<h1>Noelfic</h1>

La main de Dieu


Par : Aelon

Genre : Action , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 12

Publié le 02/08/12 à 00:17:39 par Aelon

(relancer la le nombre de fois nécessaire)

Elle courue vers moi. J'avais beau retourner la situation dans tout les sens, le face à face tournait au désavantage et à la défaite .Faire durer le combat ne me serai pas positif, aussi devais-je en finir rapidement. J'optai pour la fuite et sautais du toit. Elle poussa des jurons destinés à me faire revenir, mais je n'y prêtais pas attention. Je pouvais avancer en ligne droite car elle n'avais pas de projectiles. Ceci dit elle sprintait bien. Je n'avais que quelques rares cheminées à lui proposer en guise d'obstacles et je m'épuisai plus vite qu'elle. Il fallait trouver un moyen. En fait non, je l'avais trouvé et je me dirigeai vers mon but, mais il fallait que je la ralentisse pour y arriver.

Elle n'était plus qu'à une dizaine de pieds de moi, j'improvisai. Ma chaine me sauva. Je bifurquai à droite, vers le vide, et sautai. Je ne voulais pas me risquer à un toit devant moi, ce monstre aurait été capable de sauter d'un toit à l'autre sans problèmes. Je lançai ma chaîne pour l'accrocher à une cheminée du toit opposé. Elle s'enroula, je ne sais comment, et je me réceptionnai. Je me mis ensuite à escalader la façade du bâtiment.

-Tu pense m'échapper?! Cria-t-elle, et bien c'est raté!

Mon opposante pris de l'élan, beaucoup d'élan, pour faire ce que je craignais. Les toits où nous nous trouvions étaient à la même hauteur mais un personne normale ne pouvais franchir cette distance en un seul bond. Bien sûr, elle si. Mais c'est ce que j'attendais. Je me hissai à ma chaine le plus vite possible, j'étais à deux pieds du rebord lorsque elle se propulsa du de son point d'appel. Je ne perdis pas de temps. Je tirai à l'arbalète que j'avais pris soin de recharger pendant ma fuite. Elle n'eut pas le loisir de contrôler son vol et d'intercepter mon tir. Je me hissai ensuite à la corniche.

Elle avait atteint sa destination, mais elle avait un bout de bois fiché à son épaule gauche. De ma position, je dégainai ma dague pour lui faire un croc en jambe étant donné qu'elle était à un pied de moi. Elle tomba à genoux et je me redressai en dégainant mon sabre. Je lui assénai une pluie de coup avec. Elle peinait à les stopper de la même manière qu'avant, elle choisit de sauter du toit plutôt que de continuer à ce faire déchiqueter.

Mon adversaire se réceptionna tant bien que mal par terre. Quelle endurance. Je lui lançai deux couteaux et repris la route vers mon objectif: le marché. Je n'étais plus très loin. Daï-jobuh me poursuivait depuis le sol en bousculant tout le monde. Quand ma destination s'offrit à moi, je sautai sur des poutres de bois qui descendaient pour enfin atterrir près de la foule. Ma cible me rattrapa et s'arrêta.

-Tu veut que tout le monde assiste à ta mort?
-Tu n'es pas obligée de me suivre.
-Si je ne me débarrasse pas de toi, je vais le regretter.
-Bonne chance alors.

Et je m'enfonçais dans la foule, me faisant engloutir par la masse. Elle s'en aperçue un peu tard. Elle bousculait tout le monde pour me retrouver, mais c'était inutile: la dissimulation était un de mes meilleurs atouts. Il me fus facile de me retrouver derrière ma cible tandis qu'elle ne savait plus où j'étais, elle paniquait. Ma lame mit fin à ses tourments. Je pris soin de transpercer une artère, il ne lui restait plus longtemps à vivre. Je l'accompagnais à terre.

-Alors c'est la fin? Hoqueta-t-elle.
-Pour toi oui.
-Comment?...
-Ton stoïcisme envers mes coups avaient pour but de m'apeurer, et cela marchait. Mais en tournant la balance, tu n'as rien pus faire.
-Ma mort importe peut, vous êtes déjà finis, c'est la fin de votre ordre, nous l'avons...
-Confesse toi.
-Jamais!

Elle m'étrangla. Ce fut si vif que mes réflexes ne m'avaient pas sauvés. Sa poigne était terrifiante, je sentais mes os céder sous sa force. Elle allait m'avoir. J'étouffai, de l'air... Ma vue se troublait, je...

Je rouvris les yeux. Ma victime gisait là, sur le sol, une mine affreuse au visage. J'avais gagné. Mon cou m'élançait, quelques secondes de plus et c'était la fin. Son visage avait encore un rictus mauvais. Je fermai ses yeux, recommandai son âme a Dieu et partis, un petit cercle commençant à se former autour de nous.

***
&feature=relmfu

La quatrième et dernière bougie s'éteignit. Le lecteur reposa le journal sur sa table de nuit et s'endormit. Il n'avait que français le Jeudi, il pouvais se permettre de s'endormir tard, et c'est ce qu'il fit.

Jeudi 26 Janvier

Le jour se leva et c'est en maugréant que l'étudiant alla en cours. En plus c'était Mr.Binaux² qui le dirigeait, la misère pour tout ceux qui n'avaient pas le niveau, donc pour lui aussi.

11h, en classe de Français.

Les élèves copiaient. Une homme de la cinquantaine avec une barbe blanche, des cheveux gris peignés sur le coté les surveillaient. Il avait un ventre assez généreux et des lunettes, preuves d'un statut social assez élevé.

Les étudiants devaient analyser un texte. Pas n'importe lequel, un essai de Ronsard, «prince des poètes» d'après Henri II. Le professeur balayait son regard sur toute la salle, la mine impassible. Pourtant Ray ne comprenait pas pourquoi tout ceci lui arrivait. Et ce texte... Cela ne pouvait être une coïncidence:


Blanche est la personne qui se mouvait dans l'ombre
Le simple garde surveille et fait sa ronde
Dans le murmure de la nuit, un chien gronde
Et dans un soupir, la victime s'effondre

C'est sous les ombres myrteux qu'il prend son repos²²
De pourpre est la lame, de noire est la conscience
Il se teint en blanc pour faire pencher la balance
Mais l'enfer est bien plus proche de lui que sa peau.

Tant d'enfreints justifiés par liberté justice
et paix. Pourquoi ne simplement faire l'armistice?
Soyez alarmés, le blanc n'est pas pureté d'âme.

Je vous le dit, la capuche cache trop de chose
Nuit et jour sa famille a blâmé ce drame
Montre toi mon chère Assassin si tu l'ose!


On attendait quelque chose de lui, mais pourquoi? Ray rédigea quand même la réponse organisée à faire pour répondre à la question: «Que blâme le poète dans ce récit?»

A midi, il sortit du bâtiment, n'ayant rien mangé puisqu'il n'avait pas apporté sont déjeuner et qu'il avait oublié son argent chez lui. Il dut se résoudre de rentrer et d'aller faire les courses. Il y avait beaucoup de monde au marché pour un jeudi, mais qu'importe. Il acheta Du jambon, une vingtaine de pomme, de la salade, des tomates, bref de quoi se faire ses «sandwichs» pour une semaine. Il passa à la boulangerie pour prendre du pain et quelques ½ufs. Il alla aussi chez le cordonnier pour récupérer ses anciens souliers comme neuf. Il voulut également acheter un livre, mais son porte monnaie avait déjà trop souffert. Il attendrai dimanche pour le faire, il reçoit de l'argent de ses parents.

Il rentra chez lui vers l'heure du casse-dalle comme on l'appelait communément. Il rangea ses affaires, mais lorsqu'il tira ses salades, il remarqua un papier dans son sac. Il le déplia et vit une sorte de triangle. En faisant attention on pouvait remarquer que cela représentait un homme à capuche. Le papier glissa de sa main, la salade aussi. Il se dépêcha de monter à l'étage. Sa précipitation soudaine provoqua des bruits suspects en haut. Il se dépêcha d'arriver dans sa chambre, mais il n'y vit personne et rien ne pouvait aider à se camoufler. Avait il rêver?

-La fenêtre!

Elle était ouverte et il ne perdit pas une seconde pour voir ce qui se passai dans la rue. Rien, juste une charrette transportant du foin s'éloignait du domicile. Il referma les carreaux. Mais que se passait il? Il devenait paranoïaque avec toute ces histoires. Il devait se calmer. Il ne lirai pas aujourd'hui.

-Ey mais... où est mon livre?

Le journal n'était pas à sa place. Il fouilla sa chambre sans le voir, il alla voir ailleurs, mais sans succès. Il allait commencer à paniquer quand il le retrouva enfin par terre dans un coin des toilettes. Bon sang, la frayeur! Mais que faisait il là? Il examina la source de ses craintes. Des pages avaient été déchirées! C'était les dernières. Un homme était donc bien venu chez lui. Oubliant sa résolution, il se posa sur un fauteuil pour une personne, déchiré de part et d'autre, mais cependant confortable et il se replongea dans son récit.

***
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J'étais arrivé à destination de ma quatrième cible. Je n'ai même pas eus besoin de contacter l'Assassin que j'avais chargé de me donner des informations sur lui, mon contrat était déjà là. Il bousculait tout ceux qui se mettait sur son chemin, lui et son escorte. A vue d'½il je dirai qu'ils étaient un dizaine. Il croquait dans une pomme qu'il venait de dérober. Navrant... Il devait avoir la vingtaine, pas plus. Impétueux se croyant malin, cruel, je n'aurai aucun remords à le tuer. Et il se proclame maitre-Templier? Peuh!

Son escorte elle était une autre paire de manche. Manifestement ce n'était pas du grouillot, plutôt des lieutenants je dirai. Ils sont coriace en un contre un, je n'imagine même pas si ils sont dix. Je les laissais passer et écoutai les dires des passants:

-Non mais quel culot! Vivement qu'il crève dans un trou! Nom de Dieu! S'écria une femme du peuple.

-Je vous jure, ses parents devaient êtres un bon ramassis de chiffes moles, renchérit une autre dame.

-Sans sa garde on l'aurait envoyer à la potence depuis longtemps, maugréa un homme.

Le peuple et moi avions un ennemi commun, c'est bon à savoir... J'escaladai un mur et m'installai sur un toit pour réfléchir. J'avais laissé en vie ma cible, elle était donc aller donner des informations sur moi. Vous l'aurez peut être remarqué, mais j'ai un style assez spécial. Le crédo m'indique d'être dans l'ombre, mais en réalité, je ne suis pas vraiment Assassin. Je n'ai jamais passé la cérémonie pour l'être. Tout cela, je le dois à notre mentor. Il m'a recueilli, en échange je fais ce qu'il me demande. Le hic, c'est que si je ne suis pas Assassin, je doit au moins faire comme tel.

J'opterai cette fois ci pour une approche plus discrète, car je ne pensai pas pouvoir m'en sortir si facilement en fonçant dans le tas, même si c'était ma tactique favorite. Je pris soin de me reposer et d'étudier les habitudes de ma cible. Je devais cependant me dépêcher, il me restait moins de deux semaines avant le retour de mon mentor et ma prochaine cible était à trois jours de marche.

Il faisait la même chose à chaque fois: saccager le marché le matin, voler leurs étalages au passage, faisait un pot de vin avec la milice locale l'après midi et s'entrainait au combat à main nue contre les résistant. Je ne l'avais pas observé plus de deux jours. Il était très facile de l'avoir, en revanche survivre contre sa garde était plus problématique. Ils étaient en réalité dix-sept et se relayaient. Pourquoi une tel garde? Le petit avait de l'importance, c'était sur, je devais le garder vivant.

Durant mon séjour, j'avais également appris qu'un mouvement se préparait contre «le tyran». Ils n'étaient pas su tout organisés, c'était juste un ramassis de paysan se révoltant. Les Templiers n'en feraient qu'une bouché, je devais agir avant qu'un bain de sang ne se provoque. Le soir du troisième jour, je décidai de passer à l'action. Leur quartier se situait chez le maire de la ville. Je savais que ma cible avait deux gardes qui ne le lâchaient pas d'une semelle, le reste protégeant la planque.


Un chariot arriva vers la maison du maire. Il transportait des tonneaux bien gros, un homme aurait put s'y cacher dedans. Le cocher regarda son stock un peu inquiet et balbutia quelque chose, puis il s'arrêta devant la maison tant détesté. C'était la «bibine du patron», le tavernier en fournissait cinq tonneaux toute les semaines en échange de garder son établissement intact. Les gardes postés à l'entré embarquèrent les tonneaux en les faisant rouler sur le sol vers la cave qui se situait au même étage.

-T'ain, ils sont lourds ceux là!

-Normal, quand on tranche que du pecnot, on finit par se rouiller. Aller, magne toi.

Au bout de quelques minutes, les cinq coffres à vin furent rangés dans l'entrepôt Parmi les autres.

***


Vingt-et-un heure

Un des Templiers ouvris la port de la cave pour emmener un tonneaux de vin.

-A sept on peut facilement ce le vider, pas besoin d'attendre les autres, dit il pour lui même en sélectionnant une des barriques.

Il en ouvrit une et regarda le liquide rouge avec convoitise. Il se pencha pour en prendre avec sa main, mais c'est son corps tout entier qui plongea dans le vin. Le sang que sa gorge laissait s'échapper se mêla à l'objet de sa mort. Je le plaçai de sorte à ce qu'il ne dépasse pas et que je puisse refermer le couvercle.

-Infiltration réussi.

Je pris un tonneaux plein et le fit rouler en direction de la porte. La porte du hall était fermé, tout les gardes s'étant réunis dans la pièce opposé à la mienne.
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Je l'amenai vers la porte. Elle était à moitié entrouverte et je dénombrai six gardes au total. D'un coup de pied je fis partir le tonneaux dans la pièce. J'empoignai mes couteaux et les lançais sur les Templiers les plus excentrés de la trajectoire de mon projectile exotique.


Mes lames firent mouches, et le temps que les autres réagissent, mon barils éclata sur trois des autres. Je dégainai mon sabre et m'élançai vers le dernier homme intacte. Quelques coups au corps à corps eurent raison de lui, je le désarmai assez vite et l'embrochai. Je bifurquais ensuite pour terminer mon travail et mes lames secrètes tuèrent deux des empotés à terre. Le dernier eut malheureusement le temps de crier:

-ALERTE!!!

Mes lames firent éclater ses globes oculaires. Je me mis ensuite en route de l'escalier. Les gardes de la porte rentrèrent au même moment où je sautai les marches. Trois autre arrivèrent de l'escalier de gauche, je tournai donc à droite, mais deux autres me prenaient à contre sens. Je sautai donc sur la rampe de l'escalier au moment ou on tentait de me trancher. Je glissai dessus, et je dus sauter pour éviter un coup d'opportunité. Je me retrouvai donc avec sept adversaires sur le dos. Avec les sept autre que j'avais tuer et les deux gardes du corps, il en manquait un.

Je le vis en train de me viser à l'arbalète. Je pris un détour au même moment ou il décocha, puis j'empoignai la mienne pour lui tirer dessus. Il l'évitai mais je pus m'enfoncer dans les couloirs. Ils se séparèrent pour mieux me coincer. Je devais trouver ma cible, mais ce fut elle qui me trouva, accompagnée de ses gardes.

-Ne le laissez pas s'échapper! Attrapez le!

J'évitai la lance de l'un, paraît la lame de l'autre et m'élançais sur le prétentieux. Mais un carreau se ficha dans mon épaule et m'empêcha de le tuer. Je fit une roulade, et quand je me retournai, ils étaient en train de m'encercler, me trouvant dans un croisement. Je fonçai vers le seule couloir qui comportait une fenêtre.

Deux gardes voulurent m'en empêcher. Je jetai une de mes rares bombes fumigène, esquivai leur coups et lançai un couteau vers la fenêtre ; elle se brisa et je sautai par l'ouverture créée. J'atterris durement par terre. Voyant que l'on descendait de la fenêtre avec une corde, je m'enfonçais dans la ville pour finalement rentrer dans une forêt. Ils étaient toujours à mes trousses, tant pis, je m'enfonçai dedans.


² = Inspiré du vécu
²² = Vers présent dans son poème ''Sonnet pour Hélène''

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