La main de Dieu
Par : Aelon
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 10/06/12 à 19:48:02 par Aelon
Apparté: J'ai mis des vidéos, ce sont des musiques d'ambiance, signalez moi si c'est un plus ou si je dois l'enlevé merci
&feature=relmfu
Une sonnerie retentit. C'est ce qui dut sortir Rayllen de son coma temporaire. Il se redressa vivement. Il fut soulagé d'apprendre qu'il était toujours au même endroit et qu'il n'avait été inconscient que de quelques minutes. Il s'empressa d'aller vers sa classe pour aller chercher ses affaires. Ce trouvant au rez de chaussé, il alla en direction de sa salle d'histoire, mais en prenant un itinéraire différent, histoire d'éviter la bande de hier.
Il arriva devant la classe qui était fermée. Il allait rentrer quand il entendit du bruit venir de l'intérieur. En temps normal, il se serait bien moqué de déranger, mais avec les évènements qui c'étaient passés, il préféra écouter à la porte. Malheureusement, il arrivait à la fin de la discussion:
-... embêtant. De toute façon ont doit attendre qu'il finisse le livre avant de d'agir, fit une voix inconnue.
-La question semble déjà être résolue, pas besoin d'attendre.
-Ray? Mais qu'est ce que tu fais là?
Quelqu'un avait surpris le curieux, mais ce quelqu'un était familier.
-Rien, j'attends avant d'entrer pour chercher mes affaires.
La porte s'ouvrit d'elle même. Mr. Pinberg l'avait ouverte.
-Ce sont tes camarades qui les ont prises. Pourquoi, ce n'était pas prévue?
-De qui s'agissait-il?
-De Jean-Briac. Il t'attend devant chez le boulanger.
Ray se frappa le front. Jean-Briac n'étais autre que le vrai nom de «Billy» (il c'était donné ce nom suite à un film² qu'il avait vu).
-Merci, bredouilla-t-il.
Il s'en alla en parlant à voix basse. Mr. Pinberg s'adressa à son bureau en fermant la porte:
-C'est bon il est partit.
Un homme vêtus drôlement se leva. On ne voyait pas son visage masquée par une capuche blanche et il était impossible de déterminer son âge ou ses traits. Ces habits étaient de la même couleur. Une sorte de cape couvrait son bras gauche. Elle était tenue par un morceau de cuir. La cape masquait un bracelet avec une sorte de dispositif étrange. Ses bottes et sont pantalon étaient marrons. Mais la chose la plus intriguant était sa ceinture ornée d'une sorte de symbole en forme de triangle.
-Où en étions nous? Questionna le professeur.
-Je devais partir, mais j'ai une question avant cela, indiqua l'étranger.
-Oui?
-Où ses camarades se sont rendues?
L'instituteur se rapprocha de la fenêtre, et suivi de son interlocuteur, il indiqua un endroit.
-Mais qu'a tu l'intention de faire?
Le mystérieux personnage se mit sur le rebord de la fenêtre, et avec un sourire, il répondit:
-Faire pencher la balance.
Il sauta en avant. Son bras fit un moulinet bizarre et un chaine sorti de sa manche gauche. Elle s'enroula sur une branche solide de l'arbre qui était en face de lui, et il se balança pour atterrir hors de l'université. Il s'en alla vers la destination indiquée.
&feature=relmfu
Ray se dirigeait vers la ruelle où ses «camarades» l'attendaient. Qu'allaient dire ses parents si il le voyaient recouvert ecchymoses? Il les verrait demain, impossible de soigner ses blessures en si peu de temps. Et il ne savait pas si ils pouvaient se permettre de lui acheter d'autres affaires. L'entrée cette université était réputé, et il était en dernière année, si il la ratait, il ne serai pas accepté. Il s'arrêta un moment, il était essoufflé, avait du mal à respirer. Il sentait son cœur battre. Il devait se calmer. Il inspira et expira de nombreuse fois avant de se contrôler. Il avait connu pire! Il avait réussi à obtenir une mansion alors qu'il avait totalement raté son examen de lettre due à un cahier jamais retrouvé.
Plus confiant, il arriva au dernier détour. Le prochain était celui qui l'amènerait à la bande. Il trembla un peu, mais avança. Il se mit en évidence devant la ruelle, mais il n'osait pas regarder de quelle manière ils allaient procédés pour le fraper. Cependant, il n'entendait aucun bruit. Il finit par se tourner et voir pourquoi rien ne se passait. Il fut surpris, stupéfait, tétanisé. Ceux qui lui avaient pris ses affaires étaient tous inconscient, affaissés contre le mur. Un homme se tenait debout, ses affaires en main. Cet homme... Il ne savait pas qui c'était, mais il se doutait bien de quelle faction il venait. Comment était-ce possible? Le récit qu'il avait lu n'était que de la fiction!
L'homme à la capuche blanche s'approcha de lui et lui rendit ses affaires.
-Pardon, c'est de ma faute si ils te les ont prises.
Il lui rendit son sac, son manteau en cuir usé et partit. Notre ami n'en revenait pas, et il restait immobile. Ceci dit, un grognement le fit décamper en vitesse chez lui. Arrivé, il posa ses affaires, cassa la graine, et décidé d'en savoir plus, il monta dans sa chambre plus tôt pour en lire davantage.
***
***
***
&feature=relmfu
J'arrivai à l'endroit que mon apprenti m'avait indiqué. D'après sa missive, la lettre qui indiquait où se trouvait ma cible était sur un des toits environnant. Après quelques minutes de recherches, je trouvais celle-ci. Elle était bloquée par le symbole de notre confrérie. Je lus la lettre. Elle était en message codé, mais en gros cela disait que je devrai trouver ma cible vers dix heure du soir sur un chemin qu'il empruntai tout les jours. Il était précisé que si j'étais impatient, je pouvais le retrouver à une auberge où il passait le plus clair de son temps. Il était si je me souviens bien 19h30. N'ayant rien d'autre à faire, je décidai d'aller le voir, histoire de voir à quoi il ressemblait.
Je mis plus d'une heure avant de trouver le bon lieu, car le message disait «Dans le bois des festivités», ce qui voulait dire un lieu public. Or je ne connaissais pas très bien la ville, donc j'ai tourné en rond. Ayant fais le tour de toutes les auberges, je dus me résoudre à aller dans un bordel. Je m'approchai de la bâtisse. Je voulus regarder par la fenêtre, mais je détournai aussitôt les yeux devant tant de chair. Mais qu'ai-je commis seigneur! Je décidai de ne pas rentrer par la porte principale, j'attirerai l'attention et j'avais peu de chances de le trouver parmi la foule exhibitionniste. Je grimpai donc sur la façade de derrière de la maison à pêchés. Je m'arrêtai au troisième étage. La chambre était noire. Parfait me dis-je.
(coupez)
&feature=relmfu
Je donnai un coup de pied aux carreaux et rentrais. Je perçus des mouvements dans le lit. Quelqu'un dormais? Je ne fis pas attention aux protestations et continuais ma route vers la porte. Mais pendant que j'avançai, un mouvement de lame se fit entendre et je dus faire une roulade pour ne pas me retrouver sur la trajectoire du sifflement. Le fait qu'on m'attaquait me surprit, mais je fus encore plus étonné quand un grand fracas trancha le planché.
-Tu te crois où pour empêcher les gens de forniquer? Dans la chambre d'un maraud? Je vais t'apprendre sale obsédé de croyant ce qu'il en coûte de m'interrompre durant mes batifolages!
Je vis une énorme lame arriver vers moi horizontalement, elle devait être plus grande que moi! Je dus faire une roulade arrière pour éviter de me faire décapiter. Mon esquive surpris mon adversaire qui ne s'attendait pas à de tels mouvements de la part d'un prêtre car il me regarda de travers. Je profitai de ce moment d'inattention pour me jeter sur lui et lui placer mon coude dans son cou. Le poids de son arme l'empêcha de parer mon coup et je le fis basculer par terre. Je sortit ma lame, désireux d'en finir, mais un vase vint s'éclater sur mon crâne. Je basculai sur le coté pour amoindrir le choc et observais la personne qui m'avait touchée. C'était... Un homme? Bon sang, je ne comprenais rien. Du sang coulait de ma tête, j'étais désavantagé. Quoi qu'il en soit, mon premier adversaire maugréa en se relevant. Ne préférant pas me battre ici et en cette tenue, je fis chemin inverse: je sautai par la fenêtre et atterris en roulade dans la rue . Je me retournai, il était sur le rebord de la fenêtre.
-Je t'attends ce soir à 11h sur le toit de ton charmant établissement!
Et je disparus.
(coupez la zic si elle est pas finis)
***
J'étais parti réfléchir sur un toit. Je pensai ma blessure à la tête et examinai la situation. Il avait une épée qui se tenait à deux main, son épaisseur était d'environ un pied²² et était aussi grande que moi. Il la maniait avec dextérité, mais d'après ce que j'avais vue il était lent à réagir après avoir porté une attaque, ce qui l'empêchait de parer après. Ceci dit parer était une option que je ne pouvais envisager non plus, ma garde se briserai. Et comme je n'ai pas envie de passer mon temps à esquiver, j'allais devoir trouver une solution. Je me bat à mi-distance. Le problème c'est que cette distance, il la franchit aisément en deux pas. Donc il fallait donc que je le harcèle à distance. Mais pour lui porter un coup fatal, je doit être au corps à corps. Pfff, c'était le serpent qui se mordait la queue. Je mis toute la soiré pour réfléchir à un plan. Il était 23h, je devais y aller.
***
Je me postai sur le tout d'en face de la maléfique bâtisse. Il m'attendait, habillé cette fois. Nous nous rapprochâmes du bord respectif de nos toits, seule le vide nous séparait. Il commença les provocations:
-Alors comme ça les prêtres aiment observer des gens batifoler? Je pense que je vais devenir chrétien.
-Ce genre de discussion ne m'intéressent pas, dis-je en dégainant mon arbalète.
Je tirai un carreau qu'il dévia de sa lame gigantesque.
-Ce genre d'attaques ne m'impressionnent pas, petit, et ne me mettent pas en danger.
-Dois je te rappeler que tu dois ta vie à un... je ne sais même pas si ce genre de mots existent, un chien?
-Tais toi, insolent! Je vais te rabattre ton clapet!
&feature=relmfu
Il courut vers un câble qui reliait les deux toits. Je mis mon chargeur en place et le harcelai de carreaux. Il les parait tant bien que mal, un lui érafla le bras, mais il atteignit ma zone. Je chargeai mon arbalète et la rangeai dans le dos. Je sortis mon sabre rustique et me concentrai pour éviter son prochain coup. Il fonça vers moi, la lame dans son dos. Brusquement, je bondis vers lui, et par réflexe, il lança son attaque, trop tôt. Je me baissai pour l'éviter, mais alors que je pensai être tiré d'affaire, il profita de son élan pour m'assener une tranche verticale. Je me serai divisé en deux si je n'avais pas exécuter une roulade. Je profitai de mon mouvement pour lancer deux couteaux. Il dut aussi faire un pas de coté, et je profitai de son esquive pour le charger afin de lui assener un coup de sabre. Il bloqua mon coup, les deux mains sur son sabre, puis il me dégagea d'un revers de lame au loin. Je me réceptionnai tant bien que mal, mais il ne me laissait pas souffler ; quand je levai la tête je le vis en l'air, ses bras en train de lancer son sabre vers moi. Une nouvelle esquive s'imposa. Il menait le jeu, je devais réagir. Ma chaîne glissa de mon bras et je la fit tournoyer pour lui imprégner de la puissance. Il me porta un coup d'estoc que j'évitai de justesse. Je choisis ce moment pour lancer ma boule. Elle fusa vers sa tête et il dut se baisser pour ne pas avoir le crâne fracassé. Je l'assaillis avec ma lame et il eut du mal à se protéger. Finalement, nous mîmes de l'écart entre nous.
-Je crois bien que ce sera plus dure que je ne le pensai, railla-t-il.
Et il avait raison.
² = Les projections d'images existaient à cette époque en noires et blancs, elles existaient même depuis l'époque d'Aristote alors venez pas faire chier l'auteur sur la chronologie des inventions.
²²= un pied = environs 30 centimètres
&feature=relmfu
Une sonnerie retentit. C'est ce qui dut sortir Rayllen de son coma temporaire. Il se redressa vivement. Il fut soulagé d'apprendre qu'il était toujours au même endroit et qu'il n'avait été inconscient que de quelques minutes. Il s'empressa d'aller vers sa classe pour aller chercher ses affaires. Ce trouvant au rez de chaussé, il alla en direction de sa salle d'histoire, mais en prenant un itinéraire différent, histoire d'éviter la bande de hier.
Il arriva devant la classe qui était fermée. Il allait rentrer quand il entendit du bruit venir de l'intérieur. En temps normal, il se serait bien moqué de déranger, mais avec les évènements qui c'étaient passés, il préféra écouter à la porte. Malheureusement, il arrivait à la fin de la discussion:
-... embêtant. De toute façon ont doit attendre qu'il finisse le livre avant de d'agir, fit une voix inconnue.
-La question semble déjà être résolue, pas besoin d'attendre.
-Ray? Mais qu'est ce que tu fais là?
Quelqu'un avait surpris le curieux, mais ce quelqu'un était familier.
-Rien, j'attends avant d'entrer pour chercher mes affaires.
La porte s'ouvrit d'elle même. Mr. Pinberg l'avait ouverte.
-Ce sont tes camarades qui les ont prises. Pourquoi, ce n'était pas prévue?
-De qui s'agissait-il?
-De Jean-Briac. Il t'attend devant chez le boulanger.
Ray se frappa le front. Jean-Briac n'étais autre que le vrai nom de «Billy» (il c'était donné ce nom suite à un film² qu'il avait vu).
-Merci, bredouilla-t-il.
Il s'en alla en parlant à voix basse. Mr. Pinberg s'adressa à son bureau en fermant la porte:
-C'est bon il est partit.
Un homme vêtus drôlement se leva. On ne voyait pas son visage masquée par une capuche blanche et il était impossible de déterminer son âge ou ses traits. Ces habits étaient de la même couleur. Une sorte de cape couvrait son bras gauche. Elle était tenue par un morceau de cuir. La cape masquait un bracelet avec une sorte de dispositif étrange. Ses bottes et sont pantalon étaient marrons. Mais la chose la plus intriguant était sa ceinture ornée d'une sorte de symbole en forme de triangle.
-Où en étions nous? Questionna le professeur.
-Je devais partir, mais j'ai une question avant cela, indiqua l'étranger.
-Oui?
-Où ses camarades se sont rendues?
L'instituteur se rapprocha de la fenêtre, et suivi de son interlocuteur, il indiqua un endroit.
-Mais qu'a tu l'intention de faire?
Le mystérieux personnage se mit sur le rebord de la fenêtre, et avec un sourire, il répondit:
-Faire pencher la balance.
Il sauta en avant. Son bras fit un moulinet bizarre et un chaine sorti de sa manche gauche. Elle s'enroula sur une branche solide de l'arbre qui était en face de lui, et il se balança pour atterrir hors de l'université. Il s'en alla vers la destination indiquée.
&feature=relmfu
Ray se dirigeait vers la ruelle où ses «camarades» l'attendaient. Qu'allaient dire ses parents si il le voyaient recouvert ecchymoses? Il les verrait demain, impossible de soigner ses blessures en si peu de temps. Et il ne savait pas si ils pouvaient se permettre de lui acheter d'autres affaires. L'entrée cette université était réputé, et il était en dernière année, si il la ratait, il ne serai pas accepté. Il s'arrêta un moment, il était essoufflé, avait du mal à respirer. Il sentait son cœur battre. Il devait se calmer. Il inspira et expira de nombreuse fois avant de se contrôler. Il avait connu pire! Il avait réussi à obtenir une mansion alors qu'il avait totalement raté son examen de lettre due à un cahier jamais retrouvé.
Plus confiant, il arriva au dernier détour. Le prochain était celui qui l'amènerait à la bande. Il trembla un peu, mais avança. Il se mit en évidence devant la ruelle, mais il n'osait pas regarder de quelle manière ils allaient procédés pour le fraper. Cependant, il n'entendait aucun bruit. Il finit par se tourner et voir pourquoi rien ne se passait. Il fut surpris, stupéfait, tétanisé. Ceux qui lui avaient pris ses affaires étaient tous inconscient, affaissés contre le mur. Un homme se tenait debout, ses affaires en main. Cet homme... Il ne savait pas qui c'était, mais il se doutait bien de quelle faction il venait. Comment était-ce possible? Le récit qu'il avait lu n'était que de la fiction!
L'homme à la capuche blanche s'approcha de lui et lui rendit ses affaires.
-Pardon, c'est de ma faute si ils te les ont prises.
Il lui rendit son sac, son manteau en cuir usé et partit. Notre ami n'en revenait pas, et il restait immobile. Ceci dit, un grognement le fit décamper en vitesse chez lui. Arrivé, il posa ses affaires, cassa la graine, et décidé d'en savoir plus, il monta dans sa chambre plus tôt pour en lire davantage.
***
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&feature=relmfu
J'arrivai à l'endroit que mon apprenti m'avait indiqué. D'après sa missive, la lettre qui indiquait où se trouvait ma cible était sur un des toits environnant. Après quelques minutes de recherches, je trouvais celle-ci. Elle était bloquée par le symbole de notre confrérie. Je lus la lettre. Elle était en message codé, mais en gros cela disait que je devrai trouver ma cible vers dix heure du soir sur un chemin qu'il empruntai tout les jours. Il était précisé que si j'étais impatient, je pouvais le retrouver à une auberge où il passait le plus clair de son temps. Il était si je me souviens bien 19h30. N'ayant rien d'autre à faire, je décidai d'aller le voir, histoire de voir à quoi il ressemblait.
Je mis plus d'une heure avant de trouver le bon lieu, car le message disait «Dans le bois des festivités», ce qui voulait dire un lieu public. Or je ne connaissais pas très bien la ville, donc j'ai tourné en rond. Ayant fais le tour de toutes les auberges, je dus me résoudre à aller dans un bordel. Je m'approchai de la bâtisse. Je voulus regarder par la fenêtre, mais je détournai aussitôt les yeux devant tant de chair. Mais qu'ai-je commis seigneur! Je décidai de ne pas rentrer par la porte principale, j'attirerai l'attention et j'avais peu de chances de le trouver parmi la foule exhibitionniste. Je grimpai donc sur la façade de derrière de la maison à pêchés. Je m'arrêtai au troisième étage. La chambre était noire. Parfait me dis-je.
(coupez)
&feature=relmfu
Je donnai un coup de pied aux carreaux et rentrais. Je perçus des mouvements dans le lit. Quelqu'un dormais? Je ne fis pas attention aux protestations et continuais ma route vers la porte. Mais pendant que j'avançai, un mouvement de lame se fit entendre et je dus faire une roulade pour ne pas me retrouver sur la trajectoire du sifflement. Le fait qu'on m'attaquait me surprit, mais je fus encore plus étonné quand un grand fracas trancha le planché.
-Tu te crois où pour empêcher les gens de forniquer? Dans la chambre d'un maraud? Je vais t'apprendre sale obsédé de croyant ce qu'il en coûte de m'interrompre durant mes batifolages!
Je vis une énorme lame arriver vers moi horizontalement, elle devait être plus grande que moi! Je dus faire une roulade arrière pour éviter de me faire décapiter. Mon esquive surpris mon adversaire qui ne s'attendait pas à de tels mouvements de la part d'un prêtre car il me regarda de travers. Je profitai de ce moment d'inattention pour me jeter sur lui et lui placer mon coude dans son cou. Le poids de son arme l'empêcha de parer mon coup et je le fis basculer par terre. Je sortit ma lame, désireux d'en finir, mais un vase vint s'éclater sur mon crâne. Je basculai sur le coté pour amoindrir le choc et observais la personne qui m'avait touchée. C'était... Un homme? Bon sang, je ne comprenais rien. Du sang coulait de ma tête, j'étais désavantagé. Quoi qu'il en soit, mon premier adversaire maugréa en se relevant. Ne préférant pas me battre ici et en cette tenue, je fis chemin inverse: je sautai par la fenêtre et atterris en roulade dans la rue . Je me retournai, il était sur le rebord de la fenêtre.
-Je t'attends ce soir à 11h sur le toit de ton charmant établissement!
Et je disparus.
(coupez la zic si elle est pas finis)
***
J'étais parti réfléchir sur un toit. Je pensai ma blessure à la tête et examinai la situation. Il avait une épée qui se tenait à deux main, son épaisseur était d'environ un pied²² et était aussi grande que moi. Il la maniait avec dextérité, mais d'après ce que j'avais vue il était lent à réagir après avoir porté une attaque, ce qui l'empêchait de parer après. Ceci dit parer était une option que je ne pouvais envisager non plus, ma garde se briserai. Et comme je n'ai pas envie de passer mon temps à esquiver, j'allais devoir trouver une solution. Je me bat à mi-distance. Le problème c'est que cette distance, il la franchit aisément en deux pas. Donc il fallait donc que je le harcèle à distance. Mais pour lui porter un coup fatal, je doit être au corps à corps. Pfff, c'était le serpent qui se mordait la queue. Je mis toute la soiré pour réfléchir à un plan. Il était 23h, je devais y aller.
***
Je me postai sur le tout d'en face de la maléfique bâtisse. Il m'attendait, habillé cette fois. Nous nous rapprochâmes du bord respectif de nos toits, seule le vide nous séparait. Il commença les provocations:
-Alors comme ça les prêtres aiment observer des gens batifoler? Je pense que je vais devenir chrétien.
-Ce genre de discussion ne m'intéressent pas, dis-je en dégainant mon arbalète.
Je tirai un carreau qu'il dévia de sa lame gigantesque.
-Ce genre d'attaques ne m'impressionnent pas, petit, et ne me mettent pas en danger.
-Dois je te rappeler que tu dois ta vie à un... je ne sais même pas si ce genre de mots existent, un chien?
-Tais toi, insolent! Je vais te rabattre ton clapet!
&feature=relmfu
Il courut vers un câble qui reliait les deux toits. Je mis mon chargeur en place et le harcelai de carreaux. Il les parait tant bien que mal, un lui érafla le bras, mais il atteignit ma zone. Je chargeai mon arbalète et la rangeai dans le dos. Je sortis mon sabre rustique et me concentrai pour éviter son prochain coup. Il fonça vers moi, la lame dans son dos. Brusquement, je bondis vers lui, et par réflexe, il lança son attaque, trop tôt. Je me baissai pour l'éviter, mais alors que je pensai être tiré d'affaire, il profita de son élan pour m'assener une tranche verticale. Je me serai divisé en deux si je n'avais pas exécuter une roulade. Je profitai de mon mouvement pour lancer deux couteaux. Il dut aussi faire un pas de coté, et je profitai de son esquive pour le charger afin de lui assener un coup de sabre. Il bloqua mon coup, les deux mains sur son sabre, puis il me dégagea d'un revers de lame au loin. Je me réceptionnai tant bien que mal, mais il ne me laissait pas souffler ; quand je levai la tête je le vis en l'air, ses bras en train de lancer son sabre vers moi. Une nouvelle esquive s'imposa. Il menait le jeu, je devais réagir. Ma chaîne glissa de mon bras et je la fit tournoyer pour lui imprégner de la puissance. Il me porta un coup d'estoc que j'évitai de justesse. Je choisis ce moment pour lancer ma boule. Elle fusa vers sa tête et il dut se baisser pour ne pas avoir le crâne fracassé. Je l'assaillis avec ma lame et il eut du mal à se protéger. Finalement, nous mîmes de l'écart entre nous.
-Je crois bien que ce sera plus dure que je ne le pensai, railla-t-il.
Et il avait raison.
² = Les projections d'images existaient à cette époque en noires et blancs, elles existaient même depuis l'époque d'Aristote alors venez pas faire chier l'auteur sur la chronologie des inventions.
²²= un pied = environs 30 centimètres
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