas »... Toi au moins t'es franc.
_Bah je te connais pas surtout...
_Moi c'est Antoine, mais les gens m'appellent Antoine Morbide, ou Morbide Antoine, ou Morbide tout court à cause de mes délires maniaco-dépressif.
_Ok, Antoine suffira...
_Et en fait, pourquoi t'es pressé ?
_Bah écoute, s'tu veux, je meurs demain matin, donc faut je me grouille le cul pour faire tout ce que j'ai prévu.
_Aaaah et t'as prévu quoi ?
_Faut je parle à une fille...
_Et si ça se passe bien avec la fille ?
_Je meurs quand même t'en fais pas.
_Faut pas être dépressif comme ça gars, si au moins la fille t'envoies pas chier, ça veut dire que tu mérites de rester quoi !
_Je rêve où t'es entrain de me dire que je déconne alors que t'as prévu de te foutre sous un train ?
_Ouais c'est différent moi...
_Non c'est pas différent, toi moi on est pareil, on fait face à nos problèmes en crevant comme de la merde, tout le reste c'est du vent.
Le train arriva à ce moment là, Jean Théopolde avait réussi à capter l'attention d'Antoine suffisamment longtemps pour qu'il ne fasse pas raté le départ du train en se jetant sur les rails, maintenant il pouvait lui fausser compagnie et laisser Antoine décider si oui ou non il allait mourir ou pas. Lui avait au moins la chance d'avoir le choix, JT, par contre, ne pouvait ni retarder ce qui allait se passer, et encore moins y échapper ?
Le PC venait de rendre son dernier souffle, Jean Théopolde n'était plus un nolife. Il sortit, rester plus longtemps dans cette maison lui était insupportable. Son frère mattait tranquillement la télé, Sophie était partie , et les chiens s'étaient réveillé à cause du bordel de Ryan. Ils sautèrent sur Jean lorsque celui si se présenta à la porte. Une sorte de dernier adieu. Jean les caressa une dernière fois, puis avant de partir, lança à son frère
« ça te fait vraiment rien que je meurs ?
_Bien sûr... mais bon, c'était toi ou moi hein.
_Mais merde je suis ton frère quand même !
_Oui oui, je sais... Mais que veux tu, la vie est injuste, regarde moi, j'ai du attendre la terminale avant qu'on s'intéresse à moi ! Je n'existais pas aux yeux des filles, alors un jour, j'en ai eu marre, et j'ai décidé de m'affirmer vraiment ! J'ai donc pris une année sabbatique là, pour pouvoir serré un max
_Moi j'aurais pas l'occasion de prendre une année sabbatique...
_Tu sais, fallait montré que t'étais un battant, les parents ont bien vu que tu foutais rien de ta vie et que t'étais juste un gros dépressif... tu te serais bougé un peu, ils auraient peut être fait piqué les chiens...Là ils ont l'impression de te rendre service...
Jean ne dit rien de plus, et il partit. L'idée de commettre un massacre familiale, en emmenant un maximum de personne avec lui dans sa mort lui venait à l'esprit. Il en profiterait pour amener le connard qui avait volé celle qu'il aimait dans sa chute. Il chassa vite ce penchant psychopathe de ses pensées , et se recentra sur ce qui lui tenait le plus à coeur, c'est à dire la fille. Quand allez la voir ? Il ne connaissait pas son emploi du temps, et il allait pas poireauter des heures durant dans la neige devant sa porte en attendant son retour comme un clébard
Il aura qu'à aller chez elle vers 18h00, ou théoriquement, tout les cours sont finis. Mais en attendant, que faire ? Toujours cette question qui revenait. Il y avait tellement de chose qu'il n'avait pas fait, et pourtant il ne savait que faire. Allez aux putes ? Mmmh non, autant mourir puceau.
Jean Théopolde habitait dans une banlieue parisienne, autrefois, il sortait assez souvent sur Paris, que se soit pour des LAN, des journée aux cybers, ou bien sûr, pour accompagné la fille. Il décida de s'y rendre, bien que cela risquait de le faire souffrir grandement, il voulait retourner sur certains lieux culte où il était passé. Il alla donc prendre le train, à cette heure-ci, les quais étaient vides, et un silence glaciale régnait dans la gare, JT préférait attendre dehors, dans la neige, à regarder les flocons tombés du ciel... Les travaux sur la voie risquaient de gêner la bonne circulation des trains, Jean prenait le risque de se retrouver bloquer, mais tant pis, il avait bien envie de faire ce dernier pèlerinage. De toute façon, il était trop tard pour espérer tourner la page, il ne pouvait pas passer à autre chose, tomber amoureux d'une autre fille, il était condamné à mourir dans la frustration de n'avoir jamais obtenu ce qu'il désirait plus que tout. Au moins, ce dire qu'après ce serait fini atténuait un peu sa peine .
Sur le quais, il y avait juste un autre homme, debout, pile sur le rebord. Il avait une capuche sur la tête et se tenait immobile. Il mit un certain temps à se rendre compte de la présence de Jean Théopolde... Depuis combien de temps il était la ? Ses vêtements à l'origine noir était entièrement recouvert par une fine couche de neige blanche. L'homme se retourna vers Jean, c'était en réalité un jeune qui devait avoir le même âge que lui. Sans qu'il n'ait fait quoi que ce soit, le garçon adressa la parole à Jean Théopolde:
« j'y arrive pas
_Pardon ? Tu me parles à moi
_J'arrive pas à sauter, ça doit être au moins le 3ème train que je laisse passé, j'espère que le 4ème sera le bon. »
Il y eu un silence , les deux garçons se regardaient, visiblement, aucun des deux n'avaient prévu de vivre jusqu'au weekend.
« euh mec, tu veux te suicider ?
_Oui, je veux ,mais j'y arrive pas, je suis une merde.
_Euh ouais, d'accord, t'as rien de mieux à faire ?
_Ah ah ah nan, j'ai plus rien d'autre à faire
_à cause d'une fille c'est ça ?
_Si à la limite y avait qu'une fille... Mais tout fout le camp, j'ai plus rien, plus d'amis, des parents qui me comprennent pas, plus d'avenir, et dans ce moment crucial, ma copine choisit de me larguer pour un mec plus « cool » moins « sinistre » comme elle le dit...
_Bah... je sais pas quoi te dire, mais tu pourras attendre un prochain train, je suis pressé, j'ai pas envie d'être retardé par des « incidents sur la voie »
_Ah c'est cool mec depuis que je bad, toutes les personne que je vois font les faux culs en faisant mine de s'intéresser à mes problèmes, et en me balançant des lieux communs du style « ça ira mieux plus tard tu verras » « oublie la elle te mérite pas »... Toi au moins t'es franc.
_Bah je te connais pas surtout...
_Moi c'est Antoine, mais les gens m'appellent Antoine Morbide, ou Morbide Antoine, ou Morbide tout court à cause de mes délires maniaco-dépressif.
_Ok, Antoine suffira...
_Et en fait, pourquoi t'es pressé ?
_Bah écoute, s'tu veux, je meurs demain matin, donc faut je me grouille le cul pour faire tout ce que j'ai prévu.
_Aaaah et t'as prévu quoi ?
_Faut je parle à une fille...
_Et si ça se passe bien avec la fille ?
_Je meurs quand même t'en fais pas.
_Faut pas être dépressif comme ça gars, si au moins la fille t'envoies pas chier, ça veut dire que tu mérites de rester quoi !
_Je rêve où t'es entrain de me dire que je déconne alors que t'as prévu de te foutre sous un train ?
_Ouais c'est différent moi...
_Non c'est pas différent, toi moi on est pareil, on fait face à nos problèmes en crevant comme de la merde, tout le reste c'est du vent.
Le train arriva à ce moment là, Jean Théopolde avait réussi à capter l'attention d'Antoine suffisamment longtemps pour qu'il ne fasse pas raté le départ du train en se jetant sur les rails, maintenant il pouvait lui fausser compagnie et laisser Antoine décider si oui ou non il allait mourir ou pas. Lui avait au moins la chance d'avoir le choix, JT, par contre, ne pouvait ni retarder ce qui allait se passer, et encore moins y échapper ?
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